Israël devrait bientôt commencer à  exporter de la marijuana

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Astral Ergo Six homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 21 Mar 2015
80 messages
Un bel exemple qui montre bien que dépénalisation/légalisation du cannabis ne rime pas toujours avec État de droit...

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Mister No homme
Pussy time
Inscrit le 04 Aug 2014
8598 messages
La recherche sur le cannabis et surtout sa pratique médicale sont nettement en avance, la recherche semble toujours avoir été plus facile en Israel :

http://www.liberation.fr/planete/2014/0 … lem_974515

«J’ai demandé au directeur de mon institut s’il connaissait quelqu’un à  la police qui pouvait me procurer de la marijuana. C’était le cas. J’ai reçu 5 kilos de joli libanais de contrebande, de quoi travailler. Plus tard, on m’a fait remarquer que c’était illégal, que le policier et moi-même encourrions la prison, que j’aurais dû demander une autorisation spéciale. Ce que j’ai toujours fait, ensuite, bien sûr.» En 1963, première percée, Raphael Mechoulam et son collègue Yuval Shvo révèlent la structure moléculaire du cannabidiol isolé par le Nobel et son confrère. La découverte permet d’étudier l’action de cette substance. Elle passe alors inaperçue. Aujourd’hui, elle est le fondement de centaines de publications scientifiques. «Il apparaît que le CBD est un anti-inflammatoire qui réduit notamment les symptômes de l’arthrite rhumatoïde. Il a aussi un effet sur le diabète de type 1, relève le professeur. On ne comprend pas encore comment il agit mais on sait que sa toxicité est très faible.»

En 1964, rebelote. Le chimiste isole une demi-douzaine d’autres substances présentes dans le cannabis, qu’il baptise «cannabinoïdes», et découvre enfin, avec Yechiel Gaoni, la structure de la molécule psychoactive dont regorgent les boutons floraux de la plante : le THC. L’article, cette fois, sera remarqué. «C’est bientôt l’époque des hippies, le haschich devient un phénomène social en Occident. Les NIH [instituts de la recherche médicale publique américaine, ndlr], qui ne travaillaient pas sur la marijuana, s’intéressent soudain à  nos recherches. Ils n’ont jamais cessé, ensuite, de soutenir mon laboratoire.»
«On a fait un gâteau»

Désormais, la molécule «planante» de la marijuana pouvait être purifiée, produite par synthèse, dosée, expérimentée. «Comment agissait le THC sur le cerveau ? C’était un mystère. On l’a testé sur nous-mêmes, raconte l’octogénaire. On était dix amis. Cinq avaient déjà  fumé, cinq jamais. Ma femme a fait un gâteau avec 10 mg de THC pur. Les effets ont été très différents. Moi, j’étais "high" ; elle, rien. Un député n’arrêtait pas de parler, une personne très réservée est devenue anxieuse. On a essayé à  nouveau, avec une dose plus forte. Deux sont devenus, quelques instants, très paranoïaques. C’était surprenant de constater qu’un même produit avait des effets psychiques si différents selon les individus, selon leur expérience de la drogue et selon la dose. On n’avait aucune idée de la façon dont le THC parvenait à  agir sur le système nerveux.»

L’énigme est restée entière vingt ans durant, jusqu’au milieu des années 80, quand une équipe américaine découvre, sur des cellules du cerveau des mammifères, et des humains, des «récepteurs» activés par le THC. Lumière, et nouvelle question. «Si l’évolution avait doté notre organisme de tels récepteurs, ce n’était évidemment pas pour percevoir les effets de la marijuana. Mais parce que le corps lui-même produit, en réponse à  un besoin précis, des molécules similaires au THC, des "endocannabinoïdes".» A quoi peuvent-ils servir ? En 1992, l’équipe de Mechoulam isole le premier du genre, fabriqué en réponse à  un signal de douleur : «On l’a baptisé "anandamide", anan pour joie en sanscrit, une langue qu’étudiait un chercheur de l’équipe.» La publication sera citée 3 000 fois par des articles scientifiques. Il y a deux ans à  peine, le laboratoire de Mechoulam identifiait un second type de récepteur aux cannabinoïdes. Sa présence dans des organes importants pour l’immunité éclaire, au moins en partie, l’effet anti-inflammatoire de la plante.

