La brigade des stups "Sos overdoses" a Paris

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DJINS homme
Banni
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114 messages
Bonjour,

Cet article du monde sur les overdoses à  Paris m'intéresse beaucoup, j’aimerais savoir ce qui se dit, quelqu'un a accès à  l'article entier svp?

http://www.lemonde.fr/sante/article/201 … 51302.html

« L'esprit, c'est comme un parachute. Ca marche mieux quand c'est ouvert. »

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pierre
Web-Administrateur
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17505 messages
Cet article du monde est une honte. C'est une pub pour la brigade des stups..... je vous laisse juge... j'ai changè le titre qui est de même tonneau....


Un soir de l’automne 2013,  ­Caroline, 22 ans, rejoint l’appartement parisien de son petit ami avec une bonne nouvelle : elle vient de décrocher son premier emploi chez un joaillier. Ils achètent une bouteille de vodka et se procurent un gramme de MDMA, poudre cristalline qui favorise l’empathie et l’humeur festive, également connue sous le nom d’ecstasy. Au milieu de la nuit, après avoir avalé plusieurs « parachutes » (façon de consommer la MDMA qui consiste à  enrouler la poudre dans une feuille à  rouler, puis à  l’avaler avec un verre d’eau) de cette drogue de synthèse, la jeune femme meurt d’une hyperthermie.

La capitaine Floriane B., 36 ans, chef adjointe du groupe Surdoses de la brigade des stupéfiants, se rend sur place. « En découvrant ce genre de scène, confie-t-elle, on est frappé par l’odeur forte, indéfinissable, des corps sans vie et par les plaques vineuses que la lividité cadavérique laisse sur la peau. Les restes de la soirée, eux aussi, sont impressionnants : sachets de poudre, mégots, bouteilles… » Au bout de quelques semaines, l’enquête conduira Floriane B. jusqu’à  Beauvais, où un trafic de MDMA sera démantelé.

Lire aussi :   La MDMA, la « drogue de l’amour », fait son retour en Europe

Il y a vingt-cinq ans, les personnes victimes d’une réaction mortelle aux stupéfiants ne ressemblaient en rien à  Caroline. Il s’agissait pour l’essentiel d’héroïnomanes désocialisés. Chaque année, environ cent cinquante d’entre eux étaient retrouvés morts à  Paris, parfois sur la bourre sale d’un matelas ou dans les vapeurs chimiques d’une sanisette. « C’était une hécatombe », se souvient le major Yvan C., qui officie depuis un quart de siècle au 36 quai des Orfèvres. Pour enquêter sur ces décès, une structure inédite a été créée en 1991 au sein de la brigade des stupéfiants : le groupe Surdoses.

PRODUITS ASSOCIÉS À LA FÊTE
Au cours de la même décennie, grâce à  la mise en place des traitements de substitution à  l’héroïne, les morts par overdose ont connu une baisse spectaculaire. Mais d’autres drogues ont parallèlement gagné du terrain, comme la cocaïne ou la MDMA. Aujourd’hui, les victimes parisiennes sont à  la fois moins nombreuses – une vingtaine par an – et mieux insérées socialement : des journalistes, des conseillers financiers, des professeurs…

« Bien sûr, il y a encore des marginaux, nuance  ­Floriane B., mais ils ne sont plus majoritaires. L’an dernier, nous avons eu le cas d’un étudiant en école de commerce. Il avait pris de la cocaïne, bu de l’alcool, passé une nuit blanche, et soudain son cœur a lâché. Les parents ont déclaré que leurs fils ne touchait pas à  ce type de drogue. Ce qui était probablement vrai deux jours plus tôt. Personne n’est à  l’abri. »
Mourir d’une ligne de cocaïne ou d’un « parachute » de MDMA ? Les consommateurs – réguliers ou occasionnels – sont rarement conscients des risques qu’ils courent. « Ces produits stimulants sont associés à  la fête, on en soupçonne moins les effets néfastes, indique le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation médicale et toxicologique à  l’hôpital Lariboisière, à  Paris. Il n’existe pas de dose standard pour les substances illicites. Tout dépend de la vulnérabilité individuelle. J’ai vu un homme survivre à  l’ingestion de cinquante pilules d’ecstasy – il  ­s’agissait d’une tentative de suicide –, et un autre mourir pour en avoir avalé une seule. A l’exception des opioïdes, comme l’héroïne ou la méthadone, les quantités consommées sont rarement les seuls déterminants. La cocaïne, même à  petite dose, peut entraîner un décès par troubles cardiaques, tout comme la MDMA par hyperthermie et défaillance multiviscérale. »

