« Etizolam, effets, risques, témoignages » : différence entre les versions
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Des documents médicaux faisant état de son utilisation dans le traitement de l'anxiété ont été documentés dès les années 1990. | Des documents médicaux faisant état de son utilisation dans le traitement de l'anxiété ont été documentés dès les années 1990. | ||
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==Qu'est ce que c'est ?== | ==Qu'est ce que c'est ?== |
Version du 18 juillet 2019 à 21:46
L'étizolam (également connu sous les noms de marque Etilaam, Etizest) est de la classe des thiénodiazépines, apparentée aux benzodiazépines. Il agit en se liant aux récepteurs GABA du cerveau.
L'étizolam n'est pas couramment prescrit en France. Il est vendu en ligne comme research chemicals et est couramment utilisé comme substitut de benzodiazépines pharmaceutiques telles que l’alprazolam (Xanax) ou le diazépam (Valium).
L'etizolam est classé parmi les substances psychotropes[1]
Histoire brève
L'etizolam est apparu pour la première fois sur le marché en ligne des research chemicals en 2011. Depuis lors, sa popularité n'a cessé de croître. Cela tient probablement à la fois à son faible coût, à son abondance, ainsi qu’à ses effets légèrement euphoriques.[2]
L'etizolam diffère de la plupart des autres research chemicals en ce qu'il est approuvé et activement prescrit comme traitement médical de l'anxiété dans de nombreux pays, généralement sous des noms de marque tels qu'Etilaam et Etizest.
Des documents médicaux faisant état de son utilisation dans le traitement de l'anxiété ont été documentés dès les années 1990.
Qu'est ce que c'est ?
Aspect, à quoi ça ressemble ?
L'étizolam se trouve couramment sous forme de granulés, de comprimés, de buvard ou sous forme de poudre pure blanche.
« | ...si je peux me permettre : le medium, que ce soit du papier buvard ou un agrégat d'excipients (comprimé), ne fait pas la dangerosité.
J'irai jusqu'à dire que les mixeurs/mélangeurs de poudre pour faire des comprimés ou gélules sont moins fiable qu'une dilution dans de l'alcool pure. Ensuite vu la taille d'un carré de buvard, et le volume d'alcool saturé nécessaire pour 1 ou 2mg d'étizolam, on ne réparti pas "une goutte" pouf comme ça et basta : ça déborderait du papier ou se répandrait au delà par capillarité. C'est pour cela qu'on utilise une micro-pipette, et que si tu veux faire les choses bien tu déposes seulement une fraction de volume ( exprimé en micro-millilitre µml ), puis tu attends l'évaporation, puis tu recommences, et ainsi de suite plusieurs fois jusqu'à atteindre la concentration voulue sur ton buvard. |
» |
-(Source, alpha17, Psychoactif) |
Les autres noms
Etilaam; Etizola; Etizest; Sedekopan; Arophalm; Depas; Pasaden
Test de dépistage
« | Et faites gaffe, quand j'ai décidé d'arrêter j'ai eu droit à l'analyse d'urine au CSAPA pour vérifier que j'étais bien addict à une benzo et le résultat était négatif. Manifestement les tests utilisés ne détectent pas - ou pas systématiquement - l'étizolam comme une benzo dans les urines. Ç'a été bien galère pour prouver que si, j'étais bien addict à un membre de la famille benzo et que j'avais besoin de toute urgence d'une benzo à demi-vie longue pour décrocher. | » |
-(Source, Anonyme6408, Psychoactif) |
Pharmacologie
Les dosages
Des rapports anecdotiques suggèrent qu'en termes de puissance relative, 1 mg d'étizolam équivaut à environ 0,5 mg d'alprazolam (Xanax), 0,5 mg de clonazépam (Klonopin) ou 10 mg de diazépam (Valium). On le compare souvent à une version moins puissante et sédative de l’alprazolam en termes de rapidité d’apparition des effets, de durée totale et d’effet récréatif.
