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Quel cannabis médical ?
Comme prévu, c’est la plante de cannabis elle-même qui fait l’objet d’une expérimentation et non des produits pharmaceutiques à proprement parler. Seront donc disponibles des préparations de cannabis et des extraits à spectre complet, des huiles, des comprimés sublinguaux, des sirops et des gélules. Le CSST s’est refusé à mettre à disposition du cannabis à fumer. Les fleurs seront toutefois disponibles mais devront être vaporisées.
Au niveau de la teneur en principes actifs, le CSST a établi cinq ratios THC/CBD :
THC 1 : 1 CBD,
THC 1 : 20 CBD,
THC 1 : 50 CBD,
THC 5 : 20 CBD
THC 20 : 1 CBD.
La posologie sera à déterminer par le médecin.
Pour et par qui ?
5 indications ont été retenues et justifieront le recours au cannabis médical : les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles, certaines formes d’épilepsie sévères et pharmaco-résistantes, dans le cadre des soins de support en oncologie, dans les situations palliatives, dans la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central. L’accès au cannabis est possible pour toute personne le nécessitant, enfants compris, notamment pour les cas d’épilepsie résistante aux traitements conventionnels.
Seuls les médecins spécialistes pourront, dans un premier temps, prescrire du cannabis médical. Ils devront en outre être affiliés à des centres ou des structures de références pluridisciplinaires. Ce sont les pharmacies de ces centres – dites pharmacies à usage intérieur (PUI) – qui seront chargées de dispenser le cannabis médical. La participation à l’expérimentation des centres et des médecins se fera sur la base du volontariat.
Une fois le traitement stabilisé, c’est à dire la posologie et la durée du traitement établies, les médecins généralistes pourront reprendre en main le suivi médical et la prescription. Un dialogue entre le médecin spécialiste et le médecin généraliste est de mise. De manière générale, les médecins devront obligatoirement suivre une formation préalable (en e-learning) pour être habilités à prescrire du cannabis. Dans un second temps, les pharmacies de ville pourront également prendre le relai des PUI et distribuer le cannabis aux patients « stabilisés ».
Le calendrier
La publication des modalités de l’expérimentation sera suivie d’une phase de mise en place de 6 mois. Une fois le dispositif prêt, une autre phase de 6 mois servira à l’inclusion des patients puis une autre phase de la même durée sera consacrée au suivi des patients. Enfin, il faudra compter 6 mois d’analyse des données par le CSST qui rendra un rapport définitif à l’ANSM. L’agence devra ensuite se positionner sur la légalisation.
L’expérimentation durera donc deux ans au total. L’inclusion des patients est prévue pour début 2020. Les patients ayant un bénéfice/risque favorable auront accès au traitement durant toute la durée de l’expérimentation. Tout au long de l’expérimentation, les médecins devront obligatoirement renseigner l’avancée du traitement ainsi que leurs observations sur un registre national électronique mis à disposition par l’ANSM. Cela permettra de mettre en commun les informations sur le dosage et les effets indésirables.
Au niveau de l’approvisionnement, aucun chaîne de production française n’est pour l’instant établie. Le cannabis médical devra donc être importé. Le CSST a d’ores et déjà auditionné des producteurs étrangers2.
NDLR : vue ce qui se passe dans les pays qui ont déjà légalisé le cannabis thérapeutique et les problème pour fournir toutes les personnes en ayant besoin, et vue que la France ne se dote pas d'un réseau bien à elle, j'ai peur que des ruptures de stocks arrivent rapidement.
C'est aussi bien dommage que seuls les centres spécialisé soient autorisé à faire la primo-prescription. Je voie mal une dame âgée venir dans un CSAPA pour obtenir son ordonnance pour calmer ses douleurs.
Par contre c'est très bien que les médecins soient obligé de se former, surtout en e-learning, ça permettra à certains de se familiariser avec l'outil informatique.
Sources : https://www.newsweed.fr/modalites-exper … 36b35931c4
1- https://www.newsweed.fr/ansm-autorisati … s-medical/
2-
Hors ligne
Je voie mal une dame âgée venir dans un CSAPA pour obtenir son ordonnance pour calmer ses douleurs.
Mais il n'est pas question demain de calmer cette bonne vieille dame avec autre chose que ce que propose le pharmacien aujourd'hui, AINS et opioïdes.
