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- Voodoo
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- Inscrit le 11 Jun 2018
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Hellow !
Je vous sollicite pour avoir des conseils sur la meilleure attitude à avoir vis à vis de mon amoureux, consommateurs de came.
On est ensemble depuis 6 mois. J'ai 33 ans et lui 29. Je suis consommatrice occasionnelle de prod (MD, C, came), et lui est consommateur occasionnel en ce moment (environ 2 fois par mois), mais ex addict (fume, came) et gros consommateur de prod en général, depuis longtemps.
Il m'a déjà menti 2/3 fois (si ce n'est plus, je sais pas tout ^^) quant à ses conso dernièrement, et c'est là que se pose mon pb : j'oscille en permanence entre la colère, l'agacement et l'inquiétude face au risque qu'il reprenne des conso régulières (tous les jours) ou qu'il me cache ce qu'il peut prendre avec ses potes, et une posture plus apaisée de "jsuis pas sa mère, il est grand il gère, et pi moi aussi de toutes façons je tape de temps en temps donc jpeux rien dire, fous lui la paix etc etc".
D'un côté j'ai je pense pas mal d'a priori et je me dis que je ne peux rien construire avec un mec qui a le nez dedans depuis 15 ans, que c'est trop de risques et de stress pour mon fils et moi, etc etc, que sa santé en a grave pris un coup (trous de mémoire et hallu notamment) et que c'est maaaaaal. D'un autre côté, je me dis qu'on fait des expériences assez chouettes quand on est tous les deux prodés, qu'on gère pas trop mal la descente, qu'il a pas mal de trucs à m'apprendre (je découvre depuis qqs mois seulement), et suffisamment équipé mentalement pour tout arrêter quand il aura décidé...
j'ai l'impression de lui prendre souvent la tête, et lui m'en remercie (peut être juste par diplomatie ^^), il me dit que ça lui évite de replonger...
Bref... avez-vous des retours d'expérience à me faire partager, de vie de couple avec l'un qui tape bcp et l'autre presque pas ? qu'attendez-vous de votre conjoint.e ? quelles attitudes peuvent être les plus néfastes et flippantes (=> entraîner mensonge, fuite...) vis à vis celui qui consomme bcp ?
Je sais pas si je suis trop claire ^^ n'hésitez pas à me demander des précisions.
Dans tous les cas, merci pour le temps que vous prendrez pour me répondre et éclairer ma lanterne :)
La bise !
[au passage, il me lira peut être ^^ Des bisous my love
]
Je vous sollicite pour avoir des conseils sur la meilleure attitude à avoir vis à vis de mon amoureux, consommateurs de came.
On est ensemble depuis 6 mois. J'ai 33 ans et lui 29. Je suis consommatrice occasionnelle de prod (MD, C, came), et lui est consommateur occasionnel en ce moment (environ 2 fois par mois), mais ex addict (fume, came) et gros consommateur de prod en général, depuis longtemps.
Il m'a déjà menti 2/3 fois (si ce n'est plus, je sais pas tout ^^) quant à ses conso dernièrement, et c'est là que se pose mon pb : j'oscille en permanence entre la colère, l'agacement et l'inquiétude face au risque qu'il reprenne des conso régulières (tous les jours) ou qu'il me cache ce qu'il peut prendre avec ses potes, et une posture plus apaisée de "jsuis pas sa mère, il est grand il gère, et pi moi aussi de toutes façons je tape de temps en temps donc jpeux rien dire, fous lui la paix etc etc".
D'un côté j'ai je pense pas mal d'a priori et je me dis que je ne peux rien construire avec un mec qui a le nez dedans depuis 15 ans, que c'est trop de risques et de stress pour mon fils et moi, etc etc, que sa santé en a grave pris un coup (trous de mémoire et hallu notamment) et que c'est maaaaaal. D'un autre côté, je me dis qu'on fait des expériences assez chouettes quand on est tous les deux prodés, qu'on gère pas trop mal la descente, qu'il a pas mal de trucs à m'apprendre (je découvre depuis qqs mois seulement), et suffisamment équipé mentalement pour tout arrêter quand il aura décidé...
j'ai l'impression de lui prendre souvent la tête, et lui m'en remercie (peut être juste par diplomatie ^^), il me dit que ça lui évite de replonger...
