Bonjour tout le monde, voici mon premier post. Je vous écris car je vais tenter un
sevrage du
tramadol, je vais vous raconter mon parcours avec la drogue et comment je suis devenu accro. Comme beaucoup de gens j'ai commencé avec du
lean car facile d'accès (avant qu'il faille des ordos), il y a de sa 1 an et demi, j'ai souvent tendance à abuser des drogues car j'arrive à des cas ou j'en ai rien à foutre de ma vie, à 1* ans je mettais 10 phénargan dans ma cup!!! Une fois que la
codéine est passé sous ordonnance j'ai arréter d'en prendre. Fin de l'été de je retourne à la vie morne et quotidienne -j'ai des grandes facilités scolaires je me maintient à une moyenne de 1* 1* sans rien faire- comme toujours avec des bonnes résolutions je promet à mon père que je travaillerai pour essayer d'avoir 18 de moyenne. Mais c'est sans compter sur l'effet que produit l'école sur moi, en effet je la déteste, ces gens fantômes qui ne te comprennent pas qui parlent de choses futiles et debiles -maquillage ongle sport- (à mon sens bien entendu) les profs qui prennent des airs supérieurs, je supporte pas l'autorité. J'ai donc une grosse tendance dépressive lorsque je suis en période scolaire, cet année de première je bois tout les jours de l'
alcool (et deux trois fois du XAN) afin de me bourrer la gueule car je ne supporte pas ma vie... Arrivé au début de l'été (j'ai eu 15 à l'écrit de français et 14 à l'oral) je fais mes première rave avec tout ce qui va avec, je passe un super été dans la nature engrande partie solitaire ou avec quelques amis très proches. Je ne bois pas du tout durant l'été et ne me prod pas (mis à part les deux dernières semaines que je vous conterai plus tard). Je décide de passer une semaine à la ZAD (Notre-Dame-des-Landes) avec un pote à moi, génial je rencontre plein de gens supers moments, mais malheureusement je tombe amoureux d'une fille (c'était réciproque) qui fait ses études au Canada et donc après cette semaine on pourra plus trop se voir. Donc après la ZAD je passe une semaine seul en Bretagne à me promener dans la nature pour décompresser, mais toujours la boule au ventre et une profonde tristesse. Cette semaine écoulée je rentre au bercail (Montpellier) (c'est la que commence les deux dernières semaines des vacances et la déchéance), j'en profite pour aller en teuf et je pense que inconsciemment le fait d'être triste m'a fait proder beaucoup trop, 2 cartons de L alors que j'en avais jamais pris, traces de Kétamins ( alors que jamais pris), premier
joint un pur royal, -ah oui j'ai oublié de préciser que depuis petit je tenais ma promesse de ne pas fumer- et bcp d'
alcool. Et cette semaine donc j'enchaîne deux jours plus tard je teste pour la première fois le
tramadol, j'en drop toute la soirée et je finis à treize, nimporte quoi pour une première fois (anecdote marrante à cette soirée je voulais coucher avec une fille mais pas réussi à bander coquin de
tramadol). Je reçois deux jours plus tard un sms de la canadienne qui me dit de venir à Paris lundi et mardi prochain, cela me fait un bien fou. Le samedi en soirée on tope de la
MD et on en abuse, la redescente fut horrible, je me voyais dans un futur proche mourrir d'OD. Heureusement dimanche c'était le jour de mon départ pour Paris, je pars donc en stop et arrive comme prévu. Je vais donc voir mon amie lundi, on passe 2h géniales ensemble dans un parc, et tout d'un coup sa meilleure pote l'appelle et lui dit que son père à eu un accident sur l'autoroute et qu'il est dans le coma entre la vie et la mort et qu'elle à besoin de soutien, mon amie ducoup s'en-va promptement. Je me retrouve seul à Paris sans savoir quoi faire, je décide donc d'aller chez mes grands-parents qui habitent Soissons pour passer une semaine soft de décompression à lire ce qui me réussi plutôt bien. Et voilà la rentrée retour des emmerdes je me retrouve dans une classe ou j'ai aucun ami... Le week-end de la rentrée je fait une teuf avec un comportement suicidaire, prises: éphédrine, benzo,
coke,
speed,
LSD,Champi,Alcool,
Joints,
Kétamine,
opium, tout ça en deux heures. Le lundi en cours je pète un cable et je commence à me droguer régulièrement au
tramadol et à la
codéine. Le week-end suivant, je trace de la
MD avec des potes le vendredi soir, et le samedi fait une
CWE sur 48 lamal**e et boit sa, sa me met dans un état pas croyable grosse défonce mais pas plaisante, je dors tout le dimanche. La semaine d'après je prend tout les jours de la
codéine et/ou du
tramadol (facile d'accès avec des fausses ordos) cela dure 1 mois et j'aquiert une énorme tolérance au
tramadol, en dessous de 1g je sens rien. Et un jeudi soir je décide de sortir, j'avais une bouteille d'éther je la finis et je prend 4
xanax. Le lendemain je pète un câble je finis une plaquette de 15
xanax alors que aucune tolérance aux benzos, fume sur un
joint bien entendu pas de tolérance non plus, j'arrive chez moi et raconte mon histoire à mes parents et pète encore plus un câble je vais dans la pharmacie de la maison, je descend tout les
lamalines et 3
zolpidem (alors que jamais pris). C'est à partir de ce moment que mes parents se rendent compte que je vais mal alors que sa fait 1 an... Le lundi suivant j'essaie de me suicider en prenant 10 atar*x, nouvelle tentative les jours d'après avec méproni*ine. Je garde toujours ma conso de
tramadol et je vais de plus en plus mal, au lycée je passe mon temps à dormir à l'infirmerie... Vendredi dernier je décide d'arrêter le
tramadol, j'ai un rendez-vous chez un psy lundi, mercredi avec un médecin addictologue et dans 1 mois avec un psychiatre spécialisé en addicto. Ducoup ce vendredi en attendant mes rendez-vous je décide de commence le
sevrage et vais voir un médecin quelconque avec mon père, qui me prescrit du
valium mais ordonne à mon père de le garder et de m'en donner qu'un tout les soir pour dormir. Le
craving est énorme et je vais donc aux urgences pour voir un psychiatre qui me prescrive autre chose,
Tercian ce truc c'est une camisole chimique sa te couche et sa m'empêche pas le
craving. Je décide donc d'arrêter ces médocs et de continuer le trmadol j'usqu'au rendez-vous avec mon addicto (mercredi qui arrive) pour avoir un
TSO, beaucoup plus adapté. Voilà donc mon histoire que j'avais besoin de raconter, j'écris sous influence, j'ai pris 1,5 g de trama. J'ai peur que mon addicto ne me prescrive pas un
TSO...