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Les spécialistes alertent sur la prescription massive d'antalgiques opioïdes contre la douleur en France. Ils craignent notamment des risques de mésusage, de dépendance et d'overdoses.
Codéine, morphine, tramadol ou encore Fentanyl. Fin juillet, les spécialistes s'inquiétaient de voir se banaliser la prescription d'analgésiques opioïdes. Plus de 12 millions de Français s'en voient prescrire chaque année, rapportait L'Observatoire français des médicaments antalgiques (Ofma) dans le European Journal of Pain
Pire: un million de personnes est traité avec un opioïde fort, et cet usage aurait explosé entre 2004 et 2017. Le problème? Ces puissants opioïdes sont de plus en plus utilisés pour dissiper des douleurs chroniques, alors qu'ils sont normalement réservés aux patients atteints de cancers. Ils présentent donc des risques de mésusage, de dépendance ou de surdose.
"Auparavant réservée aux patients atteints de cancer, cette molécule peut désormais être prescrite pour soulager, par exemple, les douleurs ostéo-articulaires résistantes aux autres traitements" explique le professeur Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale au CHU de Clermont-Ferrand et directeur de l'Ofma.
La codéine désormais sous ordonnance
"Aujourd'hui, la majorité des patients traités avec un opioïde fort souffrent de douleurs chroniques non cancéreuses. C'est un signal important car c'est dans ce contexte que nous observons le plus de risques de mauvais usage, de dépendance, voire d'overdose" souligne également le professeur.
Les autorités sanitaires françaises avaient déjà appelé les médecins et les pharmaciens à une prise de conscience pour repérer les patients dépendants, même si le système de santé permet de contenir le phénomène.
En juillet dernier, la ministre de la Santé Agnès Buzyn avait retiré de la vente libre les médicaments à base de codéine, après la mort de deux adolescents par overdose.
Aux Etats-Unis, les overdoses aux opioïdes sont devenus la première cause de mortalité chez les moins de 50 ans et deux millions d’Américains en sont dépendants. 42.000 en sont morts en 2017, parmi lesquels la chanteuse des Cranberries.
https://www.bfmtv.com/sante/sante-la-pr … 03868.html
Moi qui pensait que la mise sur ordonnance de la codéine allait régler tous les problèmes avec les opioïdes, quelle surprise !
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Quoi de plus terrible au monde que de prendre le risque (car ça n'est même pas une obligation big_smile )de finir dépendant d'une molécule qui vous fait du bien ou (et) vous rend heureux? fume_une_joint
C'est vrai, il vaudrait mieux souffrir mille morts à chaque heure du jour et de la nuit (la douleur est rédemptrice il parait big_smile ), penser au suicide à chaque seconde parce qu'on en peux plus d'avoir mal, serrer les dents (si la douleur est un peu moins forte (quoi?On n'est pas des fiottes! big_smile )
Ca va peut être te paraitre surprenant mais il y a énormément de gens qui ne supportent pas les opioïdes, et encore moins à haute dose ! Incroyable mais vrai !
Et encore plus incroyables certains préfèrent même souffrir que d'être défoncé toute la journée ! Je sais c'est bizarre mais c'est comme ça, excuse les ils ne savent pas ce qu'ils font !
mais il faut savoir que trés souvent, même à quelques heures de votre mort prévue, on limite encore au maximum les doses d'opiacés (des fois que vous tomberiez accros ou que vous fassiez une od mortelle
Ca c'est totalement faux,...
Le problème est justement que les médecins prescrivent de plus en plus n'importe quoi à leur patients pour rapporter plus d'argent aux labos, parce que comme tu le soulignais vendre des cachetons qui te rendent accro super rapidement ça rapporte quand même plus que de se diriger vers des solution alternatives...
Tommy a écrit
Or, je ne vois aucune différence entre une personne qui prend une gélule de skenan matin et soir et une personne qui prend un antihypertenseur matin et soir.
Y'en a pas, mais c'est pas pour ça que c'est forcement bien ou pas problématique, j'ai du mal à saisir la logique là
J'ai un peu de mal à comprendre les réactions, votre paradis enfaite c'est les USA où tout le monde fini accro aux opiacés parce que les médecins en ont rien à foutre de votre vie et que les labo mettent la pressions aux médecins pour vous filez des trucs plus forts que prévu ?