Par voie orale :
- Seuil d'effet : 0.2 - 0.5 mg
- Effet léger : 0.5 - 1 mg
- Effet commun : 1 - 2 mg
- Effet fort : 2 - 5 mg
- Effet très fort : 5 mg +
Les modes de consommation
Sniffer
« | d'ialleurs les benzo sniffé sont bien moins puissants que ingéré, ça monte plus vite mais les effets sont largement amoindris (j'aime bien cela dit). | » |
-(Source, splinK, Psychoactif) |
Injecter
Ingérer
Avoir une balance au milligramme ne suffit pas. Quand il est reçu en poudre, il faut faire une dilution volumétrique dans du propylene glycole pour pouvoir le consommer. L'etizolam n'est pas soluble dans l'eau et peut conduire à des désastres si on essaie de le faire : que toute la poudre soit en suspension par dessus le liquide et qu'en une gorgée on prenne tout d'un coup.
« | Il y a quelques semaines, j ai commandé sur un site connu (8), de l etizolam en poudre.
J ai donc reçu 250 mg. Je connais déjà cette molécule, mais j ai fais un test allergique quand même Maintenant les choses sérieuses. Comme la dose moyenne est de 1 mg, le dosage est difficile. J ai donc commencé par mélanger environ 20 mg dans une bouteille de 0,5 litre. |
» |
-(Source, UDilisateur, Psychoactif) |
Fumer
Plugger
Vapoter
L'etizolam peut se consommer en le vapotant : mélangé avec du propylène glycol, avec une cigarette électronique.
« | L'Etizolam se dissout parfaitement dans le PG et il est possible de rajouter arôme et VG ( j'ai tenté jusqu'à 10% de VG ), pour avoir un C- liquide " prêt à consommer ".
Il est important de laisser un temps de maturation de minimum 48 heures en secouant et en dégazant ( ouverture du flacon, pour que la solution soit la plus homogène possible ( jusqu'à 1/2 semaine suivant les arômes, mais plus de rapport avec l'homogénéité ). |
» |
-(Source, Recklinghausen, Psychoactif) |
« | Mon plus gros soucis avec l'étizolam sous forme de e-liquide est qu'il est particulièrement facile de se taper des blacks out.
J'ai tendance à vouloir tirer le hit supplémentaire et... Je me rappelle pas de tout le lendemain ( sans compter que je me cogne à plein de meubles et que je suis tres " étourdi " ). J'ai abandonné cette ROA, je n'arrive pas gérer le craving " qui me donne l'envie d'aller plus loin ". Sans aucun mélange avec un autre produit psychotrope, hein !!! Pour l'Etizolam, je ferait des B-liquide ( Benzo- liquide ) dosé à 1 mg/ml, et je prendrais des tanks de 2 ml pour consommer. Ça permet à l'usager de connaitre avec précision le nombre de mg qu'il a consommé. 1 tank = 1 comprimé de 1 mg. |
» |
-(Source, Recklinghausen, Psychoactif) |
Les effets recherchés
Les effets typiques de l'étizolam comprennent la suppression de l'anxiété, la désinhibition, la relaxation musculaire, la sédation et l'euphorie. L'étizolam est couramment administré par voie orale et sublinguale en raison de la haute biodisponibilité de ces voies.
La durées des effet est de 5 à 7 heures. L'apparition des effets est de 15-25mn, le pic d'effet a lieu entre 2 et 3 heures, et la descente dure 1,5 à 2,5h. L'after effet est de 6 à 24 heures.
« | 30 minutes après ça y est, les effets que les autres ont avec 1mg commencent à apparaître, petite claque de fatigue, zénitude absolu (esprit zen), légère euphorie et bien être.
