Turbulentum
N’est-il pas usuel en ces temps effondrés
Que de donner à l’Autre quelques parts de noirceur?
De nombreux ahuris bêtement saupoudrés
Pensent bien à l’inverse. Lorgnez, surtout ailleurs!
Que l’ignoble confort soit votre soupirant,
Son sourire jauni reflète vos remords.
Déployez votre main jusqu’à votre tyran
Qui se tient résolu à offrir malemort.
Couvrez-donc ces desseins à votre être en entier;
Vous êtes bien trop neufs, de la pire des races!
Soyez certains qu’un jour, Il sera sans pitié
Et videra, souriant, vos infâmes cuirasses.
Depuis les profondeurs je m’époumonerai
Pour oser revenir sous votre cafetan;
Goûter encore un peu au fil du couperet
Qui saignait nos deux coeurs en un jet éclatant.
L’ennui m’a enlacé d’un soleil sans chaleur;
Une triste fortune au regard carminé
L’accompagne aujourd’hui, épouse du malheur.
Beline, si c’est toi, tout mon siècle est ruiné!
04/07/2022
Catégorie : Poèmes - 04 juillet 2022 à 15:00
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