L'ANSM nous enfume.
Enfin, il faudra compter 6 mois d’analyse des données par le CSST qui rendra un rapport définitif à l’ANSM.
Ils ont pipé les cartes en rendant le cannabis responsable d'environ 10% des décès par OD avec drogues ou médocs en France pour pouvoir encore refourguer des opis quand même cela n'est pas nécessaire sur un marché... captif.
L'ansm a bien validé le rapport DRAME de l'OFDT...
Cette CSST repose sur des données biaisées, sur un mensonge d'état.
Du pur Lyssenkisme old school tavaritch, l'Histoire bégaye toujours.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lyssenkisme
Mise en place en 2002, l’enquête DRAMES a pour objectifs de recueillir les cas de décès liés à l’usage abusif de substances psychoactives,d’identifier ces substances impliquées(qu’il s’agisse de médicaments ou de drogues illicites), d’évaluer leur dangerositéet d’estimer l’évolution du nombre de ces décès.
•Ces décès sont notifiés par des toxicologues analystes volontaires et experts judiciaires, des médecins légistes ainsi que par les CEIP-A, répartis sur le territoire français au Pôle Stupéfiants, psychotropes et médicaments des addictions aux stupéfiants de l’ANSM et au CEIP-A de Grenoble, chargé de l’enquête.
Le cannabis en 2015 : 10,5 % des décès
ConclusionPour l’année 2015, les faits marquants sont :
- la « stabilisation » du nombre absolu de décès liés à la méthadone et l’augmentation de celui des décès liés à la buprénorphine avec une incidence des décès plus de 6 fois plus élevée avec la méthadone qu’avec la buprénorphine,
- la forte augmentation des décès liés à l’héroïne,- la forte augmentation des décès par amphétamines,
- la forte augmentation des décès par NPS, dont 5 sont impliqués pour la première fois en 2015 : 3-MMC, MDPV, 3F-phenmétrazine, méthoxyphénidine et 5-MAPB
- l’augmentation des décès par cannabis,
- une stabilité des décès par opioïdes licites (hors MSO
Par contre c'est très bien que les médecins soient obligé de se former, surtout en e-learning, ça permettra à certains de se familiariser avec l'outil informatique.
Il faudra commencer par leur apprendre que l'agence du médicaments valide des mensonges pour tisser sa frileuse expérimentation.
Mais ils ne sont pas dupes et souvent utilisent avec facilité les IT.
A qui profite le crime ?
5 indications ont été retenues et justifieront le recours au cannabis médical : les douleurs neuropathiques réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles, certaines formes d’épilepsie sévères et pharmaco-résistantes, dans le cadre des soins de support en oncologie, dans les situations palliatives, dans la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques ou des autres pathologies du système nerveux central. L’accès au cannabis est possible pour toute personne le nécessitant, enfants compris, notamment pour les cas d’épilepsie résistante aux traitements conventionnels.
Si ta mamie a des douleurs réfractaires, y compris après chir "antidouleur", elle ne pourra bénéficier d'un traitement que si elle a une sclérose en plaque.
L’accès au cannabis est possible pour toute personne le nécessitant, enfants compris, notamment pour les cas d’épilepsie résistante aux traitements conventionnels.
C'est l'exact contraire dans ce qui est dit les lignes avant.
C'est du foutage de gueule.
Enfin, il faudra compter 6 mois d’analyse des données par le CSST qui rendra un rapport définitif à l’ANSM. L’agence devra ensuite se positionner sur la légalisation.
Ils vont aussi commenter la coupe du monde et aider à l'élection de Miss andouillette AAAA ?
L'ANSM n'a aucune légitimité à se prononcer sur ce que j'ai le droit ou pas de m'envoyer pour le plaisir.
Au niveau de l’approvisionnement, aucun chaîne de production française n’est pour l’instant établie.
Tu vaux mettre les employés de nos chaines de fabrication de médocs au chomedu en contribuant à la baisse de leur activité ?
En France, on va y aller mollo, et pour cela, nous avons l'ANSM.
C'est une réalité, les patients qui se voient prescrire du cannabis ont besoin de moins d'opis, de benzos, d'antiD, d'AINS etc ...
Dernière modification par Mister No (27 juin 2019 à 12:08)
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