Peu de temps après j'ai donc décidé de fermer les yeux et.. Même pas 5 minutes après je dormais comme un bébé ! Je me suis réveillé le lendemain vers 9-10h alors que depuis c'était 6-7h et j'ai super bien dormi, pas aussi bien comme ça depuis longtemps. Bon au réveil et durant la journée, entre la fatigue que j'avais et cette molécule à assez haute dose, j'étais un peu dans le coltard mais c'était pas désagréable ! |
» |
-(Source, Smoock10, Psychoactif) |
« | L'etizolam n'est pas vraiment du côté hypnotique des benzodiazepines. (Enfin des thienobenzodiazepines pour être exact)
C'est plutôt le côté myorelaxant et anxiolytique qui ressort sur cette molécule. Je me suis déjà vu bouffer 7 ou 8 mg en croyant que ça ne me faisait pas grand chose.(alors que j'étais bien atteint en fait) Un peu comme pour l'alprazolam ou l'oxazepam. |
» |
-(Source, RandallFlag, Psychoactif) |
« | L'étizolam est une dérivée de benzodiazépine à demi-vie assez courte, assez sédative et myorelaxante. Je lui trouve en plus un côté presque euphorisant tellement ça rend insouciant +++.
Pour calmer une descente de stims ou un bel état d'anxiété elle marche bien, et pour être franc elle reste une de mes rc benzos préférée. En revanche, gaffe à l'addiction qui rôde et à l'effet rebond si tu consommes de manière immodérée, elle peut faire mal cette petite. |
» |
-(Source, Anonyme6408, Psychoactif) |
L'etizolam est souvent utilisé pour les descentes de cathinones, les shops de RC vendant les deux.
« | En gros voici comment se déroulent mes descentes selon que j’ai ou non en ma possession des etizolam.
Sans Etizolam : je rentre chez moi à balle de prod, full de 3-MMC ou les mâchoires encore serrées sous l’effet de la MD. Je pose sur mon canape, je me mets un movie et je commence à rouler des pets. Je peux aller jusqu’à 5 ou 6 spliff avant de me sentir assez fatigué pour pouvoir espérer dormir. A mon réveil, j’ai la tête explosée et je sens encore dans mon organisme tous les produits de la veille. Avec Etizolam : je rentre chez moi et selon la quantité de prods que j’ai ingurgité, je m’envois une ou deux pilules, soit 1 ou 2mg d’etizolam. Puis je roule 1 ou 2 spliffs. Une heure après, je me sens tout cocon, je vais me coucher, je dors 10 ou 12 heures et je me réveille pimpant, le cerveau reposé. |
» |
-(Source, L'Alchimiste, Psychoactif) |
Les risques de la consommation
Les effets secondaires
Effet paradoxal
Comme les benzodiazépines, l'etizolam peut provoquer des réactions paradoxales, telles qu'une augmentation des crise d'épilepsie, une agressivité, une augmentation de l'anxiété, un comportement violent, une perte de contrôle des impulsions, une irritabilité et un comportement suicidaire. Ces effets paradoxaux se produisent plus fréquemment chez les utilisateurs abusifs à des fins récréatives, les personnes souffrant de troubles mentaux, les enfants et les patients recevant des doses élevées.
Le black-out
L'etizolam peut provoquer des black-out important, surtout si il est pris à dose importante.
« | Maintenant les choses sérieuses. Comme la dose moyenne est de 1 mg, le dosage est difficile. J ai donc commencé par mélanger environ 20 mg dans une bouteille de 0,5 litre.
