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Introduction
Bonjour à tous,
Le trihéxiphénidyle, donc. Cette chose là est vendue en France sous les noms d'Artane (Libération directe) et Parkinane LP (Libération prolongée). Je commencerais avant toute chose par dire qu'il y a très peu d'infos disponibles en langue Francaise sur cette substance, et qu'outre les ressources anglophones habituelles (Bluelight & Erowid), je n'ai trouvé qu'une seule page faisant état de la consommation récréative de trihéxiphénidyle - celle ci : http://www.esculape.com/medicament/artane-mete.html. Vous pourrez ainsi vous faire une idée, quoique très générale, de la chose.
La deuxième chose importante à préciser est qu'il s'agit d'un produit de type anticholinergique, soit exactement la même "merde" que tout les délirogènes type datura, dyphénidramyne, et dihménhydrate. Malgré les petites différences démarquant celui-ci des autres cités plus haut (notamment le fait qu'il procure, contrairement à ces derniers, un véritable sentiment de "boost" et d'euphorie en début de trip) je répète et répéterais encore, comme bien d'autres avant moi, que les anticholinergique ne sont PAS des produits récréatifs, qu'il est préférable de ne pas y toucher, VITAL de ne pas en consommer dans des circonstances autres que le confort de son domicile, jamais pour faire la fête, et en sachant de préférence ce que l'on y va chercher. Avoir un "sitter" peut également s'avérer utile, sinon indispensable passé certaines doses.
Trip Report
Pour ce premier essai au trihexiphénidyle, ne sachant qu'assez peu à quoi m'attendre, mais dépité de lire la mention "libération prolongée" sur la boite de parkinane, j'entrepris avec difficulté de réduire en poudre les micros-billes contenues dans les gelules de 5mg, et d'en faire des parachutes. Je gobais ces quatre parachutes sur un estomac plein, et sans me départir de mon Xanax du soir (0.50mg).
Produit : Trihéxyphénidyle - Parkinane LP 5mg
Dose : 20 mg au 1er drop + 10mg au 2d drop = 30mg au total.
Taille : 1m89
Poids : 75kg
Lieux : Chambre - Gare - Train - Repas en appartement
Durée totale des effets : 12h
J'avale donc, une heure et des broutilles après avoir mangé, mes quatre parachutes de parkinane, et m'assieds dans mon lit. Je me souviens, en premier lieu, d'une puissante montée d'énergie survenue alors que je regardais un film, une paire d'heure après avoir gobé, suivie d'une envie pressante de faire quelque chose. A ce stade là , la comparaison qui me venait à l'esprit était celle d'un rush de cocaine, qui peut facilement rendre épique le fait de faire enfin une vaisselle qui semblait insurmontable. Je coupe mon film, et m'aventure à écrire. La sensation d'énergie soudaine laisse peu à peu place à une sorte de plateau étrange, comme si mon corps était partagé entre détente totale et tension extrême sans trop savoir de quel côté pencher. Rien de désagréable, mais rien d'agréable non plus dans ce sentiment d'hésitation constante. Puis le produit s'impose, et ce côté "hybride" s'affirme de manière plus satisfaisante : Mon corps est détendu, mais je suis incapable de dormir, mon cerveau se remplit de douzaine de choses que j'oublie aussitôt, je tente de parler a un ami via facebook et oublie la fin de mes phrases à mesure que j'en écris le début, prenant peu à peu conscience que ma mémoire à court terme s'est réduite de façon particulièrement spectaculaire. J'écoute "Raphsody in blue" de Gershwin, avec l'étrange impression de deviner (et donc d'entendre) les notes avant qu'elles ne soient jouées.