Lire aussi :   L’ecstasy de retour dans le milieu festif

En France, le nombre de ces décès est globalement sous-estimé. Ceux qui surviennent à  l’hôpital ne font pas tous l’objet d’une déclaration administrative, pourtant obligatoire. « Les médecins sont submergés par la paperasse… », soupire le professeur  ­Mégarbane dans un bureau encombré de dossiers, piles multicolores où se cachent de grandes addictions.

PRODUITS DE COUPE RAREMENT TOXIQUES
Kamel, 28 ans, gagne sa vie en livrant de la cocaïne à  domicile dans le nord de Paris. Conscient du risque mortel qui plane sur ses clients, il tient à  se justifier : « Je n’oblige personne à  acheter ma marchandise. Et je n’en vends qu’aux adultes. Ceux qui abusent du produit, je les mets en garde. Parfois, je refuse même de les servir. C’est mieux pour tout le monde : les gros toxicos attirent des problèmes. » Kamel sait la peine qu’il encourt si un consommateur vient à  mourir. « J’ai un pote qui s’est fait serrer par le groupe Surdoses, dit-il dans un haussement d’épaules. On lui a mis cinq piges pour homicide involontaire et trafic de stupéfiants. C’est des délits, pas des crimes, ça reste en correctionnelle. »

Préférant changer de sujet, il exhibe sa dernière innovation marketing, un SMS destiné à  sa clientèle : « C Kamel. Dispo avec la foudre ! 60 € le gr. 2 acheté [sic], 1 offer [sic]. Ponctualité aux RDV. » Ses yeux pétillent derrière le verre de ses lunettes : « Eh ouais, il y a une putain de concurrence sur le marché ! »

A la brigade des stupéfiants, je n’ai entendu parler que d’un cas de coupe avec un produit toxique : une héroïne coupée avec de la mort au rat. L’exception fatale…
Le jeune dealeur assure ne rien ajouter à  sa cocaïne, qui serait pure à  50 %. Il ne sait pas grand-chose des produits de coupe, sinon qu’ils sont en général inoffensifs. Affirmation que le chef du groupe Surdoses, le commandant Patrick N., ne dément pas : « Il est rare de trouver des substances toxiques avec la came. Les dealeurs cherchent avant tout à  fidéliser leurs clients. A la brigade des stupéfiants, je n’ai entendu parler que d’un cas : une héroïne coupée avec de la mort au rat. L’exception fatale… Le plus souvent, la came est rallongée avec de la caféine, du paracétamol ou des laxatifs. » Certains produits de coupe peuvent toutefois avoir de graves effets secondaires. C’est le cas du lévamisole, médicament vétérinaire souvent présent dans la cocaïne vendue en France. Il arrive que ce pesticide utilisé contre les vers intestinaux chez les porcins provoque des troubles hématologiques et des nécroses de la peau.

Par une pluvieuse soirée d’automne, les sept membres du groupe Surdoses quittent le 36 quai des Orfèvres pour déployer un dispositif de surveillance autour d’un « cocaïne call center ». « On utilise ce terme pour les réseaux organisés comme des plateformes d’achat, avec une centrale téléphonique et des livreurs », précise le major Yvan C. C’est le décès d’un jeune consommateur, quelques mois plus tôt, qui est à  l’origine de l’information judiciaire. Les enquêteurs prévoient de suivre le livreur et d’identifier une partie de ses contacts. Equipés de talkies-walkies et de pistolets Glock, ils gagnent le Nord parisien à  bord de véhicules banalisés. D’ordinaire, les policiers en civil sont faciles à  repérer : baskets, jean, nuque raide. Les membres du groupe Surdoses font curieusement exception : la capitaine Floriane B. ressemble à  une étudiante ; le commandant Patrick N., à  un artiste-peintre mélancolique ; et le major Yvan C. à  un professeur de maths un peu distrait. De plus près, pourtant, ils ont tous le même regard aigu et intrusif : un œil sur l’interlocuteur, l’autre en retrait, à  la recherche d’un mensonge ou d’une intention suspecte.