Bref... avez-vous des retours d'expérience à me faire partager, de vie de couple avec l'un qui tape bcp et l'autre presque pas ? qu'attendez-vous de votre conjoint.e ? quelles attitudes peuvent être les plus néfastes et flippantes (=> entraîner mensonge, fuite...) vis à vis celui qui consomme bcp ?
Je sais pas si je suis trop claire ^^ n'hésitez pas à me demander des précisions.
Dans tous les cas, merci pour le temps que vous prendrez pour me répondre et éclairer ma lanterne :)
La bise !
[au passage, il me lira peut être ^^ Des bisous my love
]
Dernière modification par Voodoo (12 juin 2018 à 16:20)
Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence.
Anatole France
Hors ligne
Bonjour voodoo,
Alors je peux juste te faire part de mon expérience avec un conjoint anciennement gros consommateur.
Quand je rencontre mon compagnon actuel il me parle du fait qu il a eu beaucoup d addictions ( alcool, c, acides, beuh , peyotl : il n est pas de France mais d un coin du monde où on en trouve), il a fait 2 od, 3 cures et à change de pays pour s extraire de son contexte et moi ....j ai arrête l alcool il y a longtemps, je suis en train d arrêter brutalement les AD (une erreur d ailleurs) et je lui claque la porte au nez.
Il correspond au type de profil que je fuis...par craintes. 10 ans plus tard, on a un poussin^^, il gère ses tendances addictives avec quelques précautions : on ne stocke pas d alcool par exemple même si on boit, c est qu on a pris sur le moment, si il fume , la encore pas de stock etc.
Depuis quelques temps on se fait des trips psychédéliques, espacés dans le temps, et là encore, pas de stock, pour lui comme pour moi d ailleurs, je ne contrôlerai pas forcément.
Voilà chaque expérience est singulière et je vous souhaite plein de dialogues, de compréhension mutuelle et de complicité.
Alors je peux juste te faire part de mon expérience avec un conjoint anciennement gros consommateur.
Quand je rencontre mon compagnon actuel il me parle du fait qu il a eu beaucoup d addictions ( alcool, c, acides, beuh , peyotl : il n est pas de France mais d un coin du monde où on en trouve), il a fait 2 od, 3 cures et à change de pays pour s extraire de son contexte et moi ....j ai arrête l alcool il y a longtemps, je suis en train d arrêter brutalement les AD (une erreur d ailleurs) et je lui claque la porte au nez.
Il correspond au type de profil que je fuis...par craintes. 10 ans plus tard, on a un poussin^^, il gère ses tendances addictives avec quelques précautions : on ne stocke pas d alcool par exemple même si on boit, c est qu on a pris sur le moment, si il fume , la encore pas de stock etc.
Depuis quelques temps on se fait des trips psychédéliques, espacés dans le temps, et là encore, pas de stock, pour lui comme pour moi d ailleurs, je ne contrôlerai pas forcément.
Voilà chaque expérience est singulière et je vous souhaite plein de dialogues, de compréhension mutuelle et de complicité.
J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même
A. Artaud
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- Anonyme1756
- Invité
Hello Voodoo,
Je ne suis pas sûre que cela te sera d'une grande aide mais je vais te faire part de mon expérience.
Quand on consomme excessivement on est parfaitement conscient qu'on prend des risques avec sa santé mais on n'a pas envie de se prendre la tête et de se gâcher la vie avec quelqu'un qui fronce les sourcils ou se permet de juger sa consommation.
C'est comme cela que j'ai passé plus de 10 ans avec un homme qui n'était pas mon genre (non je ne plagie pas Proust
) mais qui supportait toutes mes consommations, le vin, la bière et le tabac et que c'était ultra confortable de mon point de vue. C'était d'autant plus confortable que lui-même ne consommait pas, sauf des AD et d'autres médocs que je n'aurais jamais été tentée de prendre, et qu'avec lui je ne prenais aucun risque d'être entraînée à une surconsommation par rapport à mes tendances spontanées.
Moyennant quoi également, à cette époque j'ai réussi à foirer une tentative d'arrêt du tabac qui semblait pourtant bien embarquée, et je n'ai arrêté l'alcool que l'année dernière.
