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http://www.filsantejeunes.com/quest-ce-que-je-risque-6895
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===Suicides===
''Les crises suicidaires s’accompagnent fréquemment d’une consommation d’alcool. 35 à 60 % des patients examinés en urgence dans les suites d'une tentative de suicide ont consommé de l’alcool. Suokas et Lonqvist (1995) ont étudié la consommation d'alcool chez les sujets examinés aux urgences dans les suites d'une tentative de suicide. Ils ont montré que 62 % des 1018 sujets pris en charge aux urgences dans les suites d'une tentative de suicide avaient consommé de l'alcool récemment (46% de femmes et 54% d'hommes). Une prise d'alcool juste avant ou au moment de la tentative de suicide était fréquente chez les hommes vivant seuls, chez les sujets jeunes et chez ceux qui avaient plusieurs antécédents de tentatives de suicide.'' <ref>http://psydoc-fr.broca.inserm.fr/conf&rm/conf/confsuicide/lejoyeux.html</ref>


===Autres risques somatiques===
===Autres risques somatiques===

Version du 9 janvier 2022 à 15:24

Alcool (Ethanol)

Ce wiki n'abordera que les problèmes posés par la consommation aigue d'alcool, avec ou sans d'autres produits associés. Bien entendu sur l'alcoolisme chronique de nombreux articles et références peuvent être trouvés sur le net.

Alcool, ville et vie nocturne

Le 8 octobre dernier, Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Conduites Addictives et Joana Judice du Forum Français pour la Sécurité Urbaine ont procédé au lancement du projet « Alcool, ville et vie nocturne ». Ce projet porté par la MILDECA et le FFSU, en partenariat avec huit municipalités françaises, vise à prévenir et agir sur les Alcoolisations Ponctuelles Importantes des jeunes.

Le phénomène d’alcoolisations ponctuelles importantes (API) chez les jeunes constitue un sujet majeur de préoccupation en matière de santé publique comme en termes d’ordre et de sécurité publique. En 2014, 49% des jeunes de 17 ans ont déclaré une API au cours du mois écoulé et 22% des jeunes de 17 ans ont connu au moins trois épisodes d’API.

Le projet « Alcool, ville et vie nocturne » s’inscrit dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives et de son volet réduction des risques sanitaires et des dommages sociaux. Il porte sur l’observation et l’évaluation des dispositifs mis en place par les municipalités pour prévenir et agir sur les alcoolisations ponctuelles importantes des jeunes dans l’espace public.

Huit villes se sont montrées volontaires pour participer à ce projet : Angers, Besançon, Bordeaux, Brest, Lille, Lorient, Nantes et Marseille.

D’octobre 2015 à juin 2016, des experts spécialisés dans la prévention des conduites à risque liées à l’alcool et dans l’évaluation des politiques publiques, vont se déplacer dans ces agglomérations afin d’observer, analyser et évaluer in situ les actions et les programmes de prévention et de réduction des dommages mis en œuvre localement pour lutter contre les phénomènes d’alcoolisation nocturne des jeunes.

A l’issue de ces déplacements, un document final de restitution visant à présenter les critères incontournables à respecter pour une politique efficace de prévention et de réduction des risques en matière d’alcool dans le cadre de la vie nocturne sera publié début 2017.

Histoire

http://www.stop-alcool.ch/une-substance-psychoactive/historique


On retrouve des traces de la consommation d’alcool remontant à la préhistoire, avant l’agriculture et la sédentarisation des peuples. La place de l’alcool a évolué au cours du temps. Selon l’époque et le pays, l’homme donne une nouvelle considération à l’alcool. Tantôt breuvage sacré, remède ou poison, l’alcool est au centre des préoccupations.