Lire aussi :   Drogue au travail : les tests salivaires autorisés, sous conditions

PARIS, UN CAS À PART
Aux abords du 19e arrondissement, Patrick N. prend en filature une Peugeot 205 délabrée. « Les trafiquants ne sont pas tous des Pablo Escobar, souffle le chef de groupe. Celui-là , c’est un bras cassé qui deale avec la voiture de sa tante. J’en connais qui n’ont même pas de véhicule. Ils font leurs livraisons avec Heetch, l’application de covoiturage nocturne… Quand on les interpelle, la plupart d’entre eux n’ont pas trois sous de côté. Ils vivent au jour le jour. » La 205 mène les policiers à  un bar-restaurant des Hauts-de-Seine. Floriane C. est envoyée en éclaireuse. Une ambiance bon enfant règne dans l’établissement, où des jeunes boivent du thé autour de jeux de société. La capitaine de police envoie des SMS à  ses collègues pour les renseigner sur l’« objectif ». Une table voisine lui propose une partie de Pictionary. Elle décline, prétextant une grande fatigue. Dehors, Yvan C. et Patrick N. finissent d’équiper la 205 d’un système de géolocalisation. Dans deux ou trois semaines, les enquêteurs auront assez d’éléments pour « taper » (démanteler) la plateforme d’achat.

En France, une nouvelle drogue apparaît chaque semaine. Principalement des psychostimulants qui s’achètent en ligne
« Voir fleurir un objectif » (voir apparaître un suspect), « zombards » (écoutes), « bécaner une GAV » (taper le procès-verbal d’une garde à  vue) : le quotidien du groupe Surdoses est à  lui seul une aventure lexicale, faite d’acronymes et d’expressions à  la fois crues et imagées. Quant au langage de la rue, les policiers s’y initient lors des innombrables conversations téléphoniques qu’ils interceptent. « Certains suspects passent plus de deux cents appels par jour, déplore Floriane B. Et pas toujours pour dire des choses essentielles… J’utilise le site du Dictionnaire de la zone pour m’y retrouver. » Le major Yvan C., lui, étonne parfois ses enfants en lançant d’impeccables traits d’argot.

Le groupe Surdoses doit s’adapter à  un environnement qui évolue très rapidement. En France, une nouvelle drogue apparaît chaque semaine. Principalement des psychostimulants qui s’achètent en ligne. En 2013, ces nouveaux produits de synthèse (NPS) ont fait une entrée remarquée dans les statistiques du groupe. « Ils sont responsables d’environ trois ou quatre décès par an, observe le brigadier Fabrice L., 35 ans. On a presque toujours affaire à  des cathinones de synthèse – 3-MMC ou 4-MEC – consommés par des adeptes de chemsex, pratique gay qui mêle sexe et psychotropes. » Comme pour les autres dossiers, les analyses en laboratoire font souvent état de mélanges aléatoires : 3-MMC et cocaïne, ou encore 4-MEC et GHB (la drogue dite « du violeur »).

Les NPS représentent désormais 15 % des enquêtes du groupe. « Ils sont en hausse, souligne le commandant Patrick N., comme la cocaïne depuis dix ans, qui est aujourd’hui impliquée dans 35 % de nos affaires, à  égalité avec les opioïdes. » Ces ratios – qui ne valent que pour Paris intra-muros – s’écartent de la moyenne nationale, où les opioïdes demeurent très largement majoritaires. « Si la capitale forme un cas à  part, c’est peut-être parce que toutes les drogues y sont disponibles, suppose Floriane B. Ces chiffres, de toute façon, n’indiquent que des tendances. Ils sont surtout utiles pour la prévention, qui reste le meilleur moyen d’éviter les accidents. » Là  où le groupe Surdoses intervient, la prévention a, malheureusement, déjà  perdu son auditoire.