Alors je suis super partagée sur l'attitude à tenir... L'idéal serait un entre-deux... Accompagner l'autre naturellement et sans pression vers une réduction des consommations pour ne pas pourrir son bien-être présent et favoriser son bien-être futur. C'est tout à fait possible qu'il soit sincère quand il te remercie et te dit que ça lui évite de replonger (même s'il replonge de temps en temps).
En ce qui te concerne, c'est à toi de décider ce que tu peux accepter ou non et de lui en faire part si tu le souhaites, mais pas de lui dire ce qu'il doit faire : s'il n'est pas dans l'état d'esprit de faire ce que tu lui suggères, comment veux-tu qu'il réagisse? C'est agréable de constater que l'autre s'inquiète pour soi, mais s'il exige de soi une chose dont on est incapable la pression peut être insupportable. Et la pression donne envie de consommer... Après, selon la personnalité effectivement cela peut entraîner, mensonges, fuites, ou claquage de porte...
ILE
Je ne suis pas sûre que cela te sera d'une grande aide mais je vais te faire part de mon expérience.
Quand on consomme excessivement on est parfaitement conscient qu'on prend des risques avec sa santé mais on n'a pas envie de se prendre la tête et de se gâcher la vie avec quelqu'un qui fronce les sourcils ou se permet de juger sa consommation.
C'est comme cela que j'ai passé plus de 10 ans avec un homme qui n'était pas mon genre (non je ne plagie pas Proust
) mais qui supportait toutes mes consommations, le vin, la bière et le tabac et que c'était ultra confortable de mon point de vue. C'était d'autant plus confortable que lui-même ne consommait pas, sauf des AD et d'autres médocs que je n'aurais jamais été tentée de prendre, et qu'avec lui je ne prenais aucun risque d'être entraînée à une surconsommation par rapport à mes tendances spontanées.Moyennant quoi également, à cette époque j'ai réussi à foirer une tentative d'arrêt du tabac qui semblait pourtant bien embarquée, et je n'ai arrêté l'alcool que l'année dernière.
Alors je suis super partagée sur l'attitude à tenir... L'idéal serait un entre-deux... Accompagner l'autre naturellement et sans pression vers une réduction des consommations pour ne pas pourrir son bien-être présent et favoriser son bien-être futur. C'est tout à fait possible qu'il soit sincère quand il te remercie et te dit que ça lui évite de replonger (même s'il replonge de temps en temps).
En ce qui te concerne, c'est à toi de décider ce que tu peux accepter ou non et de lui en faire part si tu le souhaites, mais pas de lui dire ce qu'il doit faire : s'il n'est pas dans l'état d'esprit de faire ce que tu lui suggères, comment veux-tu qu'il réagisse? C'est agréable de constater que l'autre s'inquiète pour soi, mais s'il exige de soi une chose dont on est incapable la pression peut être insupportable. Et la pression donne envie de consommer... Après, selon la personnalité effectivement cela peut entraîner, mensonges, fuites, ou claquage de porte...
ILE
- Voodoo
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Merci pour vos réponses :)
J'essaie de passer outre et de me dire que ce n'est pas la came qui définit ce qu'il est et ce que j'aime chez lui. Pi là ce matin, je recommence à angoisser... Bref.
Il faut que je trouve mon et notre point d'équilibre sur ce sujet, sans pour autant consommer autant que lui juste pour ne pas me sentir exclue de sa bulle...
J'essaie de passer outre et de me dire que ce n'est pas la came qui définit ce qu'il est et ce que j'aime chez lui. Pi là ce matin, je recommence à angoisser... Bref.
Il faut que je trouve mon et notre point d'équilibre sur ce sujet, sans pour autant consommer autant que lui juste pour ne pas me sentir exclue de sa bulle...
Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence.
Anatole France
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- Shaolin
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Salut Voodoo,
Dis lui franchement les choses :) Explique lui que tu n'as rien contre les consommations de drogues, s'il n'y a pas trop d'abus. Et que si abus il y a, tu aimerais être un minimum au courant, et pouvoir l'aider s'il le désire.
Dis lui bien que ce n'est pas pour le fliquer, mais plutôt pour savoir exactement ce qu'il en est, afin d'éviter de te faire des films et d'extrapoler la situation.