Il est obtenu suite à une fermentation d’aliments laissés sans surveillance tels que les céréales, le miel, un fruit (une noix de coco cassée remplie de l’eau de pluie ou encore une bouillie de maïs laissée à l’air). Durant l’ère Néolithique, avec l’apparition de l’agriculture et l’invention de la poterie, les hommes ont su reproduire les conditions nécessaires à la fabrication de l’alcool. On retrouve dans chaque société la notion de méfaits liés aux abus et à la consommation chronique, ainsi que la volonté de réguler le mode de consommation. D’abord considérés comme un problème relevant de la justice ou de la morale, ce n’est que vers la fin du 18ème siècle que la dépendance et l'abus d'alcool commencent à être appréhendés comme des problèmes de santé physique et mentale.

Dimensions historiques, culturelles et sociales du boire

http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/154/?sequence=11

Chimie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcool_%28chimie%29


Alcools !!

En chimie organique, un alcool est un composé organique dont l'un des carbones (celui-ci étant tétraédrique) est lié à un groupe hydroxyle (-OH). L'éthanol entrant dans la composition des boissons alcoolisées est un cas particulier d'alcool. Le méthanol et l'éthanol sont toxiques et mortels à haute dose.

Ethanol

L'Ethanol est donc un cas particulier d'alcool, mais tellement commun que quand on dit "alcool" on comprend généralement en fait "l'ethanol".

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89thanol



Présence naturelle

L'éthanol est un sous-produit du métabolisme des levures, et est donc présent dans l'habitat de ces organismes. On peut aussi retrouver fréquemment de l'éthanol dans les fruits murs31, et dans de nombreuses plantes du fait de l'anaérobie naturelle durant la germination. De l'éthanol a aussi été détecté dans l'espace, recouvrant sous forme solide des grains de poussière dans les nuages interstellaires.

Propriétés physico-chimiques

L'éthanol est un liquide volatil, incolore et qui a une odeur. Sa combustion est sans fumée et donne une flamme bleutée. Les propriétés physico-chimiques de l'éthanol proviennent principalement de la présence du groupement hydroxyle et de la courte chaîne carbonée. Le groupement hydroxyle peut former des liaisons hydrogène, rendant l'éthanol plus visqueux et moins volatil que des solvants organiques de masses moléculaires équivalentes.

Effets physiologiques

En fonction de l'alcoolémie

http://www.prevention.ch/alcoolecole2.pdf


A partir d’une alcoolémie de 0,5 ‰ (0,5 g/l, attention c'est 0,5 pour mille ou 0,05 pour cent. Cette dernière valeur est parfois donnée dans certains textes, à la place des grammes par litre), on se sent euphorique, on est plus communicatif et on ressent un fort besoin de parler. Nb= Rappel, attention, il est interdit de conduire à ce taux d'alcoolémie et au dessus. A ce stade, quelques troubles de la coordination apparaissent déjà et vont aboutir à de graves troubles de l’équilibre si le taux d’alcool augmente encore. (nb= La conduite automobile est interdite en France au dessus de ce taux). Plus on consomme de l’alcool et plus les inhibitions sont levées, plus on manque d’égards pour les autres tout en se surestimant soi-même.

On parle d’état d’ivresse à partir d’une alcoolémie de l’ordre de 1 à 2 ‰. Des fonctions telles que la capacité de réaction et l’équilibre sont déjà fortement altérées, de même que les émotions et le comportement. De plus en plus confus, on perd le sens de l’orientation. On constate une instabilité de l’humeur et une tendance à somnoler. Bu en grande quantité, l’alcool provoque des nausées et des vomissements. Au stade de la torpeur (alcoolémie de 2 à 3 ‰), les principales fonctions sont gravement altérées. La capacité de réaction est ainsi pratiquement inexistante. A partir d’une alcoolémie de 3 à 5 ‰, une personne adulte peut perdre conscience et tomber dans le coma.

La température du corps baisse alors considérablement, la respiration est faible et une paralysie respiratoire est possible.