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ji air
mutafukaz
Inscrit le 10 Jan 2010
572 messages
Ah la brigade overdose à  Paris, tout un "poème".
Cette brigade a été crée pour réagir à  chaud à  l'occasion d'une OD fatale et
profiter ainsi du désarroi des proches pour leur faire cracher le morceau afin de. remonter
le dealer "assassin" et le faire plonger bien comme il faut.
Imagine ton copain ou ta copine meurt d'une OD, tu es évidemment effondré
et nos fins limiers vont exploiter ta détresse et parfois ta rage pour obtenir
des infos. Dans ce cas de figure les gens parlent volontiers.
Mais cette brigade avait au milieu des années 90 une autre fonction, la surveillance
des associations d'usagers et d'autres organisations anti-prohibitionistes .
Le CIRC était un peu leur chouchou mais ils "aimaient" bien ASUD aussi.
C'est dans ce cadre que j'ai eu le privilège de faire leur connaissance, ils m'avaient convoqué
en tant que responsable d'ASUD pour m'interroger.
Je me suis retrouvé en tête à  tête avec 3 inspecteurs, des pures caricatures de flics bêtes et méchants.
J'ai eu droit aux menaces et aux insultes et à  devoir écouter un discours ouvertement raciste et homophobe.
En gros leur discours c'était que les pédés, les toxicos, NTM (si!) et les avocats pourrissaient notre société,
que notre mouvement était financé par les cartels et je vous en passe et des meilleures.
Quelle charmante après-midi j'ai passé en leur compagnie, vous imaginez je pense.
Pas de bol pour eux, on a alerté la presse et le lendemain Libération publiait un article
qui dénonçait leurs méthodes et leur discours. Et bien cinglant l'article!
En plus ces abrutis avaient fait du zèle et commis une erreur fatale, ils étaient aller faire chier
un député MRG qui nous avait  avait soutenu. Le député les a foutu dehors et s'en est plaint officiellement.
Et on plus jamais entendu parler de cette équipe de gogols.
Ben oui faut pas déconner avec un député, avec un zig du CIRC ou d'ASUD tu peux te lacher mais avec
un député c'est plus la même du tout.

j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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Fino homme
Banni
Inscrit le 22 Apr 2016
114 messages
À Pierre,  administrateur de psychoactif.
Pierre,  pourquoi cet article est une honte,  selon vous ?
Vous avez eu vous aussi votre papier sur le journal le monde. "un monde cent drogues" dans lequel vous avez pu donner VOTRE point de vu sur le sujet.

Je vous ai posé quelques questions d'ailleurs à  ce sujet d'actualité,  sur le forum et en pv.
Aucune réponse de votre part.. 

De mon point de vu on est allé un peu trop loin sur psychoactif,  et dans la société en général,  à  propos de la démocratisation des drogues. Tout ça me semblait dangereux et presque irréelle.
Puis je me suis posé des questions,  pourquoi on laisse faire cela?  est-ce ce vraiment bon pour la société ? quel en est la finalité etc...
Désormais je crois que je commence à  comprendre qu'on s'est fait baiser,  on a laissé faire tout ça à  l'extrême,  dans le but de diviser les gens. L'extrême d'un côté engendre une réponse extrême de l'autre.

Pierre j'ai bien l'impression qu'on vous "a laissez faire" (entre autres) votre promo des drogues, dans le but de foutre le bordel.
Et j'espère que vous êtes juste un" naïf prit au piège",  sinon ça va loin,  très loin dans la perversion.

Merci de répondre cette fois ci.

Dernière modification par Fino (06 janvier 2017 à  11:39)

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Yog-Sothoth
Hackeur Vaillant
Inscrit le 18 Apr 2016
1029 messages

Fino a écrit

Pierre j'ai bien l'impression qu'on vous "a laissez faire" (entre autres) votre promo des drogues, dans le but de foutre le bordel.