Parle lui de ce que tu ressens et de tes inquiétudes, sans juger ni faire culpabiliser, et il devrait t'entendre, vu la relation que tu nous décris.
J'ai menti des mois et des mois à mon homme sur mes consommations, pensant le protéger. Et au final, ce sont mes mensonges, et ce qu'il a pris pour un manque de confiance en lui, qui lui ont fait le plus de mal.
Mais je l'ai compris bien tard (j'ai un homme peu bavard, en particulier sur ses sentiments)
C'est pour ça que tu ne dois pas hésiter à parler avec lui et lui dire que tu préfères la vérité au doute, même si la réalité est difficile.
Prenez soin de vous
Dis lui franchement les choses :) Explique lui que tu n'as rien contre les consommations de drogues, s'il n'y a pas trop d'abus. Et que si abus il y a, tu aimerais être un minimum au courant, et pouvoir l'aider s'il le désire.
Dis lui bien que ce n'est pas pour le fliquer, mais plutôt pour savoir exactement ce qu'il en est, afin d'éviter de te faire des films et d'extrapoler la situation.
Parle lui de ce que tu ressens et de tes inquiétudes, sans juger ni faire culpabiliser, et il devrait t'entendre, vu la relation que tu nous décris.
J'ai menti des mois et des mois à mon homme sur mes consommations, pensant le protéger. Et au final, ce sont mes mensonges, et ce qu'il a pris pour un manque de confiance en lui, qui lui ont fait le plus de mal.
Mais je l'ai compris bien tard (j'ai un homme peu bavard, en particulier sur ses sentiments)
C'est pour ça que tu ne dois pas hésiter à parler avec lui et lui dire que tu préfères la vérité au doute, même si la réalité est difficile.
Prenez soin de vous
Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à toi. Et surtout, vis à fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou. Jacques Brel
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- Voodoo
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- 4 messages
oui c'est ce que je fais, et j'en parle assez souvent avec lui, au risque de le saouler mais tant pis, au moins pas de rancoeur ou de pb qui gonfle pour finir par exploser...
ce que j essaie d'établir, et qui a l'air de lui convenir, c 'est de faire en sorte qu'on consomme ensemble, en mode posé/amoureux/canapé/couette ou teuf, pour garder l'idée du récréatif et non qu'il consomme seul en cachette dès qu'il a une angoisse ou un soucis ou une baisse de moral...
je me dis que de cette manière chacun peut y trouver son compte, en espérant que ça lui suffise...
et effectivement ce qui me blesse ou me met le plus en colère ce ne sont pas ses conso (sauf quand je vois qu'il peut taper 5 g à l'aise en une soirée/nuit, là je trouve ça un peu flippant ^^), mais plutôt les cachotteries, les trucs derrière mon dos, avec ses potes (me sens exclue et gourde, comme une espèce de paternalisme protecteur à deux balles ), pour pas m'enerver ou m'inquiéter alors que ça me gave encore plus.
En tous les cas, c'est cool de pouvoir en parler ici, ça fait prendre un peu de hauteur.
Merci :)
ce que j essaie d'établir, et qui a l'air de lui convenir, c 'est de faire en sorte qu'on consomme ensemble, en mode posé/amoureux/canapé/couette ou teuf, pour garder l'idée du récréatif et non qu'il consomme seul en cachette dès qu'il a une angoisse ou un soucis ou une baisse de moral...
je me dis que de cette manière chacun peut y trouver son compte, en espérant que ça lui suffise...
et effectivement ce qui me blesse ou me met le plus en colère ce ne sont pas ses conso (sauf quand je vois qu'il peut taper 5 g à l'aise en une soirée/nuit, là je trouve ça un peu flippant ^^), mais plutôt les cachotteries, les trucs derrière mon dos, avec ses potes (me sens exclue et gourde, comme une espèce de paternalisme protecteur à deux balles
), pour pas m'enerver ou m'inquiéter alors que ça me gave encore plus.En tous les cas, c'est cool de pouvoir en parler ici, ça fait prendre un peu de hauteur.
Merci :)
Je préfère la folie des passions à la sagesse de l'indifférence.
Anatole France
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