R Mechoulam a défendu également l'idée que les pays effectuant des recherches devaient coopérer avec les pays traditionnellement producteurs. Plutôt que de commencer ses études avec des saisies de la police, on imagine qu'il aurait été heureux de travailler avec du matériel d'importation acheté à  des producteurs qui défendent leur terroir, leurs génétiques. Outre l'intérêt économique et politique d'une telle coopération, cette proposition a vocation également de défendre des production territoriales, des génétiques et associer la notion de terroir à  la génétique du cannabis. C'est de l'écologie.
Depuis, les génétiques de terroir, les "landrace" ont presque définitivement disparu... pas presque, elles ont totalement disparu. Une vraie hécatombe écologique. Le peu qu'il reste est dilué avec des semences modernes ou cultivé en trop petites quantités dans leur terroir ou en dehors pour pouvoir préserver des souches qui se sont forgées à  travers la sélection de masse appliquée aux caractéristiques du climat et du sol.
Ce qui reste évolue de la même manière, que tu te trouves en Israà«l, au Liban, en Afghanistan, au Maroc ou en Californie. L'évolution génétique moderne aboutit à  un étranglement du en partie à  l'application des même conditions de culture partout ; des lampes au sodium et de l'énergie nucléaire.
D'un point de vue évolutionniste, si un végétal évolue sous des lampes à  sodium ou sous le soleil exactement, cela n'a pas les même conséquences. C'est le nouveau terroir de la ganja : sodium nucléaire.
Pour ceux qui ont eu la patience de lire jusqu'ici, si vous avez des doutes sur l'avenir génétique du cannabis, cet article devrait vous convaincre de défendre aussi pour le cannabis une notion de terroir et de sauvegarde du patrimoine. Ce patrimoine génétique doit aussi continuer d'évoluer en fonction des caractéristiques des différents climats, sols, bref du terroir.

Effets évolutionnistes des radiations Ultraviolet(B) sur la puissance psychoactive et le taux de cannabinoïdes du Cannabis Sativa L.

Ecrit par BobbyDigital pour Overgrow.com (25 mars 2004)

Après avoir étudié de la littérature scientifique à  propos de la puissance psychoactive du cannabis, l’avis de l’auteur est que les radiations de type Ultraviolet(B) représentent le plus important facteur environnemental unique pour développer des variétés avec d’extrêmes propriétés narcotiques. Les radiations Ultraviolet(B) (UV-B) sont définies comme étant une partie du spectre électromagnétique, située entre 280 et 315 nanomètres.

Le Cannabis Sativa possède deux principaux phénotypes, l’un pratiquement dépourvu de principes psychoactifs (« chanvre à  fibres »), et un autre avec une abondance de ces principes.

C’est en fait à  partir de là  que fut effectuée la séparation taxonomique entre C.Sativa et C.Indica, quand en 1793 Lamarck nomma le Cannabis Indica comme étant une espèce distincte de C.Sativa, à  cause de légères différences morphologiques, mais aussi principalement à  cause des intenses effets psychotropes ressentis après ingestion de C.Indica, contrairement au « chanvre à  fibres » C.Sativa. (Schultes & Hofmann, 1980 ?).

Quasiment toutes les variétés de « chanvre à  fibres » ont été cultivées hors des zones avec intenses niveaux d’UV-B, alors que c’est le contraire pour les variétés psychoactives.

Cela se voit dans un tableau réalisé par David Pate pour son mémoire à  l’Université du Missouri, où il utilisa les données de Small & Beckstead (1973), en passant par de prudentes étapes pour disqualifier les variétés dont l’origine aurait pu être mise en question, pour voir si il existait une relation entre leurs taux de THC et l’intensité des radiations UV-B (Image 1), ainsi que pour mesurer le rapport THC/CBD en relation avec l’intensité des radiations UV-B (Image 2).