Bon sang. Je suis incapable de me rappeler de la fin d'une phrase simple, mais mon cerveau semble vouloir prendre de l'avance sur tout ce qu'il voit, entends, et ressens. Constatant la sécheresse de ma bouche, je mets fin à cette conversation sans queue ni tête et me lève pour aller chercher de l'eau à la salle de bain. De ce passage à la salle de bain, aucun souvenir : je me souviens seulement avoir porté la bouteille à mes lèvres, bu l'eau, et de l'incroyable sentiment de bien être qui à suivi. Je suis dans le couloir, je devine au loin la lumière de la chambre, je déguste mon eau comme du dom-pérignon un temps, et me remets en marche.
J'entre dans la chambre, et ferme la porte derrière moi en répondant nonchalamment au "bonne nuit" qu'un individu viens de me lancer, sans prendre la peine de constater que personne n'a pu me parler : je suis le seul habitant du rez de chaussé.
Dans la chambre, je constate avec satisfaction la présence d'une multitude de chats de toutes couleurs et de toutes races. Ils ronronnent tranquillement, partout, sur les oreillers, sur mon lit, partout. J'en caresse quelques-uns avant de revenir à mon lit en chassant les deux gros matous qui m'empêchent de m'y installer. Une fois mon confort retrouvé, je parviens a rouler une cigarette, et apprécie cet instant nocturne entouré de félins, sans me douter une seconde qu'ils puissent être imaginaires, et sans me demander non plus pour quelle foutue raison autant de chats seraient ainsi apparus. Tout cela est normal, il n'y a aucun problème. Mais petit à petit, les chats disparaissent un par un. Sauf un. Celui qui, étant un chat et étant réel, était bien sensé être là . Il me regarde comme si j'étais le dernier des abrutis, et tout m'apparait alors clairement : les parachutes avalés, le fait que ce chat ait été le seul présent, la conscience d'être sous l'influence d'un produit. J'éclate de rire à l'idée que le chat m'ait regardé caresser du vent pendant une bonne heure. Je regarde l'heure, justement : quatre heures. Je suis venu ici passer les fêtes, et demain, à 10h30, j'ai un train pour Toulouse. Tout fier de ma prise de conscience soudaine, je décide de dormir un peu. Impossibilité totale de fermer l'oeil. Je rallume l'ordinateur, pianote quelques nouvelles incohérences à l'intention du même ami, et laisse ainsi le temps passer jusqu'au petit matin, sans incident notable dont je puisse me souvenir. Et la nuit passe. Et l'heure de se lever pour rejoindre la gare arrive. En me levant, je prends conscience de l'étendue de ma confusion.
Je prends le café au premier étage en compagnie de la personne qui doit me conduire à la gare. Tandis que dure le petit déjeuner, une grande lutte interne s'organise en moi : ne pas répondre aux voix qui me posent des questions si elles ne proviennent pas de gens présents dans la pièce. Ne jamais perdre de vue qu'il n'y a, dans cette pièce, qu'une seule personne en dehors de moi. Je parviens tant bien que mal à m'imposer ces certitudes, et nous montons en voiture.
Le trajet tiens du pur rêve éveillé. On me demanderait mon prénom maintenant, je serais totalement incapable de le décliner sans prendre le temps d'y réfléchir un peu. Je sais quel billet je dois acheter, mais c'est à peut près tout. Arrivé à la gare, je descends de la voiture, salue mon conducteur, et ouvre le coffre pour récupérer mon sac. Mon ami Hugo, à qui j'avais rendu visite à Perpignan quelques jours avant les fêtes, m'aide à porter les affaires dans la gare. Il possède, lui aussi, un sac de voyage. Je le remercie, nous faisons la queue au guichet, achetons nos billets, le train arrive et nous nous installons dedans. Hugo prends place juste en face de moi, dans un compartiment peu fréquenté.
Un bon moment, nous conversons, de manière tout à fait naturelle et amicale. Tout va bien pour moi désormais, je suis dans le train avec un ami, j'ai mes affaires avec moi, je rentre à Toulouse. Un temps passe, et je m'endors une petite heure. A mon réveil, plus de Hugo en face de moi. Nulle trace non plus de son sac de voyage. Je me lève, surpris, et demande aux autres passagers du compartiment s'ils n'auraient pas, par hasard, vu mon ami, celui qui était là au début.