S'il ne faut pas diaboliser les opioïdes ils ne faut pas non plus faire comme si c'était un produit magique et sans risque, y'a un juste milieu quand même... Faut quand même se souvenir que la plupart des gens préfèrent effectivement éviter de finir accro à quelques molécules que ce soit, faut pas prendre votre cas pour une généralité.
Dernière modification par Cobe (11 août 2018 à 17:09)
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Dernière modification par Leminidrdrvaumieuk1maxdhp (11 août 2018 à 22:24)
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Dernière modification par Mascarpone (11 août 2018 à 19:28)
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Dernière modification par Leminidrdrvaumieuk1maxdhp (11 août 2018 à 22:26)
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En France, 12 millions de patients prennent des médicaments à base d'opium.
Le nombre d'overdoses et de décès a explosé en une quinzaine d'années, selon les derniers chiffres.
La France prend-elle le chemin des Etats-Unis, où les médicaments opioïdes tuent plus que les armes à feu? 20 Minutes a interrogé Nicolas Autier, spécialiste de la question.
Des noms qui promettent le soulagement… ou l’enfer. On connaît bien l’effet puissant et périlleux de la morphine. Moins celui de la codéine, du tramadol, de l’oxycodone, le fentanyl. Et pourtant, ces antidouleurs à base d’opium font des ravages. Si aux Etats-Unis, on parle d’épidémie des opioïdes, qu’en est-il aujourd’hui en France ? 20 Minutes a interrogé Nicolas Autier, un psychiatre particulièrement au fait du phénomène puisqu’il dirige l’ Observatoire français des médicaments antalgiques.
Quels sont les chiffres de consommation des opioïdes ?
Aujourd’hui, 12 millions de Français en consomment, 11 millions prennent des opioïdes qu’on appelle faibles, parce qu’ils sont moins puissants. Mais en réalité, ils sont tout aussi dangereux : les patients ont le même risque de faire une overdose et de tomber dans l’addiction ! Nous venons de mettre à jour les chiffres en juillet 2018 dans la revue européenne European journal of pain : entre 2000 et 2017, le nombre d’hospitalisations liées à une overdose aux opioïdes a bondi de +167 % et le nombre de décès entre 2000 et 2015 de +146 %.
Est-ce que ces chiffres français doivent inquiéter les pouvoirs publics ?
Il ne faut pas dramatiser la situation en France : l’ampleur n’a rien à voir avec l’Amérique du Nord, car le Canada est également touché. On compte en France au moins sept hospitalisations par jour et quatre décès par semaine à cause de la consommation de ces antalgiques opioïdes.
On est très loin des chiffres américains [L’épidémie d’opioïdes a fait près de 60.000 morts en 2016 aux Etats-Unis]. En revanche, les autorités françaises doivent s’inquiéter de cette augmentation. Car une fois que le phénomène est installé, il est très difficile de faire marche arrière. On a créé une population de dépendants et ça devient une maladie chronique en soi…
Est-ce que la France risque de faire face à une épidémie aussi grave que celle qui sévit aux Etats-Unis, où les opioïdes tuent davantage que les armes à feu ?
Nos systèmes de santé sont très différents. La prescription d’opioïdes a doublé entre 2004 à 2017 en France, passant de 500.000 à 1 million. Porté surtout par l’oxycodone, depuis l’élargissement de ses indications : il peut être prescrit et remboursé pour d’autres douleurs que celles de cancer. Mais en France, on ne prescrit pas en masse et la vente de médicament est relativement bien encadrée. Le contrôle de la publicité et de la promotion pharmaceutique ne sont pas les mêmes : on ne peut pas avoir des laboratoires qui offrent des antidouleurs aux médecins, qui à leur tour les donnent aux patients. Notre système de santé est moins propice à une crise sanitaire.
Est-ce que les autorités sanitaires en France ont pris la mesure du risque ?
