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En santé aussi, les différences homme-femme existent
Au-delà des différences biologiques, il existe des effets de genre donnant lieu à des sous-diagnostics chez les deux sexes.
Homme et femme ne sont pas égaux devant la santé et les maladies..
Différences de sexe…
En termes d’ADN, la ressemblance entre deux femmes ou entre deux hommes est de 99,9 % alors que la ressemblance entre un homme et une femme n’est que de 98,5 %, soit le même ordre de grandeur qu’entre un être humain et un chimpanzé de même sexe, explique la généticienne Claudine Junien. C’est une évidence : biologiquement, hommes et femmes diffèrent notamment dans l’expression de 30 % à 40 % de leurs gènes. Sur le plan immunitaire, les femmes ont en moyenne des réactions plus fortes et rejettent plus rapidement les agents pathogènes ; leurs infections sont moins graves, moins fréquentes et la vaccination est plus efficace chez elles. Il existe aussi une susceptibilité aux maladies suivant le sexe, les femmes étaient plus atteintes par Alzheimer, l’ostéoporose, les maladies auto-immunes tandis que l’autisme, le retard mental, les tumeurs au pancréas sont plus fréquentes chez les hommes.
… et stéréotypes de genre
À cela s’ajoutent des différences de genre liées aux processus de construction sociale des identités masculines et féminines. Globalement, les femmes ont moins de comportements à risques, sont plus sensibles à la prévention, consultent davantage et suivent mieux un traitement. Les stéréotypes de genre – qui véhiculent l’image d’une femme fragile, douillette, exprimant davantage sa souffrance que le mâle viril risque-tout – jouent sur l’expression des symptômes par les patient(e)s et sur l’interprétation qu’en font les soignants, devenant alors un facteur d’inégalité pour les deux sexes. Combien de patientes se sont entendues dire « ça ne fait pas si mal » ou « c’est dans votre tête » avant que ne leur soit diagnostiquée une endométriose, une polyarthrite rhumatoïde ou une fibromyalgie ? Aux États-Unis, les femmes attendent en moyenne 16 minutes de plus que les hommes aux urgences avant de recevoir un antidouleur. Pourtant, les études sur la sensibilité à la douleur n’ont pas démontré de façon certaine de différences physiologiques. En revanche, elles ont montré comment sont intériorisés les stéréotypes : les mâles résistent plus au mal (une douleur thermique) face à une expérimentatrice ! Et plus celle-ci est sexy plus leur seuil de résistance croît… alors que les femmes flanchent d’autant plus vite qu’elles sont face à un expérimentateur séduisant…
Sous-diagnostics et pertes de chances
Ces représentations stéréotypées sont à l’origine de sous-diagnostics et donc de pertes de chances. Une fracture chez un homme ne fera pas penser immédiatement à l’ostéoporose pourtant à l’origine de 20 % des fractures chez les hommes de plus de 50 ans. De même, l’infarctus du myocarde est sous-diagnostiqué chez les femmes car considéré comme une pathologie masculine - alors que les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès des femmes dans le monde - et qu’il se manifeste souvent par des signes atypiques (fatigue, troubles digestifs, palpitations) confondus avec l’anxiété.
Pour une recherche différenciée
À l’heure de la médecine « personnalisée », des voix s’élèvent pour une médecine « sexuellement différenciée ». Comme le préconisait Hippocrate au IVe siècle… et l’Académie de médecine en 2016. Cela passe par la recherche où les femmes ont été sous-représentées, d’abord en raison de leur statut hormonal puis, après le scandale de la thalidomide, pour protéger une éventuelle grossesse. Or, il est apparu que les effets secondaires des médicaments sont deux fois plus nombreux chez les femmes. Par exemple, à dose égale, elles éliminent plus lentement les somnifères de type Stilnox. Dans le monde, plusieurs organismes s’efforcent désormais d’avoir une représentation des femmes proportionnelle à leur exposition à un agent ou une maladie tandis que le consortium Gender-Net, piloté par le CNRS et rassemblant 13 pays, va explorer la santé sous l’angle du genre.
Sources: https://www.lalsace.fr/actualite/2018/0 … e-existent
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Mascarpone a écrit
Il existe aussi une susceptibilité aux maladies suivant le sexe, les femmes étaient plus atteintes par Alzheimer, l’ostéoporose, les maladies auto-immunes tandis que l’autisme, le retard mental, les tumeurs au pancréas sont plus fréquentes chez les hommes.
