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Au début, l´UD n´est pas très à l´aise, face à nous deux, mais on le met en confiance et il finit par faire comme s´il était chez lui. On lui dit d´agir comme d´habitude et qu´on l´arrêtera aux étapes où son geste peut être amélioré. Souvent, les UD ont développé tout une ritualisation autour de leur injection. Or on arrive à casser en douceur un rituel dangereux, en prenant le temps d´expliquer pourquoi il faut le modifier. Je n´ai jamais vu de résultats aussi rapides, car là encore, on intervient directement sur leur pratique.
La RdR passe par la diffusion de l'information mais il me semble clair que rien ne remplace le dialogue et l'explication en temps réel sur le terrain ; encore faut-il que l'UD accepte cette rencontre et ce dialogue. Ce n'est pas toujours évident...
Plus concrètement aussi, faut-il aller chez l'UD pour faire de la RdR et comment le trouver ? ou l'UD acceptera t-il d'aller dans un lieu spécifique de façon quotidienne et systématique pendant le temps de "formation" ?
Perso à moins d'avoir eu un gros pépin, je n'aurai accepté ni l'un ni l'autre. J'espère que les petits jeunes d'aujourd'hui et les moins jeunes seront moins "timides et réservés" et se sentiront plus concernés pour faire la démarche.
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mikykeupon a écrit
Il m'arrive de temps en temps de voir des gens dans des CAARRUD trop "a donf", alors pour le shoot c'est mort a cause des tremblements, en général, ils on un "référant" et ça ne les dérangent pas de se faire aider pour l'injection.
...
Et il faut compter sur la spécificité des zonnards...
Enfin trop de cas différent pour qu'un simple texte suffisent, mais c'est dejà un enormle pas en avant
Tout à fait d'accord avec toi Miky. C'est sans doute un pas en avant mais c'est bien léger comme marge de manoeuvre. Et je ne suis pas certain que cela réponde vraiment aux problèmes et à celles et ceux qui seraient disposé(e)s à écouter et recevoir un coup de main... Sans parler de ceux qui ne voudront rien entendre parce que c'est pas dans leur caractère d'être à l'écoute ou de vouloir se faire aider...
Je prends l'exemple d'un mec que je connais (de vue), injecteur, solitaire, 30-40a, dont l'état physique est proche du délabrement. Je suis persuadé que si je me pointe pour lui faire un topo pour de la RdR parce qu'il est pas franchement clean et qu'on ne compte plus ses abcès tellement il a fait porte nawak, je vais me faire rembarrer.
Si je passe quelques heures un peu tous les jours avec lui pour discuter dans un premier temps, peut-être que dans un mois il voudra bien écouter quand ce sera le bon moment, ce que je pourrai lui dire niveau RdR pour le protéger un minimum ; et encore c'est pas gagné... Et il me faudra peut-être y mettre du mien et de ma personne pour lui montrer sur moi... C'est un moyen comme un autre de capter l'attention... sans être obligé de m'envoyer un gramme évidemment...
Il n'est plus à l'école ; il faut envisager une approche différente selon les cas...
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