Il commente :

« Les données restantes (Table 1) sont présumées être des plantes natives de leur région d’origine, ou qui y ont été introduites depuis assez longtemps pour y être bien adaptées. »

Et,

« De plus hauts taux de delta-9-THC sont manifestes parmi les plantes qui ont d’intenses UV-B dans leur milieu d’origine (Fig.26). Même avec les données relativement non précises utilisées, les résultats sont hautement significatifs et les différents taux d’UV-B représentent plus de 40% de la variation observée sur le taux de delta-9-THC. Comme nous pouvions nous y attendre, il existe également une corrélation négative entre le taux de CBD et l’intensité des UV-B. » (Pate, 1979)

C’est une observation plutôt intéressante, qui a été noté également par Bouquet :

« En Egypte, quand le vice-roi Mehemet Ali souhaita créer une flotte marine, il ramena des graines de Cannabis d’Europe afin d’obtenir de la fibre appropriée pour les cordages. Il fallut ramener de nouvelles graines régulièrement, car les plantes de chanvre obtenues devinrent rapidement incapables de produire de bonnes fibres textiles. D’un autre côté, elles commençaient à  produire d’abondantes quantités de résine enivrante. » (Bouquet, 1950)

Et,

« Le chanvre cultivé dans les plaines d’Europe perdait peu à  peu la propriété de fournir une résine active » (Bouquet, 1950)

Bergel rapporta des conclusions similaires lorsqu’il écrivit :

« Alors que nous travaillions encore dans ce champs nous avons appris que la production de résine active, pour n’importe quelle sorte de plante de Cannabis, dépend totalement de l’altitude de la plantation ; par exemple, vous obtenez un charas ou un bhang très riche en Inde du Nord, uniquement à  partir d’une certaine hauteur au-dessus du niveau de la mer. » (Bergel, 1965)

David Pate discute de Bouquet quand il dit,

« Le travail de Small & Beckstead (1973), a indiqué une biosynthèse importante de THC dans les plantes situées entre les latitudes 30° Nord et 30° Sud. Ceci est complété par leurs observations de variétés à  taux prédominants de CBD dans les zones de haute latitude (> 30°), et par un chemotype intermédiaire dans les zones frontières (autour de 30°).

Est-ce uniquement une coïncidence si ce modèle suit l’augmentation des taux d’UV-B selon la latitude, avec une ceinture située entre 30° Nord et 30° Sud qui est la zone mondiale exposée à  la plus forte intensité d’UV-B ? Certaines régions hors de cette ceinture sont connues pour produire du Cannabis (incluant le Maroc, l’Afghanistan, le Liban, et le district de Yarkand en Chine) mais leurs cultures se font en hauteur, à  des altitudes enrichies en UV-B. » (Pate, 1979)

Il dit ensuite,

« L’une des variétés sur lesquelles Small et al. (1975) ont fait des recherches, était un cultivar Mexicain, qui fut apporté sous forme de graines dans le Mississipi par Turner et al. pour être distribué au NIMH (National Institute of Mental Health), en tant que « Marijuana standardisée ».

Cette variété produisait seulement 1,5% de delta-9-THC au Canada, soit autour de 50% de son taux habituel quand elle était cultivée dans un endroit plus au Sud… Il fut alors suspecté que la différence de 150% entre le taux d’UV-B des deux endroits en était la cause. » (Pate, 1979)

Il trouva d’autres données appuyant cette idée dans les études de David et al., qui en 1963 ont analysé et comparé des plantes de Cannabis du Maroc, de Grèce, du Brésil, du Canada, de Suisse, d’Allemagne, et du Mexique. En comparant les hautes altitudes et les climats tropicaux, David remarqua :

« Les échantillons avec les plus hauts ratios (de delta-9-THC par rapport aux CBD/CBN) proviennent des régions où le ciel est le moins couvert par des nuages, une variable qui affecte les taux de radiations UV-B. » (Pate, 1979)

Peu de temps après cela, au premier congrès organisé par l’Institut de Dépendance aux Drogues, sur le thème du cannabis, le sujet des radiations UV-B fut légèrement abordé. Lors d’une discussion sur la biosynthèse, quand Agurell discutait du taux de cannabinoïdes d’une expérience, cette discussion pris place :