Bon sang… ça me fait tellement saigner les yeux de voir des médias relayer ce genre de conneries. Le pire, c'est quand ils arrivent à convaincre des autistes qu'ils sont malades. Alors je vais répèter encore une fois :
L'AUTISME N'EST PAS UNE MALADIE !!!
En plus, puisqu'on parle des différences Homme-Femme, c'est un fait que la proportion des diagnostics d'autisme, c'est 1 femme pour 9 hommes, mais il existe probablement un biais de sous-diagnostic chez les femmes. Il est en réalité tout à fait possible qu'il y ait autant d'autistes chez les femmes que chez les hommes. Ce biais est causé par le fait que les femmes dissimulent mieux leurs difficultés. Mon psy m'a dit que quand il doit diagnostiquer un homme, il a rapidement une idée assez précise, mais quand il doit diagnostiquer une femme, ça lui arrive souvent de ne pas être sûr y compris au bout de plusieurs heures d'entretien.
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One proposed explanation of the ascertainment bias against females with ASC is that there is a female autism phenotype; a female-specific manifestation of autistic strengths and difficulties, which fits imperfectly with current, male-based conceptualisations of ASC. (APA 2013; Hiller et al. 2014; Lai et al. 2015; Mandy et al. 2012). There is an emerging evidence-base to support the existence of this female autism phenotype.
l'article est intéressant ma foi
y'aurait aussi de potentielles différences génétiques qui font que les femmes soient moins enclines à en hériter..(https://www.autism.org.uk/gender) bref, pleins de potentielles raisons
déso pour la parenthèse mais c'est vrai que ça peut rendre malade de lire ça en boucle, tout le temps, partout, j'comprends ton combat yog..
Bonne soirée
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Autisme
Un trouble du neurodéveloppement affectant les relations interpersonnelles
Les troubles du spectre de l'autisme (TSA) résultent d'anomalies du neurodéveloppement. Ils apparaissent précocement au cours de la petite enfance et persistent à l’âge adulte. Ils se manifestent par des altérations dans la capacité à établir des interactions sociales et à communiquer, ainsi que par des anomalies comportementales, en particulier une réticence au changement et une tendance à la répétition de comportements ou de discours. Les personnes concernées semblent souvent isolées dans leur monde intérieur et présentent des réactions sensorielles (auditives, visuelles, cutanées...) particulières. Malgré la diversité des troubles et les capacités d'insertion sociale très variables de ces personnes, l'autisme est reconnu comme un handicap en France depuis 1996. Il nécessite une recherche pluridisciplinaire pour comprendre ses mécanismes et améliorer sa prise en charge.
Sources : https://www.inserm.fr/index.php/informa … on/autisme
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Science/Homme: Il a été établi un lien l entre VIOLENCE domestique et l’alcool, mais pas avec le cannabis
Une étude réalisée à l'université du Tennessee à Knoxville, Etats-Unis, indique que la consommation d’alcool, et non celle de cannabis, augmente le risque de VIOLENCE domestique. Les deux études réalisées avec des étudiants ont montré que les hommes (n=67) sous l’influence de l’alcool sont plus enclins à perpétrer des agressions physiques, psychologiques ou sexuelles contre leurs compagnes. Cela ne se produit pas sous l’influence du cannabis. Les femmes (n=173) sont physiquement et psychologiquement plus agressives sous l’influence de l’alcool, mais à l’inverse des hommes, elles sont enclines à être psychologiquement plus agressives sous l’influence du cannabis.
Ces études sont les premières à s’intéresser à la fréquence de la consommation d’alcool et du cannabis et des relations violentes entre étudiants. Les deux études incluaient des étudiants des deux sexes de plus de dix-huit ans, entretenant une relation d’au moins un mois avec un minimum de deux rencontres par semaine. Ces étudiants devaient aussi avoir consommé de l’alcool au cours du mois précédant. Les sujets devaient remplir un questionnaire quotidien d’une ligne, pendant 90 jours.
Research finds link between alcohol use, not pot, and domestic VIOLENCE
Shorey RC, Stuart GL, Moore TM, McNulty JK. The Temporal Relationship Between Alcohol, Marijuana, Angry Affect, and Dating VIOLENCE Perpetration: A Daily Diary Study With Female College Students. Psychol Addict Behav. 2013 Nov 25. [in press]
Shorey RC, Stuart GL, McNulty JK, Moore TM. Acute alcohol use temporally increases the odds of male perpetrated dating VIOLENCE: a 90-day diary analysis. Addict Behav 2014;39(1):365-8.
Dernière modification par Mister No (01 octobre 2018 à 08:43)
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Dernière modification par Yog-Sothoth (01 octobre 2018 à 13:07)
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