Pour une personne adulte, une concentration d’alcool dans le sang de 2,5 ‰ peut déjà avoir des conséquences mortelles. Chez les enfants et les adolescents, le risque de mourir des conséquences d’une surdose d’alcool existe déjà à des taux plus bas.

Effets sur le neurone

L’alcool a des effets à plusieurs niveaux sur les neurones : il modifie leurs membranes ainsi que certains de leurs canaux ioniques, enzymes et récepteurs. L’alcool se lie d’ailleurs directement sur les récepteurs de l’acétylcholine, de la sérotonine, du GABA et les récepteurs NMDA du glutamate. [1]

Les effets de l'alcool sont donc très complexes et sont différents quand la consommation est aigue ou chronique.[2] [3] [4]

Effets généralement recherchés de l'alcool

Le premier effet recherché de l'alcool est d'abord gustatif. les boissons alcoolisées sont nombreuses, souvent agréables et facilement disponibles dans la plupart des pays. Mais l'effet psychotrope est aussi recherché et quand il est géré de façon raisonnable il est tout à fait acceptable que ce soit sur le plan sanitaire ou social, et notamment judiciaire. Remarquons aussi qu'une consommation modérée de certains alcools (vin rouge par exemple) est associée à une moindre mortalité.[5]


L'alcool est un remarquable lubrifiant social, car, à faible dose, il inhibe les freins comportementaux. Il stimule la bonne humeur, la joie, le rire, l'humour – pas le plus subtil certes ! – et la sexualité. .......... L'alcool est un paradoxe – pas seulement français – puisqu'à petites doses, il favorise les multiples facettes des relations sociales. Toutefois, chacun sait combien ses effets peuvent être délétères quand il est consommé en grandes quantités.

D'ailleurs une similarité a été trouvée entre l'action de l'alcool à doses modérées et celle de l'ocytocine, une neuro-hormone liée à l'attachement maternel et amoureux. Les deux produits agiraient sur les mêmes voies GABAergiques.[6] [7]

Alcool et Relations sociales

Un verre d’alcool et votre timidité s’envole ? Sans alcool les rencontres sont-elles moins folles ? Ce ne sont pas les nouveaux vers d’une ballade d’un chanteur français mais les questions posées par un sondage* du site de rencontre français Emmanuelles. Près de 2 femmes sur 3 (61 %) considèrent que l’alcool les aident à faire le premier pas. En outre, un peu plus de la moitié des femmes interrogées (57%) confient consommer un ou plusieurs verres d’alcool lors d’un premier rendez-vous pour « détendre l’atmosphère ».

Le sondage publie aussi ces quelques chiffes et certaines d’entre vous devraient s’y reconnaître :

** 64% des femmes sont déjà rentrées d’une soirée accompagnées d’un homme qu’elles venaient de rencontrer, après avoir bu plusieurs verres.

Parmi elles : 46 % ont passé un bon moment, 28 % l’ont regretté le lendemain, 17 % ont commencé une histoire avec cet homme et … 9 % n’ont que peu de souvenirs de cette soirée

** 67% ont l’habitude d’envoyer des sms à la gente masculine après avoir bu quelques verres, avec ce qu’elles ont sur le cœur. Plus des deux tiers disent le regretter la plupart du temps (69%).

** 56% affirment que l’alcool leur a déjà fait passer des moments inoubliables avec un homme.

** 35% avouent avoir re-craqué pour leur ex, à l’occasion d’une soirée arrosée, après s’être pourtant promis que cela n’arriverait plus jamais!

** 43% pensent que l’alcool n’excuse pas tout.

Que celles qui ne boivent pas (8%, seulement, selon le sondage) ne se disent pas qu’elles resteront célibataires à vie !

Une femme sur trois interrogée estime ne pas en avoir besoin pour séduire ou même conclure. Une femme sur deux en revanche confie qu’un verre aurait pu les booster à franchir le pas…

Le sondage ne précise pas qu’il faut bien connaître sa résistance à l’alcool avant d’enfiler les coupettes devant l’élu… Pour éviter de perdre, vraiment, tous ses moyens.