J en bois quelques gorgées et tout se passe bien. Je me sens bien mais rien de spécial. Cependant!!! En pleine nuit ma copine me retrouve en train de me balader dans l' appart, comme un somnanbule. Je voulais même partir en festival rejoindre des amis( j étais soit en plein délire soit en plein rêvé). L inquiétant c est que ça a duré deux bonnes heures et je ne m en souvient pas du tout. Ma copine a finit par me forcer à me coucher et paf dodo d un coup( elle m à tout raconté) Le lendemain je sais même plus à quelle heure je me suis levé et je suis appartement allé en cours. Mais j en avais aucun souvenir le jour suivant. |
» |
-(Source, UDilisateur, Psychoactif) |
Overdose
Le surdosage en thiénodiazépine peut survenir lorsqu’il est pris en quantités extrêmement fortes ou en même temps que d’autres dépresseurs. Ceci est particulièrement dangereux avec d'autres dépresseurs GABAergiques tels que les barbituriques et l'alcool car ils fonctionnent de manière similaire, mais se lient à des sites allostériques distincts sur le récepteur GABAA, de sorte que leurs effets se potentialisent mutuellement.
Le surdosage de thiénodiazépine est une urgence médicale pouvant entraîner le coma, une lésion cérébrale permanente ou la mort s'il n'est pas traité rapidement et correctement.
Les symptômes d’une surdose de thiénodiazépine peuvent inclure une décélération de la pensée, des troubles de l’élocution, une confusion mentale, une illusion, une dépression respiratoire, un coma ou le décès.
Tolérance, accoutumance, Dépendance
Comme tout les benzodiazépines, l'etizolam peut créer une forte addiction avec une dépendance physique.
La tolérance aux effets sédatifs-hypnotiques se développera dans les deux jours suivant une utilisation continue. Après l’arrêt, la tolérance revient à la valeur initiale dans les 7 à 14 jours. Toutefois, dans certains cas, cela peut prendre beaucoup plus de temps, de manière proportionnelle à la durée et à l'intensité de son utilisation à long terme.
L'étizolam présente une tolérance croisée avec toutes les benzodiazépines et thiénodiazépines, ce qui signifie qu'après sa consommation, tous les benzos et thiénodiazépines auront un effet réduit.
Il faut noter que, comme pour les benzodiazépines, l’arrêt soudain des thiénodiazépines peut être dangereux, voire menacer le pronostic vital, pour les usagers de longue durée. En conséquence, il est conseillé aux personnes physiquement dépendantes de cette substance de réduire leur dose en diminuant progressivement la quantité prise chaque jour pendant une période prolongée au lieu de cesser brutalement de prendre la substance.
« | J'ai testé - et suis tombé accro - à l'étizolam avant de toucher au Xanax, et je trouve les deux très différents.
Niveau durée d'action c'est à peu près pareil mais la similitude s'arrête là. L'effet anxiolytique me semble bien plus prononcé avec l'étizolam, il a un petit côté hypnotique pas dégueulasse au moment d'aller se coucher et surtout, SURTOUT, je le trouve presque euphorisant. J'ai passé plusieurs mois à me balader avec ma fiole d'étizolam dilué dans du propylène glycol et je me rappelle avoir tout le temps eu le smile, la pêche, l'envie de tchatcher... bien plus qu'avec n'importe quel autre benzo. Bon, l'effet kiss kool c'est qu'on finit vite par vivre avec le médoc, à en prendre à toute heure du jour ("trankil kopin g l'air sobre") et à zapper des moments de la journée, des discussions... J'ai quand même réussi à rentrer du boulot avec l'aile de la voiture défoncée et ne pas m'être rappelé comment c'était arrivé. |
» |
-(Source, Anonyme6408, Psychoactif) |
« | Suite à une prise consécutive d'étizolam de 12 mg pendant 5 jours chaque soir à raison de 2-3 mg par soir fin décembre, j'ai vécu une semaine horrible juste après la derniere prise, avec des symptomes typiques sevrages (DP/DR, gouts metalliques dans la bouche, beaucoup plus de reves...) qui a duré 4-5 jours. | » |
-(Source, blablaboss, Psychoactif) |
« | Et là commence à se refermer le piège. Depuis 3 ans que je consomme des RCs à balle, je prends quasiment chaque week-end ces petites pilules bleues.