Ils me regardent comme si je parlais une langue mystérieuse et, sans m'adresser la parole, font non de la tête. Je sors alors de mon Wagon et commence à inspecter le reste du train (heureusement, un petit TER constitué seulement de trois voitures) et interroge absolument tout les passagers qui me tombent sous les yeux. Même résultat, quoique plus poli : comme je le comprendrais plus tard, ces derniers, contrairement aux passagers de mon compartiment, ne m'avaient pas entendu discuter longuement avec une chaise vide. Ceci expliquant, peut-être, cela.
Les passagers ne s'avérant décidément guère locaces, je décide d'étendre mon enquête aux trois controleurs présents dans le train. Lorsque le dernier, ma dernière chance, m'affirme à son tour qu'il n'a vu absolument personne correspond à la description que je donne monter dans le train, je retourne à mon wagon, et tout me tombe sur la tronche.
Hugo n'a jamais eu aucune raison d'être dans ce train. Je l'ai quitté à Perpignan, il y a quatre jours de cela, et il y demeurait une semaine encore pour passer les fêtes en famille. Il m'avait alors, cependant, amené à la gare de Perpignan lors de mon premier départ à Toulouse, et m'avait effectivé aidé à sortir mes affaires du coffre de la voiture à cette occasion. Mais jamais Hugo n'était monté dans un quelconque train avec moi, ni ce jour là , ni aucun autre, et jamais il n'avait eu de raison de le faire.
De fait, je pus constater que mon cerveau, sans se soucier le moins du monde de temporalité, avait associé deux événements par le prisme d'une simple image récurrente, et à partir de cette image récurrente, avait rematérialisé et augmenté ledit événement dans une réalité qui ne le concernait aucunement, mais qui à ce moment donné et par mes sens ainsi influencés, me semblait tout bonnement crédible.
Alors je suis retourné m'assoir, j'ai fait profil bas, et je me suis tu. Et en plus de me taire, j'essayais à nouveau de me contraindre à ne pas répondre aux multiples individus absents me posant tout un tas de questions dans ma tête. A mon grand soulagement, le train finit par arriver à destination. Il était midi, et je me rendais alors à un repas durant lequel je luttais inlassablement pour former la moindre phrase, répondre de manière cohérente à n'importe quelle parole que m'adressait l'un des convives, fut t'elle la plus simple du monde, et qui me laissa avant tout une désagréable impression d'impuissance intellectuelle et de régression de la mémoire.
Il y a quelque jour de particulièrement fascinant dans les délirogènes, et celui ci, peu connu, ne fait pas exception à la règle. Mais il y a des choses fascinantes qui, à trop être contemplées, rendent aveugle à vie plus vite que d'autres. M'est avis que les anticholinergiques, atropiniques, et autres diableries ancestrales, font partie de la dernière catégorie.
D'autres parmi vous auraient t'ils un jour pratiquée cette bête-là ? Je suis curieux.
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NotToTouchTheEarth a écrit
ma première fois au DXM
Simple curiosité, quelle dose avais-tu consommé pour cette première fois ?
Chapeau pour ton récit au fait, j'en ai particulièrement apprécié la lecture ! Ce qui m'étonne le plus, c'est l'absence d'entités, de choses ou d'éléments "horrifiques" (araignées, insectes, etc.) comme on peut en trouver dans de nombreux récits en ligne (notamment sur Bluelight ou Reddit). Je dirais même que c'est une chance pour toi ! Après, la substance que tu as consommé n'était pas de la diphenhydramine (bien que proche sur le plan moléculaire, si j'ai bien compris), ce qui explique peut-être ladite absence. Enfin, c'est qu'une hypothèse après tout. Je compte me faire une idée par moi-même quand je serai amené à tester la substance.