  • Sondage mené du 6 au 19 janvier 2014, auprès de 460 femmes entre 27 et 45 ans en France, Belgique, Suisse francophones. -

See more at: https://www.psychoactif.org/forum/t9685-p1-L-alcool-boosteur-rencontres.html#divx

L'ivresse

Qu'est ce que l'ivresse ?

http://www.addictionsuisse.ch/DocUpload/alcool_ivresse.pdf


Une ivresse alcoolique se déroule en plusieurs phases typiques qui se succèdent imperceptiblement. Lorsqu’une personne arrête de boire à un moment donné, son corps et son cerveau retrouvent lentement leur état normal. Une personne qui continue de boire traversera toutes ces phases.

Euphorie: Les premiers effets sont agréables pour la plupart des gens, qui se sentent plus légers et détendus. Au fur et à mesure de sa consommation, la personne concernée perd ses inhibitions: plus elle est alcoolisée, plus elle ose faire et dire des choses qu’elle ne ferait ou ne dirait pas dans son état normal. Au cours de cette phase déjà, les consommatrices et consommateurs surestiment leurs capacités. La plupart des personnes qui s’enivrent volontairement recherchent cet état. Il est toutefois souvent difficile de ne pas dépasser cette phase, parce que les effets de l’alcool rendent déjà difficile le contrôle de la consommation.

Ivresse proprement dite:

La levée des inhibitions se poursuit et s’accompagne de comportements dépassant parfois les limites au point de devenir désagréables pour les autres. Les personnes ont alors fréquemment tendance à se surestimer et à trop présumer de leurs aptitudes. Ils deviennent lunatiques, se montrent parfois agressifs ou se renferment. Un état de confusion, des troubles du sens de l’orientation et des actes non coordonnés peuvent apparaître. L’élocution devient indistincte. Des signes de somnolence peuvent parfois aussi se manifester. Certains souffrent, déjà à ce stade, de nausées et de vomissements.


Hébétude et léthargie:

Cette phase est caractérisée par de graves troubles du langage et de la motricité. La capacité de réaction est pratiquement nulle, on constate une confusion mentale et les vomissements sont fréquents. Cette phase débouche souvent sur un sommeil profond, qui constitue en même temps le début de la phase suivante.

Coma:

La personne concernée perd connaissance. Sa température baisse, sa miction est parfois incontrôlée et la mort peut survenir par arrêt respiratoire.

Pourquoi l'ivresse ?

http://philovive.fr/?2006/10/03/13-livresse


http://sofia.medicalistes.org/spip/IMG/pdf/binge_drinking_chez_les_jeunes.pdf


Compte tenu des effets secondaires assez rapidement désagréables de l'ivresse « profonde » (confusion, vertiges, sensation de malaise, nausées , vomissements puis gueule de bois, etc..) et des dangers associés (conduite automobile, risques judiciaires) on peut se demander ce qui en motive la recherche habituelle. La recherche scientifique est encore largement floue sur ces points.

L'ivresse "accidentelle"

On peut différencier la recherche délibérée de l'ivresse de l'ivresse qui survient "accidentellement". Dans ce dernier cadre on place les ivresses qui surviennent sans recherche délibérée habituelle.

Bien sûr au premier plan, il y a le côté agréable de l'alcool, avec la grande variété des produits et des goûts, qui s'adaptent à tous les publics = liqueurs sucrées, alcools forts, vins , bières etc.. Il y a aussi la période initiale d'alcoolémie "agréable" qui peut laisser de bons souvenirs et pour certains "justifier" les effets secondaires, notamment la gueule de bois.