Quand je me contente d’une seule grosse soirée par semaine, je trouve que les Etizolam sont salvateurs, car ils me permettent de me coucher plus tôt, de mieux dormir et d’être quasi clean le lendemain. Là où le bas blesse, c’est quand j’abuse de stimulants plusieurs jours d’affilée, car j’ai tendance non seulement à prendre des etizolam à la fin de chaque session, mais aussi sur toute la durée de mon kiff, histoire de limiter les down (qui arrivent quand tu consommes à fond sur plusieurs jours). Mes consommations de 3-MMC et d’etizolam sont devenues liées. Sur un gros week-end, je peux m’envoyer jusqu’à 6 ou 8 pilules. Pire encore, je viens de remarquer que les sensations (que j’assimile maintanant au manque) que je ressens les jours qui suivent sont davantage dues au manque de théniodiazépine (la famille à laquelle appartient l’etizolam) que de 3-MMC. Je vous donne un exemple : les nuits qui suivent une grosse session 3-MMC/Etizolam, j’ai de grosses suées nocturnes. C’est dingue, je trempe littéralement mon lit et mes draps. Je transpire tellement que ça réveille ma copine (pas glam, I know ;-) ). Je suis obligé de me réveiller et d’aller me sécher avec une serviette. Or, j’ai aussi remarqué que quand je prenais uniquement des stim sans etizolam, je n’avais pas ces suées. |
» |
-(Source, L'Alchimiste, Psychoactif) |
A priori les benzos à demie-vie longue sont choisis pour un sevrage degressif.
« | Ensuite je sais plus bien mais au bout de quelques rdv il voyait bien que je présentais clairement les signes de quelqu'un qui ramasse à cause d'une baisse de dosage, ça rendait tout mon discours plus crédible et il a accepté de me filer une boîte de Lexomil ou un truc dans le genre, et il a vu que ça calmait mon début de manque. Là il a du se rendre à l'évidence et entamer un protocole de sevrage à l'aide d'une benzo assez puissante à courte demi-vie (manière de me stabiliser sur une molécule qu'il connaissait), puis je suis passé au Lysanxia pour terminer. Et je crois me rappeler qu'il y a eu quelques boîtes de Tercian en sus parce que j'en bavais vraiment pour arrêter. | » |
-(Source, Anonyme6408, Psychoactif) |
Etizolam et mélanges de drogues ou de médicaments
Etizolam et dépresseurs (opiacés, alcool...)
Il faut être très prudent à mélanger l'étizolam avec des dépresseurs du système nerveux central, comme les opiacés ou l'alcool. Cela peut conduire à une overdose.
« | cette nuit (3H00 du mat) j'ai pris 120mg de metha avec 3 comprimés d'étizolam 2mg et au bout d'une heure je me suis mis a piquer du nez et j'étais et je suis toujours défoncé c'est comprimés augmentent très fortement l'effet de la metha et je pense donc aussi de tous les autres opiacés mais il peut être aussi la cause de dépréssion respiratoire alors si vous faites le mélange Attention car cela pourrai être fatal moi je l'ai fait car mon corps a développer une tolérance aux opiacés très forte. | » |
-(Source, gofix, Psychoactif) |
Etizolam et MXE ou Kétamine
Les deux substances potentialisent l'ataxie et la sédation causées par l'autre et peuvent entraîner une perte de conscience inattendue à fortes doses.
« | 1mg si c'est bien de l'étizolam (même avec les meilleurs shop on est sûr de rien) , ça te fait un bon effet sans tolérance, par contre 2 mg c'est trop je crois!
avec 3 mg gober+ mxe 30 mg snifféet petiteune tolérance je me suis endormie comme une merde et les pompier son venue me chercher...... |
» |
-(Source, PSYCHOCRACK, Psychoactif) |
Comment réduire les risques
Liens
- Le thème Etizolam dans le forum RC Benzodiazépines de Psychoactif
- Etizolam sur le psychonautWiki
- Etizolam sur Tripsit