On ne fait pas la promo des drogues, on fait la promo de la réduction des risques, et on ne le fait certainenent pas juste pour foutre le bordel. Compte tenu des efforts de l'association psychoactif, constituée uniquement de bénévoles, pour donner une information objective aux usagers afin qu'ils évitent de se foutre en l'air connement, je trouve ton propos à  la limite de l'insulte.

Prendre de la drogue, c'est dangereux et personne ici ne dira le contraire (risque d'overdose, produits de coupe nocifs, VIH, hépatites, toussa toussa...). On n'est certainement pas là  pour faire de l'incitation à  l'usage (d'ailleurs, c'est illégal et si c'était le cas, PA aurait été fermé depuis longtemps). Par exemple, c'est pas parce qu'on écrit un psychowiki sur comment faire une injection correctement qu'on encourage les gens à  se shooter. D'ailleurs, le psychowiki suur l'injection précise bien que le but n'est pas de faire de l'incitation à  l'usage, mais de donner une information objective aux gens qui sont concernés. Je tiens quand même à  vous rapeller que la charte du forum est très claire :

Charte de Psychoactif a écrit

Ce forum n'est pas un lieu d'échange ou de demande de plan "came" ou de produits.

Ça, c'est typiquement un effet pervers de la prohibition : Dès qu'on commence à  parler de réduction des risques, on est tout de suite accusé « d'incitation à  l'usage ».

Je suis d'ailleurs fort surpris d'entendre de tels propos tenus par un consomateur, même occasionnel, de RC quand on connaît les risques associés à  ce genre de consomation (ou pas d'ailleurs : certains RC sont trop récent pour qu'on puisse avoir du recul sur les risques liés à  leur conso).


Fino a écrit

Puis je me suis posé des questions,  pourquoi on laisse faire cela?  est-ce ce vraiment bon pour la société ? quel en est la finalité etc...

La valeur dissuasive de la prohibition, juste, ça ne marche pas. Quel que soit la force de l'interdit et des peines encourues, ça ne dissuadera pas les consomateurs (ni les dealers). Donc face à  ce constat, on fait quoi ? On les laisse dans leur merde face aux risques qu'ils encourent, parfois par simple ignorance, en mode « Après tout, c'est leur problème » ? Parce que ça, c'est un vrai problème de santé publique et la loi telle qu'elle est fichue aggrave ce problème en empêchant les consomateurs de prendre soin d'eux même.

Dernière modification par Yog-Sothoth (06 janvier 2017 à  14:22)


Il existe ici des tuto détaillé sur le DeepW. Je ne répond pas aux MP de ceux qui ne les ont pas lu.

ECC: C94BCD0576D57A0CA3794151ED410079F18D2ED8
RSA: 0A0279F87BDD585E90653DE8B6E90802FF520AFE

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groovie
Adhérent
Inscrit le 13 Feb 2016
5107 messages
C'est vraiment triste comme message Fino.  Tu as vraiment pas compris le principe du site en plus , c'est insultant et complètement faux comme accusations.


la "promo" des drogues ...sur CE forum... t'es  sérieux là ? Où est l'apologie alors.. où est l'incitation? 
au contraire on ne fait que rabâcher à  consommer mieux ...donc souvent moins que plus wink

Faciliter, sécuriser, simplifier l'usage ce n'est PAS une chose négative. ça évite la désinformation, les légendes urbaines, les risques sanitaires/overdose etc
La RDR sauve des vies, l'information est l'une des choses les plus importantes pour les usagers. L'information doit être accessible à  TOUS.  Cacher le savoir en matière de drogues, c'est un choix catastrophique.

Il y aura TOUJOURS un usage de drogues légales ou non, c'est codé dans les gènes de notre civilisation. Alors autant que la consommation soit fait proprement, en sécurité.
Je t'invite chaleureusement à  revoir les bases et principes de la rdr...avec Mamie !



amicalement
groovieeeeeeee

Dernière modification par groovie (06 janvier 2017 à  15:46)


Analyse de produits psychoactifs aux effets indésirables ou inhabituels et de manière anonyme, gratuite et par courrier. modos@psychoactif.org
https://www.psychoactif.org/sintes
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Fino homme
Banni
Inscrit le 22 Apr 2016
114 messages
Ok vous prenez mon avis comme une insulte,  libre à  vous.