L'alcoolémie atteint son maximum une demi heure après absorption lorsque des facteurs de rapidité sont présents (à jeun, boissons chaudes) et 1 heure voire plus quand ils sont absents (sur un repas notamment). Cela laisse donc le temps pour la réalisation d'une prise en dose excessive, avant que les effets secondaires n'alertent sur l'excès de dose ou n'empêchent la poursuite de la consommation. C'est d'autant plus "inattendu" chez des consommateurs inexpérimentés ou intermittents qui ne savent pas "maitriser leur consommation". Notons qu'un verre « standard » d'alcool est métabolisé en 1h30 environ (1 à 2 heures), donc toute prise d'alcool dépassant ce rythme conduit à une augmentation progressive de l'alcoolémie.

Sur ces populations une pratique de Réduction des Risques fondée sur l'information et surtout l'accompagnement peut prévenir des accidents, d'autant que l'ivresse n'est ici pas recherchée mais subie. D'ailleurs chez la plupart des usagers les "bitures" tendent à devenir plus rares à l'âge adulte et, quand elles sont encore habituelles, une évolution vers l'alcoolisme chronique est fréquente.


Il est important aussi de considérer les aspects "sociaux" de la consommation d'alcool, dont l'excès recherché est "traditionnel" dans certaines professions, familles ou contextes sociaux. Le Binge Drinking est pour la plupart des usagers associé à ces "rites du WE" et la publicité donnée par la presse, bien que négative, en renforce largement l'attrait chez certains usagers.

http://www.atlantico.fr/decryptage/facebook-incitation-boire-pour-jeunes-marie-choquet-2160638.html

Il faut souligner que, paradoxalement, si l'excès est recherché, l'ivresse ne l'est pas toujours. Parfois même elle est dévalorisée. "Un homme doit savoir boire mais il doit aussi savoir se tenir". Là aussi une action d'accompagnement, jouant notamment sur les rites et les "valeurs sociales" peut limiter l'impact de ces "beuveries".

http://www.inpes.sante.fr/SLH/articles/398/06.htm


http://www.psychosens.com/wp-content/uploads/2014/06/taschini-r%C4%97sum%C3%A9.pdf


Bien entendu la RdR permet aussi de prévenir directement les conséquences néfastes de l'alcoolisation = prévention de la conduite en état d'ivresse notamment.

Il faut remarquer que les effets perçus de l'alcool sont très variables d'une personne à l'autre. Celles qui sont plus sensibles aux effets "empathogènes" initiaux et moins sensibles aux effets dépresseurs de l'alcool sont plus susceptibles d'une consommation répétée. Un autre point important est la capacité à refuser "l'offre" d'alcool, qui est particulièrement déficiente chez ces consommateurs à ivresses répétées, mais "sans plaisir". Par contraste les renforcements positifs (plaisir trouvé dans l'ivresse) et négatifs (oubli et anxiolyse) sont plus susceptibles de susciter la recherche d'ivresse de façon « positive ».

http://www.personal.kent.edu/~dfresco/Fresco_Papers/Gilles_et_al_2006.pdf


La notion de non recherche délibérée d'ivresse est relative. L'ivresse peut être "rituelle" comme dans certaines pratiques de Binge Drinking, ou recherchée ponctuellement en fonction des circonstances. Mais l'important est qu'elle est ou n'est pas recherchée régulièrement en tant que telle pour le plaisir, l'oubli ou la désinhibition qu'elle procure. Dans ce dernier cas, la prévention, les conseils de modération et l'accompagnement peuvent être plus facilement efficaces.

Il est évident que ces deux notions, d'ivresse « accidentelle » et délibérée, ne doivent pas être utilisées pour classer les personnes en deux catégories strictement distinctes mais doivent être vues comme deux extrêmes d'un continuum sur lequel chacun se positionne de façon personnelle et souvent variable dans le temps. Il est important de mettre en évidence chez chaque consommateur, d'une part, la part de recherche délibérée de l'ivresse, ainsi que ses composants (renforcement positif et négatif, déficit du contrôle), et , d'autre part, les aspects négatifs de la consommation (risques, accidents, bad trip, gueule de bois etc..), pour tenter de donner au consommateur les « clés » de sa pratique.