Haney : « Travailliez-vous sur des plantes en extérieur, ou bien dans une serre ? »
Agurell : « Dans une serre, avec des tubes à  UV. »
Haney : « la lumière ultra-violette est un facteur très important. » (Joyce and Curry, 1970)

Le graphique réalisé par David Pate montrant le ratio THC/CBD en relation avec l’origine géographique peut être vu sous une forme légèrement modifiée (noms des origines ajoutés), dans le livre Marijuana Botany de Robert C.Clarke en page 159. A partir de cela, Clarke conclut :

« Il est possible que les facteurs environnementaux soient plus importants que la sélection humaine pour l’établissement de phénotypes du Cannabis » (Clarke, 1981)

Dans le mémoire de John Lydon, celui-ci prouva expérimentalement que les plantes de cannabis irradiées avec d’intenses UV-B possèdent un plus haut taux de delta-9-THC et un plus bas taux de CBD que les plantes sans UV-B. Bien que cette expérience n’utilisait pas de clones, il reporta une différence significative de 38% dans le taux de delta-9-THC. (Lydon, 1985).

Une autre question qu’il souleva, était que le cannabis est morphologiquement et physiologiquement insensible aux radiations UV-B. Cela signifie que la plante ne rencontrera pas de changements de croissance ou de problèmes de santé dans une zone ou l’exposition aux UV-B serait égale à  celle qu’on retrouve à  3000m au-dessus du niveau de la mer à  l’équateur.

Dans son mémoire il y a également deux graphiques qui montrent de façon frappante les différences de taux de cannabinoïdes entre les Cannabis « fibre » et « drogue », avec le « type drogue » en provenance de haute altitude et le « type fibres » provenant de basses altitudes (Images 4 et 5). Il cite un article différent de David Pate (1983) quand il dit que Pate,

« a proposé que les deux chemotypes distincts de Cannabis (le type drogue, producteur de THC, et le type fibres, producteur de CBD), sont le résultat d’une évolution par une pression sélective apportée par les radiations UV-B » (Lydon, 1985)

Suite à  cela Pate explique :

« Les résultats de l’expérience montrent clairement que les plantes de Cannabis ont été sélectionnées pour produire de larges quantités de delta-9-THC dans les situations de haute exposition aux UV-B. Cela semble être la conséquence de la fonction de protection qu’offre le THC face aux UV-B » (Pate, 1979)

Pate ne chercha alors pas à  comprendre dans son mémoire pourquoi ce phénomène ce produit, mais il en rediscuta plus tard en 1994, quand il publia « Chemical Ecology of Cannabis ». Le sujet du livre était les facteurs environnementaux qui affectent la puissance du Cannabis, et les radiations UV-B sont abordées en détail. Il dit :

« …. la plus intense radiation UV-B ambiante des tropiques, en combinaison avec la labilité aux UV-B du Cannabidiol (CBD), peut avoir influencé l’évolution d’une route biogénétique alternative pour la transformation du Cannabigérol (CBG) en tetrahydrocannabinol (THC) dans certaines variétés »

Il explique plus tard, en disant :

« Leurs expériences (Lydon, 1987), démontrent que dans des conditions de forte exposition aux UV-B, le Cannabis de type drogue produit de significativement plus grandes quantités de THC. Ils ont aussi démontré que la labilité chimique du CBD face à  l’exposition aux UV-B (Lydon & Teramura, 1987), en contraste avec la stabilité du THC et du CBC. Cependant, des études réalisées par Brenneisen (1984) ont montré seulement une faible différence d’absorption des UV-B entre le THC et le CBD, et les propriétés d’absorption du CBC ont été prouvé être considérablement plus grandes que celle des autres cannabinoïdes » (Pate, 1994).

Il donne alors deux explications pour le phénomène. Tout d’abord, le THC serait plus efficace à  produire, car il résisterait plus longtemps que le CBD en tant que bloqueur d’UV-B.