Je crois qu’il y a une prise de conscience. Malheureusement, on a tiré les enseignements de cette véritable crise sanitaire en Amérique du nord. Nous avons créé l’Observatoire français des médicaments antalgiques en novembre 2017 pour améliorer l’anticipation et la prévention, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) réfléchit à un plan d’action sur les opioïdes. Et depuis juillet 2017, certains médicaments à base d'opium, notamment la codéine, ne peuvent plus être achetés en libre-service. Le risque, c’est que l’accès à ces antidouleurs se voit restreint, comme c’est le cas aujourd’hui aux Etats-Unis. Il faut arriver à trouver le juste équilibre, car on ne peut pas laisser souffrir les gens.
Si on veut avoir un vrai impact sur ces décès évitables, il ne faut pas oublier cette population, qui passe en dessous des radars : féminine, âgée, autour de 60 ans environ. »
Comment améliorer la prévention ?
Il existe depuis peu un antidote en cas d’overdose, le naloxone. Un médicament a obtenu son autorisation de mise sur le marché en janvier 2018 en France, un second devrait être en vente prochainement. Que l’on pourrait distribuer par anticipation non seulement aux héroïnomanes, mais aussi aux patients qui sont sous traitement et qui pourraient faire une overdose. En France, on a plus d’overdoses chez les patients douloureux chroniques que chez les usagers de drogue. Encore faut-il rappeler qu’on compte environ 250.000 héroïnomanes en France… alors que 25 à 33 % de la population se plaint de douleurs chroniques…. Si on veut avoir un vrai impact sur ces décès évitables, il ne faut pas oublier cette population, qui passe en dessous des radars : féminine, âgée, autour de 60 ans environ. Il faut donc rappeler les messages de prévention auprès des médecins et de l’opinion publique.
L’étude de l’ANSM souligne que 95 % des opioïdes sont prescrits par les généralistes, est-ce qu’en France il faut porter une attention particulière aux prescriptions en ville, surtout avec le virage de l’ambulatoire ?
Oui, les patients sortent plus tôt de l’hôpital après une opération avec des prescriptions standardisées. Il faut limiter la durée des ordonnances, mais aussi la quantité pour éviter l’automédication pour d’autres douleurs. Et que ces patients soient réévalués rapidement par des médecins de ville. Ce matin, j’ai encore eu un patient qui a découvert la morphine en 2001 après une opération, il a trouvé ça fabuleux pour se libérer de sa douleur au genou, mais aussi pour soigner son trouble anxieux. Aujourd’hui, il prend 15 cachets par jour de tramadol, soit quatre fois la dose quotidienne. Il avait simplement besoin d’un antidépresseur…
Quels signes doivent alerter pour éviter ce cercle vicieux ?
Si vous avez mal partout, si la consommation devient irraisonnée et irrépressible, si vous avez besoin de plus de produit. Quand votre cerveau vous intime l’ordre de consommer cette substance en dehors de sa finalité, à savoir soulager une certaine douleur, il y a danger. Cette dépendance, qui se met en place de façon insidieuse prend quelques semaines ou mois, c’est variable en fonction des individus et des substances. Mais tout le monde n’est pas aussi vulnérable. Les personnes qui présentent une souffrance psychique : dépression, trouble de l’humeur, anxiété chronique sont particulièrement à risque. Ainsi que ceux qui ont déjà développé une addiction.
Source: https://www.20minutes.fr/sante/2321079- … ers-drogue
Je suis furieux! Sous pretexte de leur hypocrisie crasse, et parce qu'ils n'informent pas correctement les gens sur ce qu'ils prescrivent et ce qu'ils vendent, sous pretexte qu'ils prennent les gens pour des cons, sous pretexte que les gens parfois sont pire que des gosses irresponsables ayant toujours besoin qu'on les torche et qu'on les tienne au bout d'une laisse,ils osent incriminer une molécule connue depuis plus de 3000 ans pour ses propriétés indiscutables contre la douleur (y compris celle de l'âme) dans la mort accidentelle de quelques personnes qui, avant tout, étaient mal informées!