Dernière modification par ff4life (20 mars 2016 à 14:56)
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Dernière modification par prescripteur (20 mars 2016 à 19:38)
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Dernière modification par Anonyme9404 (24 décembre 2016 à 09:39)
prescripteur a écrit
Quand j'étais médecin de prison j'ai eu à m'occuper d'un détenu (je pense naif à toutes drogues) à qui ses copains avaient donné de l'Artane sans lui dire ce que c'était. Il a passé 3 jours aux urgences à hurler que ses oreilles étaient en feu et qu'il fallait appeler d'urgence les pompiers pour les éteindre.
Amicalement
A mon avis, c'est parce qu'il avait tellement peur d'entendre quelque chose (les voix), qu'il a tout refoulé sur le champ, créant la sensation de brulure au niveau des oreilles.... Il était vraiment pas prêt pour ce genre d'expérience.
Il ne voulait pas entendre du tout.. il cherchait à complètement occulter. Normal. Ce que ses copains de taule ont fait, c'est pas sympa.
De se laisser traverser par ses émotions l'aurait aidé, les émotions revoient vers l'élément EAU !
Se laisser traverser par ses émotions, c'est une absence de peur, on relâche la pression.
Dernière modification par Anonyme9404 (24 décembre 2016 à 09:52)
BlackSheep a écrit
Comment tu veut ne pas devenir complétement psychotique avec 30mg de Trihéxyphénidyle dans le crâne.. Et en plus rajouter que c'est une merde délirogène etc. Je te donne un exemple : c'est comme si je te disait que la bière est le pire alcool au monde parce que la première fois que j'ai bu, j'ai fini 10 cannettes de 8,6% et je me suis retrouvé aux urgences. Ca n'a aucun sens ton truc lol. Tu dit que t'a pris 30mg de Parkinane la 1ère fois ! t' espéré etre comment ? Bien ?? Mes amis qui en prennent,c'est 1/4 ou 1/2 Artane 5mg dans du coca et il décollent moin de 25 minutes après ! Alors aller jusqu"a 30mg c'est sur que tu va te tapper un bad-trip assuré
Bravo, tu n'as absolument rien compris !
Ou vois tu dans le Trip Report que j'ai badtripé ? Au contraire, j'en parle comme d'une expérience intelligente et relativement profonde.
Ce qui m'intéressait c'était JUSTEMENT une dose puissante pour atteindre l'aspect délirogène et non seulement 5mg pour l'euphorie. Sinon, il n'y aurait pas eu matière à un trip report.
Me comprends tu mieux ou ce n'est toujours pas clair pour toi ? :)
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Anonyme9404 a écrit
prescripteur a écrit
Quand j'étais médecin de prison j'ai eu à m'occuper d'un détenu (je pense naif à toutes drogues) à qui ses copains avaient donné de l'Artane sans lui dire ce que c'était. Il a passé 3 jours aux urgences à hurler que ses oreilles étaient en feu et qu'il fallait appeler d'urgence les pompiers pour les éteindre.
AmicalementA mon avis, c'est parce qu'il avait tellement peur d'entendre quelque chose (les voix), qu'il a tout refoulé sur le champ, créant la sensation de brulure au niveau des oreilles.... Il était vraiment pas prêt pour ce genre d'expérience.
Il ne voulait pas entendre du tout.. il cherchait à complètement occulter. Normal. Ce que ses copains de taule ont fait, c'est pas sympa.
De se laisser traverser par ses émotions l'aurait aidé, les émotions revoient vers l'élément EAU !
Se laisser traverser par ses émotions, c'est une absence de peur, on relâche la pression.
Par rapport à ton précédent post, je distingue les voix et conversations extraphysiques que je peux avoir avec des entités de part ma pratique spirituelle, magique, religieuse, appelons là comme on veut, des apparitions et voix provoquées par un délirogène. Les deux, bien que sembables, ne disent pas la même chose à l'inconscient.