L’autre explication est :

« La plus grande capacité d’absorption d’UV-B du CBC comparé au THC et la relative stabilité du CBC comparé au CBD, pourrait désigner ce composant comme étant la substance de protection face aux UV-B. La présence de larges quantités de THC pourrait alors être expliquée simplement comme étant une accumulation de réserves à  la fin de la chaîne de résistance à  médiation enzymatique de ce cannabinoïde. » (Pate, 1994)

Il continue,

« Cette hypothèse autour du CBC impliquerait le développement d’une alternative au cycle biochimique déjà  connu de la transformation du CBG en THC via l’étape du CBD. En effet il a été noté (De Faubert Maunder, 1970) et corroboré par GC/MS (Turner & Hadley, 1973) que certaines variétés tropicales de cannabis de type drogue, ne contiennent pas du tout de CBD, et une abondance de THC.
Ce phénomène n’a jamais été observé sur des variétés de cannabis cultivées plus au Nord. L’absence de CBD a mené certains auteurs (De Faubert Maunder 1970, Turner et Hadley 1973), a spéculé qu’une autre route biogénique du THC serait impliquée. »

Ce que Pate n’avait pas compris, est que la biosynthèse du THC peut se faire selon différents moyens en utilisant différents cannabinoïdes précurseurs, cela dépendant des facteurs environnementaux.

Le CBD et le THC ont les mêmes propriétés d’absorption des UV-B, à  part que le CBD se détériore facilement sous exposition aux UV-B, ce qui n’est pas le cas du THC.

Le cannabinoïde CBC possède une capacité d’absorption des UV-B significativement plus grande que celle du THC ou du CBD.

Le CBD peut alors être considéré comme étant énergiquement inefficace dans les endroits où une protection importante aux UV-B est nécessaire.

La plante pourrait alors choisir une voie de biosynthèse alternative, en créant du CBC à  partir du CBG pour le transformer ensuite en THC.

Cette voie fournirait à  la plante toute la protection UV-B dont elle a besoin, alors que la voie impliquant le CBD serait moins fonctionnelle pour cet usage.

Bien que de plus profondes investigations soient nécessaires sur ce sujet, la théorie est en quelque sorte appuyée par Robert Nelson lorsqu’il écrit,

« Les phénotypes riches en THC possèdent toujours du Cannabichromène (CBC), parfois en grandes quantités » (Nelson, 2000)

Et également par Bassman lorsqu’il parle des effets des radiations UV-B sur les plantes en général :

« En outre, le taux de certains métabolites secondaires peut augmenter avec des radiations UV-B, alors que la concentration d’autres peut diminuer » (Bassman, 2004)

Dans notre cas, le taux de CBC augmenterait à  cause de ses propriétés d’absorption des UV-B, alors que le taux de CBD diminuerait car ce cannabinoïde se dégrade rapidement lorsqu’il est exposé à  des radiations UV-B. Bassman déclare alors,

« De tels changements peuvent être causés, du moins en partie, par la compétition entre les différentes enzymes impliquées dans les différentes branches de chemins biosynthétiques. » (Bassman, 2004)

Dans notre cas, ce serait pertinent pour le cas de la biosynthèse du THC à  partir du CBG, soit en passant par le CBD, soit par le CBC, avec l’évolution qui a préféré le CBC dans les zones d’intenses rayonnements UV-B.

Lydon écrivit un bon résumé du problème des radiations UV-B et de la puissance du cannabis, quand il constata :

« Ainsi, les populations de C.Sativa qui produisent d’avantage de composants absorbants les UV-B quand elles sont exposées à  de hauts niveaux de radiations UV-B (comme démontré avec le clone de type drogue), ont de meilleures chances de reproduction dans les environnements avec de hauts niveaux d’UV-B. Cela peut expliquer la répartition actuelle mondiale des variétés de cannabis de type fibres ou drogue dans les environnements tempérés ou tropicaux. » (Lydon, 1985)

Il existe un grand nombre d’individus dans les temps modernes, qui pour diverses raisons essayent de cultiver du cannabis pour ses propriétés narcotiques, en intérieur sous des lampes artificielles.

Ces individus essayent d’imiter le soleil aussi proche que possible, afin de cultiver leur plante à  son plus haut potentiel, même si une intense radiation UV-B n’est jamais représentée dans leurs environnements d’intérieur, principalement à  cause du manque d’informations sur les effets des UV-B sur la puissance du cannabis.

