Poppers, effets, risques, témoignages

Les poppers appartiennent aux nitrites d’alkyle aliphatiques ou cycliques, et se présentent sous la forme de nitrites d’amyle, nitrites de butyle, ou de nitrites d'isopropyle. En France, tout les poppers (nitrites d'alkyle aliphatiques, cycliques ou hétérocycliques et leurs isomères) sont classé comme stupéfiant et leur vente est interdite par l'article 1 de l'Arrêté du 29 juin 2011. Selon le baromètre santé 2010, les poppers sont de plus en plus populaires : 5,3% des 18-64 ans en ont consommé au cours de leur vie.

Les modes de consommation

L’utilisation préconisée est de laisser ouvert le flacon dans une pièce et de laisser se diffuser les effets dans l’air ambiant. Cependant, l’usage récréatif consiste à renifler directement les vapeurs avec le nez au-dessus de la fiole. Une autre méthode consiste à aspirer les vapeurs par la bouche, ce qui à l'avantage de préserver les narines des croûtes.

«	Je le prenait par la bouche en faisant un conduit avec ma main pour pas avoir de contact direct avec le flacon et sa marchait vachement mieux que par le nez	»
	-(Source, clemz, Psychoactif)

Les effets recherchés

Le poppers est utilisé pour ses effets euphorisants et désinhibants.

«	Mais bien bourré, je me rappel qu'un petit sniff des vapeurs du produit, accélérais mon rythme cardiaque (sûrement ce qui doit jouer dans le fait que cela fasse "plus" bander"), donnais une chaleur intense et une bonne désinhibition de 2min max.	»
	-(Source, Lloigor, Psychoactif)

Les risques de la consommation de poppers

Danger du produit

Les facteurs de dangerosité selon le rapport Roques (1998)

Dépendance physique	Dépendance psychique	Neurotoxicité	Toxicité générale	Dangerosité sociale
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Les effets secondaires

Entre 1999 et 2009, les seuls centres antipoison français ont été contactés à 794 reprises pour des cas liés au poppers. Dans 133 cas, les conséquences ont été graves, avec des effets secondaires allant des troubles respiratoires ou cardiaques aux convulsions, avec 29 comas et 5 décès.

Parmi les troubles fréquemment retrouvés, les problèmes visuels apparaissant immédiatement ou jusqu’à 3 jours après la prise. Intolérance à la lumière, vision colorée, points lumineux dans le champ visuel, mais surtout baisse de l’acuité visuelle ont été recensés, avec des troubles parfois persistants.

La pratique de renifler les vapeurs peut abimer la muqueuse nasale, provoquer une inflammation au niveau des ailes du nez ainsi qu’une une dermatose faciale accompagnée de croûtes jaunâtres tellement significatives qu’on a donné au phénomène le doux nom de poppers dermatitis.

«	Je me souviens que souvent , je finissais le lendemain avec des croûtes sur les narines, totalement rongé par le produit. Plusieurs fois quand j'en abusais ca me collait d'énormes migraines à me clouer au sol (un seul pas, et j'avais l'impression que mon cerveau se cognait sur les parois)	»
	-(Source, Lloigor, Psychoactif)

Les mélanges avec le poppers

poppers + hallucinogène (champignon, LSD, mescaline...)

«	Et un de mes meilleurs trips sous champis a été accompagné d'une bouteille de poppers (l'ancienne formule, pas le substitut minable d'aujourd'hui) qu'un pote avait apporté, et qui faisait remonter le trip à chaque fois que je redescendais.J'ai appris par la suite que le poppers pour faire durer le trip était une pratique courante chez les amateurs de champis, lsd, mescaline et cie...	»
	-(Source, Lloigor, Psychoactif)

poppers + Viagra®

Ne jamais associer du poppers avec du Viagra® : risque d'arrêt cardiaque.