Et, avec la bouche en coeur, te dire que des molécules comme des AD, qui, en dehors du risque d'OD,ont tous bien plus d'effets secondaires à long terme sur le cerveau en particulier, mais parfois d'autres organes vitaux et qui, en plus, pour nombre d'entre eux sont tout aussi accrocheurs et difficiles à arreter que la morphine!sont bien mieux qu'un opiacé! Et c'est ça, le plus beau! Qu'on ne me dise pas le contraire, des patients, à la pelle, qui sont sous ce genre de molécules depuis des années et qui après x tentatives d'arret, reprennent , j'en vois tous les jours! Et le plus beau, c'est qu'ils ne sont pas en pleine forme physique et morale pour autant! Les molécules miracles ça n'existe pas!
Non, mais qu'est ce que ça fou si un patient bien informé, se trouve mieux accro aux opiacés qu'à un AD?C'est du même domaine et le même discours que pour ceux qui se sentent mieux en vaporisant du cannabis plutôt qu'en prenant x médocs bien plus dangereux (morphiniques y compris).
J'arrete là, parce que ça me fou hors de moi!
PS: En plus, vu la qualité de l'héroine qui tourne depuis 3 ans et le nombre d'usagers qui se sont rabattus sur les médocs opioïdes officiels tels que le skenan ou l'oxycontin (avec, bien sûr, les ptis malins non usagers qui s'en font prescrire et revendent leurs traitements ben oui, il y en a un paquet qui se fournissent dans la rue et il faut bien que ces gélules sortent de quelque part ...A ça, tu rajoutes l'interdiction de vente libre des codéinés et forcément, tu te retrouves avec bien plus de prescriptions qu'avant le passage sous ordo cqfd Faut pas être mathématicien pour comprendre la logique....
Comme quoi, je réitère : On est vraiment cernés par des connards au dessous de tout et ça va pas en s'arrangeant, hélas!
Dernière modification par Mascarpone (15 août 2018 à 07:58)
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Ou de la morphine ? Voire de l'opium ?
Les labos génèrent davantage de pognon quand ils n'ont pas besoin de sous traiter avec des plantes et au passage ceux qui les font pousser.
D'ailleurs,n en parlant de plante, des études ont montré que les états où le cannabis thérapeutique est légal, il y a moins d'OD aux opioïdes par exemple.
Science/Homme/Scienza / Umana: La légalisation du cannabis à usage médical aux États-Unis est associée à une réduction des prescriptions d'opioïdes
Des scientifiques du département de la médecine des familles et de la santé publique de l’Université de Californie à San Diego (États-Unis) ont écrit que "la légalisation médicale du cannabis à l'échelle de l'État semble avoir été associée à une réduction des ordonnances et des posologies des opioïdes de l'annexe III (mais pas de l'annexe II) reçues par les médecins inscrits aux États-Unis". Ils ont analysé les dossiers de prescription d'opioïdes au niveau de l'État de 1993 à 2014 avec les données de Medicaid. Medicaid est un programme qui vient en aide à des personnes avec un faible revenu et des ressources limitées grâce à un financement médical.
Pour les ordonnances d'opioïdes de l'annexe III, la légalisation du cannabis médical a été associée à une réduction de 29,6% du nombre d'ordonnances, une réduction de 29,9% de la posologie et une réduction de 28,8% des dépenses. Les auteurs estiment que si "tous les États avaient légalisé le cannabis médical à partir de 2014, les dépenses annuelles de Medicaid pour les prescriptions d'opiacés auraient été réduites de 17,8 millions de dollars". Les opioïdes sont la morphine, le fentanyl et d'autres. Les opioïdes de l'annexe III sont la buprénorphine, le tramadol et d'autres.
Liang D, Bao Y, Wallace M, Grant I, Shi Y. Medical Cannabis Legalization and Opioid Prescriptions: Evidence on US Medicaid Enrollees during 1993-2014. Addiction. 10 Juil 2018. [in press]
Science/Homme: la combinaison cannabis/opioïdes fait diminuer la douleur plus efficacement que les opioïdes seuls
Une étude scientifique issue de l’ Australian National Drug and Alcohol Research Centre et d’autres institutions a permis d’établir que les patients souffrants à qui il a été administré des opioïdes ont fait l’expérience d’une diminution de la douleur plus importante lors de la consommation simultanée de cannabis. Cette étude nommée POINT a inclus 1514 personnes en Australie à qui il avait été prescrit des opioïdes pour des douleurs chroniques non cancéreuses. D’autres données relatives à la consommation, au trouble de la consommation et à la consommation destinée à réduire la douleur ont aussi été relevées.