Heureusement que je suis moi-même consommateur,  peut-être que cela limite vos préjugés.

Suis je le seul à  voir les choses de façon objective ??

Réduction des risques... LOL
On verra bien ou tout ça nous mènera...  J'espère avoir tort.

Dernière modification par Fino (06 janvier 2017 à  17:34)

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Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite
Inscrit le 07 Sep 2007
5581 messages

Fino a écrit

Je vous ai posé quelques questions d'ailleurs à  ce sujet d'actualité,  sur le forum et en pv.
Aucune réponse de votre part.. 
[...]
Merci de répondre cette fois ci.

Tu rentres souvent chez les gens pour leur poser des questions inintéressantes, et exiger des réponses?

Fino a écrit

Désormais je crois que je commence à  comprendre qu'on s'est fait baiser,  on a laissé faire tout ça à  l'extrême,  dans le but de diviser les gens. L'extrême d'un côté engendre une réponse extrême de l'autre.

Pierre j'ai bien l'impression qu'on vous "a laissez faire" (entre autres) votre promo des drogues, dans le but de foutre le bordel.
Et j'espère que vous êtes juste un" naïf prit au piège",  sinon ça va loin,  très loin dans la perversion.

http://www.pensacolafishingforum.com/attachments/f70/11083d1284786197t-grab-shovel-tin-foil-hat-625p-jpg

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ElSabio homme
Antifa...narchiste
Inscrit le 02 Dec 2016
1288 messages
Bonsoir,


Je m'intercale dans la conversation, veuillez m'excuser si ça dérange.
@Fino : Je ne comprends pas le sens de ta démarche, que veux-tu démontrer exactement ? Pour quelqu'un qui se prétend "du bon coté de la barrière", je ne vois pas ce que tu critiques sur ce forum, il ferait l'apologie des drogues ? Et c'est tout ? Tu n'as pas dû saisir tous les aspects positifs de celui-ci, sans parler de la RdR, tu as des milliers de conseils pratiques sur l'usage (certes) mais aussi ce qu'il faut faire et ne pas faire quand on utilise telle ou telle substance et également de l'aide dans la démarche de traitement de substitution et de sevrage, le forum ne se résume pas à  un catalogue sur les drogues, il ne faut pas regarder par le petit bout de la lorgnette, tu donnes l'impression d'être pro-prohibition.

Il serait bien d'expliquer et surtout développer ta/tes critique(s), par respect des UD et des visiteurs, tu fais une mauvaise pub aux personnes qui travaillent pour que les UD ne se sentent plus seuls et aient un espace de connaissance et de conseils en RdR, bref, un forum à  eux.


Bien amicalement.

« La liberté des autres, étend la mienne à l'infini ».
Mikhaïl Bakounine

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Fino homme
Banni
Inscrit le 22 Apr 2016
114 messages
Mammon :
"Tu rentres souvent chez les gens pour leur poser des questions inintéressantes, et exiger des réponses ?"

Ok parce que tu connais, évidemment, la nature des questions que j'ai envoyé à  Pierre,  en pv ?

Sinon oé l'humour facile,  à  2 balles
Reputation de ce post
 
Pas besoin; si ça avait été intéressant, il t'aurait répondu. CQFD /MT

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Fino homme
Banni
Inscrit le 22 Apr 2016
114 messages
Elsabio,  tout d'abord pour moi il n'y a pas de bon ou de mauvais côté de la barrière.

Je suis consommateur et passionné par la recherche thérapeutique depuis plus de 10ans.
Je suis passé par plusieurs forums dont psychonaut de 2008 à  2014. Je connais très bien le sujet (pour le "petit bout de la lorgnette).

Je vais essayer de prendre le temps pour développer mon opinion,  ça va être long et complexe mais je vais essayer.
En attendant svp soyez tolérant.

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groovie
Adhérent
Inscrit le 13 Feb 2016
5107 messages

Ok vous prenez mon avis comme une insulte,  libre à  vous.