Concernant ce qui nous occupe, ton interprétation des "oreilles en feu" est également la mienne.
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Griffin mill a écrit
Je viens de prendre 3 cps d'artane à 5 mg...suis naïf à ce produit, que puis-je espérer ressentir à terme
Ressentir à terme ? Genre au long terme ? Si t'en prends qu'une seule fois je pense que tu ressentiras rien de particulier à terme, une fois que les effets seront finis ils seront juste finis, par contre si tu réitères les prises dans le futur ça a paaaaaas mal d'effets secondaires :
Griffin mill a écrit
et dans combien de temps dois-je remettre ça ?
J'ai pas compris la question, tu demandes si il y a un espacement entre deux prises à respecter pour des raisons de santé ?
L'espacement conseillé pour que la tolérance revienne ààààààààààà peu près à zero c'est 2 semaines, mais pour beaucoup d'usagers ça ne suffit pas, il faut 3 semaines ou plus, en fait ça dépend de quels types d'effets tu recherches avec l'artane, certains effets ont une tolérance qui redecsnd plus vite que d'autres.
Après ça c'est l'espacement pour ne pas/pas trop avoir de tolérance à l'artane au moment de la prise, ça veut pas du tout dire que prendre de l'artane récréativement aux dosages auquel tu le prends toutes les 2 semaines est safe, ça ne l'est pas d'ailleurs, les doses que tu utilises sont plutôt élevées, en tout cas c'est clairement pas une petite dose récréative d'artane, c'est plutôt une dose délirogène.
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Macroscopie a écrit
Alors arrête d’en prendre ça va monter.
Oui l'artane ça met assez longtemps à monter, ça peut prendre des heures pour monter totalement...
A mon avis à re-dropper des délirogènes comme des MnM's toutes les 30 minutes ça va se finir en blackout psychotique, elle va faire de la merde quand elle sera inconsciente, et/ou elle va s'endormir sans s'en rendre compte, et le lendemain elle se rappellera de rien, avec certainement de très gros effets secondaires type anxiété/tristesse sans raison/fatigue/délires... J'suis peut être un peu pessimiste, mais vu le dosage je pense que ça a a pas mal de chances pour finir comme ça.
Perso j'ai testé l'artane une fois, j'avais pris 4mg dilués dans une boisson, puis 25 minutes plus tard je commençais à ressentir l'effet, c'était kiffant donc j'ai redroppé 4mg, après 2h plus tard j'ai pris 2mg mais en sublinguale, en sublingual les effets commencent au bout de 3 minutes et ça met une montée intense genre un peu "rush" de déliro.
Bref, avec ces dosages j'avais trippé pendant 8 heures, sans grosses hallus visuelles les 5 première heures bien que claaaiiiiirement j'voyais pas mon environnement pareil que sobre, mais après j'ai eu 3 heures d'effets hallucinogènes, c'était avant de m'endormir, si j'avais pas dormi j'aurais pu avoir des hallus plus longtemps.
Et le lendemain j'avais plein d'effets secondaires délirogènes genre fatigue, anxiété, mal-être, tristesse sans raisons, fatigue excessive, courbatures, crampes (alors que j'ai pas plus ou moins fait d'exercice que d'habitude, c'est juste un effet secondaire classique des déliros), tremblements, mémoire de poisson rouge, genre vraiment la mémoire assez temporairement touchée, restes d'hallus visuelles : insectes dans le champs de vision periphérique voir central, "traits" qui flottent dans les airs, un peu des sortes de "pixels morts" mais dans la vision aussi, bref c'était tout sauf anodin quoi, et j'ai pris 12mg en tout, ce jour là mon pote a trippé presque aussi longtemps que moi avec 4mg et un peu d'bière, toi t'en es à 30mg là...
Griffin mill a écrit
6 comprimés d'artane à H+3
Aucun effet.
C'est anodin ce machin là !
Non, c'est tout sauf anodin, une simple lecture du premier post suffit à se rendre compte que de tenir de tels propos c'est n'importe quoi !