1/6 (16%) des participants avaient déjà utilisé le cannabis pour soulager leurs douleurs, les mois précédents. Un quart a indiqué qu’ils l’utiliseraient s’ils pouvaient en obtenir. Ceux qui consommaient du cannabis afin de soulager leurs douleurs ont indiqué une douleur forte, et c’est pour cela que des opioïdes leurs avaient été prescrits pour une période longue et à des doses importantes. Les chercheurs ont conclu que « la consommation de cannabis destinée à soulager la douleur semble être commune parmi les personnes souffrant de douleur chronique d’origine non cancéreuse. Ces consommateurs ont indiqué un soulagement plus important quand les opioïdes sont pris en combinaison avec du cannabis. »
Degenhardt L, Lintzeris N, Campbell G, Bruno R, Cohen M, Farrell M, Hall WD. Experience of adjunctive cannabis use for chronic non-cancer pain: Findings from the Pain and OPIOIDS IN Treatment (POINT) study. Drug Alcohol Depend. 10 décembre 2014. [sous presse]
Science/Homme: Les patients traités pour douleurs chroniques ont un risque de dépression moins élevé avec un traitement au cannabis qu'avec un traitement aux opioïdes
Une étude menée dans plusieurs centres en Israël ; sur 880 patients atteints de douleurs chroniques, ceux qui ont reçu un traitement aux opioïdes ont un taux plus important de dépression et d’anxiété que ceux qui ont reçu un traitement au cannabis. Sur tous les participants, 474 ont reçu des opioïdes, 329 du cannabis et 77 d’entre eux les deux. La dépression et l’anxiété ont été évaluées en utilisant le questionnaire sur la santé du patient et l’échelle des troubles de général l’anxiété.
La prévalence de la dépression chez les patients du groupe traité avec des opioïdes est de 57.1 %, contre 22.3 % chez les patients traités avec du cannabis et 51.4 % pour ceux qui recevaient les deux traitements. Les taux pour l’anxiété étaient respectivement de 48.4 %, 21.5 % et 38.7 %. Les auteurs ont conclu : “parmi les patients qui souffrent de maladies chroniques, les niveaux d’anxiété et de dépression sont plus élevés avec des traitement aux opioïdes qu'avec des traitements au cannabis médical. Ces résultats devraient être pris en considération lorsqu’il s’agit de décider des modalités de traitement les plus appropriées pour les douleurs chroniques, tout particulièrement pour ceux à tendance dépressive et anxieuse.”
Feingold D, Brill S, Goor-Aryeh I, Delayahu Y, Lev-Ran S. Depression and anxiety among chronic pain patients receiving prescription OPIOIDS and medical marijuana. J Affect Disord. 2017;218:1-7.
Science/Homme: Les patients souffrant de douleurs remplacent souvent les opioïdes par du cannabis
Lors d’un sondage mené auprès de 2032 patients, consommant du cannabis à des fins thérapeutiques, les opioïdes étaient souvent remplacés par du cannabis. Selon l'étude de scientifiques américains et canadiens, 21 maladies ont été traitées au cannabis et les syndromes douloureux représentaient 42,4%. Ils se sont concentrés sur le traitement de 505 patients souffrant de céphalées, qui répondaient pour la plupart (88%) aux critères de la migraine.
La plupart des patients souffrant de céphalées préféraient les souches hybrides, c'est-à-dire les souches à la fois Sativa et Indica. La souche qui a été préférée avait de fortes concentrations en THC et de faibles concentrations en CBD. Elle contient des concentrations élevées des terpènes bêta-caryophyllène et bêta-myrcène, qui ont des propriétés anti-inflammatoires et analgésiques.
Baron EP, Lucas P, Eades J, Hogue O. Patterns of medicinal cannabis use, strain analysis, and substitution effect among patients with migraine, headache, arthritis, and chronic pain in a medicinal cannabis cohort. J Headache Pain. 2018;19(1):37.
Dernière modification par Mister No (20 août 2018 à 19:40)
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