Tu me vouvoies ou tu crois que je suis le porte parole de psychoactif? dans les deux cas c'est plutôt ridicule.
je trouve ça insultant de penser que ce forum fait en sorte d'augmenter la consommation des drogues et que c'est son objectif premier. Personne sur terre ne voudrait augmenter la conso, a part les dealers. Et encore

Je vais essayer de prendre le temps pour développer mon opinion,  ça va être long et complexe

Si tu prends le temps pour développer une critique constructive , avec des arguments et des exemples, ce serait plus appréciable que "ça". Pour l'instant c'est...pas très convaincant

Je t'invite à  lire cette page si tu veux en savoir + sur l'association "qui sommes nous" https://www.psychoactif.org/forum/Psych … -nous.html

Dernière modification par groovie (07 janvier 2017 à  13:16)


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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
17505 messages
Fino,

Je ne développerais pas une réponse sur le fond ici, pour cela vous n'avez qu'a lire mon blog que vous connaissez apparemment si bien....

Mais si vous pensez que je suis tout seul à  développer et soutenir ce site et à  avoir ses idées "saugrenues" sur la réduction des risques, vous vous trompez lourdement.

La réduction des risques est une politique d'Etat depuis 2004, avec une redefinition en 2016.

Pour ce qui concerne Psychoactif, nous sommes une équipe de presque 15 personnes bénévoles à  nous occuper du site journalierement depuis plus de 10 ans !

Nous travaillons et sommes soutenus par les grandes associations du secteur, la Fédération Addiction, la Fédération d'addictologie.... (voir notamment le livre "Femmes et addictions", auquel nous avons contribué avec tous les temoignages du forum Femmes)

Nous sommes reçu au ministère de la santé et à  la Mildeca, pour notre expertise su sur internet, l'autosupport, la réduction des risques, les NPS, le deep web... Et nous sommes reconnus par les pouvoirs publics, qui dernièrement, nous ont attribué une subvention pour que les modérateurs et les animateurs se forment en continue pour etre le plus pertinent possible sur cette plateforme.

Donc j'ai quand meme bien l'impression que vous etes dans votre délire, que vous ne voulez surtout ne pas en sortir. Etre usagers de drogue ne protège malheureusement de rien et surtout pas de l'ignorance...

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coluche homme
Psycho sénior
Inscrit le 19 Jun 2016
953 messages
C'est quand même assez '' comique '' de lire que tout les ans les drogues font leur retour en France .
Les drogues on toujours existé et existeront toujours ...
Encore du sensationnel à  la mords moi le noeuds. ...

Les psychiatres, c’est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j’en suis fier.”

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Petit conton homme
Petit coton
Inscrit le 07 Apr 2016
1632 messages
Oui tu genre

"Les nouvelles drogue encore plus dangeureuses "

Et tu coup messieurs tous le monde y crois dur comme fer et pourtant que de la desinformation qui ne fait aggravais la vie des usagers

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coluche homme
Psycho sénior
Inscrit le 19 Jun 2016
953 messages
Encore plus dangereuse ! Forcément car énormément couper. ..  sans aucun suivie de contrôle de qualité ni rien . Tout sa parce que c'est interdit . Vive la prohibition

Les psychiatres, c’est très efficace. Moi, avant, je pissais au lit, j’avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j’en suis fier.”

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ji air
mutafukaz
Inscrit le 10 Jan 2010
572 messages

Fino a écrit

Heureusement que je suis moi-même consommateur,  peut-être que cela limite vos préjugés.

ben non, pas vraiment mon petit fino

faire usage de drogues n'a jamais préservé personne de la connerie

et pour les usager de drogues, ça va bien merci, on a déjà  notre cota d'abrutis

halala fino pas trop fino à  la finale


j'ai trouvé la vérité, et elle est simple: la vie est étonnante.

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
12273 messages

Fino a écrit

Heureusement que je suis moi-même consommateur,  peut-être que cela limite vos préjugés.

Ben, pas du tout pour être franc. Et tout à  fait en accord avec ji air qui a commenté juste au-dessus.

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