L'illusion de sobriété est un effet très présent chez les délirogènes, même si je l'admets c'est pas toujours évident de se rappeler que cet effet existe et qu'on le ressent en ce moment car sous délirogènes car on a quasi pas de mémoire et qu'on peut défois oublier qu'on a pris des trucs, il faut essayer d'se dissocier de cette illusion de sobriété pour se rendre compte que, oui, en fait si on y fait attention une petite seconde on est complétement defoncé et pas du tout dans un état habituel...
Peut être que tu te considère comme "pas defoncé" parce que tu t'attends à des effets de drogues récréatives, et même si on utilise ce terme, moi l'premier, et bien il est un peu erroné pour l'artane, c'est une drogue hallucinogène, trippante, calmante à la limite, mais pas euphorisante, ça peut être kiffant, y en a qui apprécient ça, moi l'premier, mais même si t'apprécies les effets, dans le fond, concrétement, avec les déliros t'es anxieux et mal dans ta peau tout le long du trip, à la limite à certains moments t'as des petits moments où les effets te font grave tripper et t'es "euphorisé" parce que tu trouves les effets trippants, mais c'est plus de la fascination que de l'euphorie à proprement parler.
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Griffin mill a écrit
30mg et aucun trip, aucun effet
Donc soit c'est moi qui suis immunisé soit c'est de la merde en vrac !
Tu le sais très bien que ce produit n'est pas de la merde en vrac, tu es doté d'yeux, et d'un cerveau, et tu as lu au moins en partie le premier post de ce sujet, et certains autres messages qui parlent d'effets très forts, donc encore une fois : non, ce produit n'est pas du bidon juste parce que tu n'as pas réussi à tripper avec, la drogue c'est pas "satisfait ou remboursé"; défois on trippe, défois on trippe pas, même avec des grosses doses, ça arrive avec toutes les drogues.
En fait c'est même assez peu étonnant au final, je suis énormément les topics où les gens testent un délirogène pour la première fois, en fait j'ai même lu tous ceux sur le forum, y en a pas non plus des centaines mais y en a pas mal, souvent ils prennent des doses énormes et n'ont pas d'effets ou presque, c'est extrêmement fréquent de pas ressentir d'effets ou presque lors d'une première prise de délirogènes, et souvent les gens ont une récation similaire à la tiene en mode "Oh lolilol ça m'a rien fait, genre le truc c'est un hallucinogène ultra puissant avec des hallus ultra réalistes et tout et moi j'ai rien eu ! Vas y les déliros c'est des vieux médocs de merde ça vaut rien !" Je carricature biensûr, mais souvent je vois ce genre de réactions
Comment et pourquoi la plupart des gens ne sentent rien ou presque pendant leur première fois aux déliros ? Je me suis toujours posé la question, et je ne saurais répondre, appart peut être comme je disais plus haut, l'illusion de sobriété qui peut être très forte et totalement masquer le trip.