Il y a eu quelques individus privilégiés qui ont essayé de compléter leur ampoule HPS (le type d’ampoule le plus commun pour cet usage), avec des lampes produisant des UV-B, et qui ont décrit leurs résultats, avec la plupart d’entre eux rapportant des effets positifs. Cela fut observé parmi la communauté de cultivateurs sur internet Overgrow.com.

Sur ce forum, il y a eu 5 personnes qui ont ajouté des UV-B au cycle de vie entier d’une plante de Cannabis : aallonharja, Alchemy Grower, middle_aged_crazy, maxgrow_de, et Sam_Skunkman.

Le premier, aallonharja, bien qu’il n’utilisait qu’un tube fluorescent de 15W pour bronzage, et qu’il n’a pas mené sa culture à  terme, constata une augmentation de la production de résine de 5 à  10%.

Middle_aged_crazy a ajouté des lampes UV-B à  son environnement, avec des récoltes destinées aux utilisateurs médicaux, a constaté une si grosse différence qu’il ne reviendra jamais à  un environnement sans UV-B. Il raconta que les patients qu’il fournissait avaient besoin de 25% de produit en moins pour répondre totalement à  leurs besoins médicaux.

La même situation fut rapportée par Alchemy Grower, un autre cultivateur à  but médical, qui ressentit un si gros impact qu’il conserva la lampe à  UV-B dans son environnement de culture.

Maxgrow_de rapporta également des résultats positifs, lorsqu’il dit :

« Vous pouvez constater de claires différences entre la plante cultivée sous UV-B et les deux autres femelles ».

La seule personne à  ne pas avoir constaté de résultats positifs était Sam_Skunkman. Il est supposé avoir mis en place une expérience avec des UV-B dans sa serre, à  l’aide de son proche ami David Pate, et n’a trouvé aucune différence entre les produits cultivés sous UV-B et les autres, bien qu’il n’ait pas expliqué de quelle façon le test a été réalisé. Il ne put citer ni la variété utilisée, ni la procédure, ni les conditions de culture de l’expérience. (Tout était sur ce topic : http://www.overgrow.com/edge/showthread.php?t=414526)

Sur les cinq personnes ayant ajouté des UV-B à  leur environnement de culture en intérieur et qui ont rapporté leurs résultats, quatre d’entre eux décrivent une augmentation des effets narcotiques du produit final.

Trois constatèrent tant de différence qu’ils ne reviendront jamais en arrière à  ne pas utiliser d’UV-B.

Maintenant qu’une corrélation directe a été démontrée entre les radiations UV-B et la puissance du cannabis, on peut s’attendre à  ce que d’avantage de cultivateurs essayent d’ajouter des UV-B à  leur environnement d’intérieur, avec des résultats positifs.

Comme soutien au fait que les radiations UV-B influent positivement sur les propriétés narcotiques du cannabis, vous pouvez regarder les écrits d’Ed Rosenthal, un auteur spécialisé dans la culture du cannabis en intérieur.

Il semble être convaincu que les UV-B sont importants pour cultiver une plante de cannabis narcotique puissante.

Ses conseils sont suivis par d’avantage de cultivateurs en intérieur que n’importe quel autre auteur, la plupart d’entre eux étant issus des colonnes « Ask Ed » du magazine Cannabis Culture, ou de ses livres best-seller sur la culture du cannabis. Il y a au moins deux articles « Ask Ed » à  propos des radiations UV-B.

Le premier est dans le numéro de Novembre 2002 du magazine Cannabis Culture, dans un article intitulé « désaccord sur la lumière », où un individu déclare que les lampes Metal Halide (MH) sont meilleures pour le cycle de floraison, car elles émettent des UV-B. Cette personne disait :

« Les lampes MH produisent d’avantage d’UV-B que les lampes HPS, et plus il y a d’UV-B, plus la puissance sera importante »

En réponse, en parlant probablement du mémoire de Lydon, Rosenthal dit :

