Bonjour à tous, j'ouvre cette discussion pour faire appel à vos connaissances. Je cherche à comprendre comment il est possible d’être testé négatif à un dépistage de drogues (voir ci-dessous), après avoir consommé 60 mg d’Oxycodone et 50mg de Méthylphénidate (Ritaline) moins de 8h avant ?
Pour vous expliquer le contexte (je reste vague volontairement), un samedi soir je rentrais d'un annif avec deux potes dans ma voiture. Je me fais contrôler par la police dans un pays frontalier. Je n'avais pas bu, mais j’avais pris des stupéfiants plus tôt dans la journée. La voiture sentait l'
alcool à cause de mes potes qui étaient ivres et qui avaient bu alors que je conduisais.
On me fait souffler dans l'alcotest : négatif. Frustré, le policier fait du zèle et nous passe tous au dépistage de stupéfiants. D’abord avec un test de salive. Le résultat est négatif pour moi, par contre mes potes sont positifs au
Cannabis, et à d’autres produits. Ils leur passent les pinces et les jettent dans le fourgon. Je les suis au poste où je subis un dépistage par les urines.
Vers 20h je fais pipi dans un flacon de 100 ml qui est envoyé à un labo le soir même. Quelques jours après je reçois par la poste un rapport avec les résultats : à mon grand étonnement, mais quand même soulagé, tout est négatif !
Sur le papier que j’ai reçu il est écrit que : "La recherche des différentes molécules éventuellement présentes dans les urines s'effectue par une méthode immunoenzymatique (EMIT) :
Les groupes de drogues recherchées sont :
(Entre parenthèses les limites de détection)
-
CANNABIS (limite de 50ng/ml en Delta 9
THC-COOH)
-
OPIACES (limite de 300ng/ml en
Morphine)
-
AMPHETAMINES (limite de 1 micro g/ml en
Méthamphétamine)
-
COCAINE (300ng/ml en Benzoylecgonine)
-
METHADONE (300ng/ml en
Methadone)
- BARBITURIQUES (300ng/ml en Sécobarbital)
-
BENZODIAZEPINES (300ng/ml en
Oxazepam)
-
MDMA XTC (500ng/ml en
MDMA)
Dans les 24h qui ont précédé le test j'avais consommé les médicaments suivants :
-
Oxycodone : 60 mg vers 12h, par voie rectale, en
plug (comprimés écrasés finement dans un pilon, dilués dans 20ml d'eau)
- Méthylphénidate (Ritaline) : 50 mg vers 12h aussi, en
plug.
-
Zopiclone : 15 mg, la nuit vers 1h30, voie orale.
-
Lyrica (Prégabaline) : 300 mg, la veille vers 21h30, voie orale.
Au moment de pisser dans le flacon je me souviens que je sentais encore clairement les effets des
opiacés et du Méthylphénidate.
A cette époque je consommais régulièrement depuis 2 ans et demi, les molécules suivantes :
-
Opiacés :
Oxycodone,
Hydromorphone, Dihydrocodéine,
Tramadol. A des doses différentes. Principalement de l'
Hydromorphone au début, du
Tramadol parfois, et dernièrement uniquement de l'
Oxycodone. Toujours par voie rectale, sauf au tout début.
-
Ritaline : tous les jours, depuis 3 semaines, en
plug.
-
Zopiclone : quasi toutes les nuits, à des doses entre 7,5 et 22,5 mg, toujours oralement.
-
Lyrica : tous les soirs, 3-4h avant le dodo, à des doses entre 150 et 450 mg.
(Ces médicaments proviennent d'une source sûre, je n'ai absolument aucun doute sur leur qualité)
Je préfère la méthode du
plug car j'ai horreur des aiguilles, cette voie permet de me soulager plus rapidement et d'optimiser les effets, tout en limitant les risques "sanitaires".
A la
base les
opiacés, la
zopiclone et le
Lyrica m'ont été prescrit suite à un accident qui m’a occasionné des blessures graves et une longue convalescence à l’hosto. J'ai gardé des séquelles : douleurs neuropathiques chroniques, insomnies, anxiété et dépression.
Je ne comprends pas comment c'est possible que ces résultats soient négatifs, avec ces fortes doses d’Oxy prises régulièrement, j’étais convaincu d’être positif au dépistage !
En me renseignant sur le net j’ai trouvé quelques idées pour expliquer cela :
- Le test était peut-être mal ciblé ? L'
oxycodone est proche de la
morphine dans ses effets, mais ce n’est pas de la
morphine. La
Ritaline a des effets similaires aux amphètes, mais ce n'est pas une amphète. Pareil pour le
zopiclone, mêmes effets, mais ce n'est pas une benzo.
- Peut-être que mon organisme élimine rapidement ces produits ? Surtout que l'échantillon a été pris 8h après.
- Peut-être que la voie rectale rend ces molécules « indétectables » au test urinaire ? Peut-être que ça évite aux produits de passer directement par le foie, évitant la première métabolisation, produisant donc moins de « métabolites » …
C’est un vrai mystère pour moi.
Qu'en pensez-vous ? Comment peut-on expliquer ces résultats ?