C'est un des trucs qui caractérise les plus les déliros : l'illusion de sobriété, c'est à dire qu'à certains moments tu peux faire de la grosse merde et ne même pas te rendre compte que t'en en train de faire de la merde (exemples qui sont arrivés beaucoup trop de fois à des gens sous déliros : Se ballader dans la rue à poil sans se poser de questions, croire qu'on parle et articule parfaitement normalement alors qu'en fait quand tu parles tu dis des trucs genre "Gnngnnngngnnrrnr", et de manière générale faire des trucs totalement incensés en pensant inconsciemment que ce qu'on fait a du sens, et c'est pour ça que ces produits sont aussi dangereux, parce que les délires de délirogènes se confondent avec la réalité dans le cerveau d'une personne sous déliros, et du coup il interprête certains concepts absurdes comme si c'était une évidence, et ça peut aussi te faire croire que t'as pas d'effets alors que dans ton cerveau c'est un vrai bordel, je pense que c'est une bonne explication
Perso le premier trip délirogène que j'ai fais le trip a été très fort, et s'est passé sans bad trip, le tout avec une dose moyenne/petite de délirogènes, par contre, il m'est arrivé certaines fois, pas beaucoup de fois mais ça m'est arrivé, d'avoir l'impression que j'ai pas trop d'effets alors que j'ai pris une dose correcte voir forte, mais c'est juste normal, ça fait ça avec toutes les drogues, c'est comme défois tu bois 2 verres de vin ça va rien te faire du tout comme effets ou presque, et une autre fois tu vas boire 2 verres de vin et avec tu seras super euphorique, désinhibé, joyeux, envie de parler fort et à tout le monde, bah là c'est pareil avec l'artane, là t'en as pris une grosse dose et il s'est pas passé grand chose, mais une prochaine fois ça ne sera sans doutes pas pareil (après faut attendre quelques semaines entre chaque prise pour baisser suffisamment sa tolérance pour ne pas avoir à augmenter les dosages, et les risques d'effets secondaires trop génants).
Et puis faut pas oublier que c'est seulement ta première fois avec ce produit, on a trèèèèès rarement l'occasion d'avoir un avis sensé et vraiment objectif sur un produit en l'ayant testé qu'une seule fois, aussi on a pas tous les effets que possède le produit en même temps à chaque prise du produit, si t'as pas eu d'effets la première fois t'en auras peut être à la seconde.
Griffin mill a écrit
30mg et aucun trip, aucun effet
Donc soit c'est moi qui suis immunisé soit c'est de la merde en vrac !
Aucun produit n'est "de la merde en vrac" les produits c'est molécules, aucune de ces molécules n'est "une bonne molécule" ou "une mauvaise molécule", ou "de la merde en vrac", les molécules c'est des molécules, c'est l'usage qu'on en fait qui peut être plus ou moins pertinent et traité ou félicité de tous les noms.
C'est comme le genre de mec qui a eu une mauvaise expérience avec la coke ou l'héro et qui va dire à chaque fois que quelqu'un aborde le sujet "ouais mais t'façons la coke/l'héro c'est de la merde" ça peut être un autre produit pour lesquels certaines personnes disent ça, genre la clope, l'alcool, mais souvent c'est coke ou héro (Le nombre de fois dans ma vie où j'ai pu entendre à droite à gauche dans n'importe quel type de conversations chez n'importe quelle ou presque classe sociale la fameuse phrase "ouais la coke c'est d'la merde, faut pas y toucher")
Sauf que, encore une fois, la coke c'est pas objectivement d'la merde, c'est de la poudre quoi, tu peux choisir d'en faire un bon usage, ou tu peux déraper avec ou ne pas avoir d'effets que t'aimes bien avec la première fois, ça arrive, mais bon, c'est tellement plus facile de s'en prendre au produit plutôt de se dire qu'on a pas fait tout ce qu'il fallait pour tripper (être dans le bon état d'esprit, être reposé, pas deprimé si possible, dans un environnement serein, etc... Des trucs très simples mais qui font la différence si on les respectes pas.
Le contexte dans lequel tu trippes et ton état psychologique influent éééénormément sur les effets d'un produit, je dirais même carrément plus que la dose, avec la même dose du même produit sur le même individu, on peut passer du simple au double, voir carrément plus que ça
Amenager son environnement pour tripper sereinement, et faire attention à son état psychologique au moment de la prise ça s'appelle le set & settings, set = aménagement/soin apporté au contexte du trip, et settings = ton état psychologique au moment de la prise.
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Griffin mill a écrit
On va voir.
20mg et une vodka pomme.
Juste au moment où j'allais dire que finalement t'avais eu de la chance de ne rien ressentir avec 30 mg, sinon ça aurait été hardcore. Et là tu te tapes 20 mg + un alcool fort ... Je te souhaite bonne chance, j'espère qu'il y a quelqu'un avec toi.
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