« Un chercheur a conduit une expérience contrôlée dans une serre…. Il a constaté que le pourcentage de THC augmentait en relation directe avec l’augmentation de la lumière UV-B. Cette recherche confirme l’adage qui dit que les plantes de haute altitude sont plus puissantes que celles cultivées à  basse altitude. Si vous regardez les anciennes variétés landraces de cannabis qui se sont adaptées à  leur climat et à  leur latitude, le rapport du THC par rapport au CBD commence à  100:1 à  l’équateur. Autour du 30e parallèle (la vallée de l’Hindu Kush), les plantes ont un ratio de 50:50. Autour du 45e parallèle le ratio est proche de 1:100. Cela correspond grossièrement au taux d’UV-B de ces latitudes. Il y a beaucoup plus d’UV-B à  l’équateur que sur le 45e parallèle » (Rosenthal, 2002)

La seconde fois où M. Rosenthal parle des radiations UV-B est dans le numéro de Février 2003 du magazine Cannabis Culture. Dans l’article intitulé « Metal Halide pour la floraison ? » Rosenthal dit :

« Troisièmement, la lampe MH envoie d’avantage d’UV-B que la lampe HPS, bien qu’il s’agisse encore de très faibles quantités. La quantité de lumière UV-B que reçoivent les plantes, est directement liée à  la qualité du produit final. Plus il y aura d’UV-B, meilleure sera la qualité. » (Rosenthal, 2003)

Le conseil de M. Rosenthal ne devrait pas être pris à  la légère, vu sa réputation et sa notoriété parmi la communauté des cultivateurs de cannabis.

Les données scientifiques ont montré que d’intenses niveaux de radiations UV-B sont le plus important facteur environnemental unique pour développer des variétés de cannabis avec de hautes propriétés narcotiques. Le stress environnemental des radiations UV-B, couplée avec les sélections flagrantes réalisées par la race humaine, ont résulté en des variétés de cannabis avec de grandes quantités de la principale molécule psychoactive delta-9-THC.

Il semble qu’aujourd’hui, les breeders de cannabis sont concentrés principalement sur la sélection artificielle, avec peu ou aucune étude des facteurs environnementaux qui pourrait affecter la voie biosynthétique, le taux, et le ratio des différents cannabinoïdes.

L’auteur n’a pas connaissance de breeders modernes qui essayeraient de donner à  leurs plantes d’intenses niveaux de radiations UV-B, bien qu’il semble que ce fut le cas de cultivateurs dans un lointain passé.

Avec la quantité de variétés de cannabis hautement narcotiques et de haute qualité disponibles aujourd’hui, il semble que la dernière étape pourrait être d’apporter à  la plante une dose supplémentaire de lumière UV-B équivalent à  un environnement de culture en haute altitude, pour développer complétement la voie biosynthétique du THC avec peu ou pas de CBD impliqué.

Le manque de radiations UV-B dans les environnements de culture du cannabis peut affecter la puissance de la psychoactivité, car la plante ne sera pas aussi narcotique que si elle avait reçu un niveau quantifiable d’UV-B dans sa lumière. Du cannabis de haute puissance peut être cultivé sans radiations UV-B grâce à  l’intense sélection humaine sous ce type de lumière, bien qu’il semble que la majorité des variétés cultivées aujourd’hui sont originaires de régions avec une forte intensité d’UV-B.

Les radiations UV-B représentent le stress environnemental le plus efficace pour augmenter la puissance psychoactive du cannabis.

En fait, c’est évolutionnaire, et à  travers les années, aux côtés de la main de l’homme, il a joué le rôle le plus important dans le développement du cannabis avec de grandes quantités de THC. Les mots de David Pate peuvent très bien conclure cet article quand il écrit :

« Cette étude a été réalisée en tant que thèse de bibliothèque, à  cause des restrictions s’appliquant même sur la recherche scientifique de ce génie. Néanmoins, les limites approximatives des questions possibles sur ce phénomène ont maintenant été atteintes. Des réponses concluantes aux nombreuses questions restantes demanderont de prudentes expérimentations contrôlées » (Pate, 1979)

Auteur : BobbyDigital
Traduction : leMarcel

https://www.thcfarmer.com/community/thr … bis.19353/

Dernière modification par Mister No (31 août 2016 à  09:47)


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