L'ivresse délibérée

Pour certains consommateurs l'ivresse est recherchée en tant que telle. C'est souvent le cas dans l'alcoolisme chronique mais c'est un point que nous n'aborderons pas ici. Dans la prise aigüe intermittente d'alcool, l'ivresse est recherchée soit pour le plaisir qu'elle entraîne (mais qui est très variable d'une personne à l'autre avec probablement de forts déterminants génétiques), soit pour entraîner l'oubli, l'anxiolyse et l'inconscience, soit pour ses effets désinhibiteurs notamment vis à vis des relations sociales et/ou sexuelles. Certains recherchent une libération de leur violence, contre les autres (viol, agression, bagarres) ou contre eux mêmes (lésions auto-infligées, suicide), avec , bien sûr, des conséquences sanitaires ou judiciaires.

http://www.biologicalpsychiatryjournal.com/article/S0006-3223%2813%2900715-4/pdf

http://www.nature.com/npp/journal/v39/n2/full/npp2013261a.html

Ici l'abord psychanalytique doit être pris avec prudence mais c'est une bonne base de reflexion http://www.chantalcazzadori.com/pastizzata-contre-binge-drinking-ou-savoir-boire-culturel-contre-biture-expresse/

Un témoignage sur l'ivresse

Salut, je voulais partager ma mauvaise experience, je me rends compte que j'ai l'alcool mauvais et je ne toucherai plus JAMAIS de ma vie une goutte d'alcool! Aprés 1 flash de vodka t 7 ou 8 verres de vin, voila qu'en rentrant dansma residence Universitaire, j'insultais tout et tout le monde,et j'ai peté un carreau à coup d'extincteur, alcoolisé me croyant malin et intouchable, j n'ai plus exactement beaucoups de souvenirs de cette histoire. Des gens ont appellé la police, qui en toquant chez moi, m'a juste massacré, et particulièrement l'articulation des poignets avec leurs bracelets, ils m'ont violenté, je suis tombé en arriere avec mon poids du dos qui a ecrasé mes poignées menotées... Bref, j'étais d'aprés mes peus de souvenirs, car c'est un bon black out, en gav, bien maltraité par la police parisienne, donc après mon dégrisemment, la gav a pris effet. Et aujourd'hui, je n'ai tjrs pas reconnu les faits, mon directeur de résidence universitaire va porter plainte et a engagé une procédure d'expulsion, et je risque la levée d'un sursis de 10 mois !!!! J'ai 23 ans et j'ai jamais fais de prison mais plusieurs gav, et je flippe grave!! A cause de l'alcool, je risque la prison !pour un carreau mdr!


J'ouvre ce topic, pour m'engager à ne plus toucher une goutte, car ca m'enfonce + que ca m'aide, meme dans les rencarts galants ou autres, étant un grand timide, jele prenais pour me desinhiber et au final je foirais plus souvent que reussisait car 30 minutes aprés grosse absorption, je trouve plus mes mots, je raconte n'importe quoi et en quittant la personne j'ai le craving je vais boire seul et je m'alcoolise encore + et là je finis en faisant une connerie avant de m'endormir ! -

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Les risques de la consommation d'alcool

Cet article général détaille les diverses conséquences sanitaires de l'intoxication alcoolique. Toutefois, la plupart sont liés à l'alcoolisme chronique, dont les conséquences sont mieux définies. Il est plus difficile de determiner les conséquences néfastes de l'alcoolisme aigu (décrites dans le deuxième et troisième article et avec quelques statistiques dans le quatrième).

http://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/alcool/

http://www.cmub.org/contenus/cmub/ivresseaigue.pdf

http://uhcd.chra.free.fr/procedures/toxico/alcool_cat.pdf


http://opac.invs.sante.fr/doc_num.php?explnum_id=8918


La gueule de bois

On estime qu’environ 75 % des personnes qui consomment une quantité appréciable d’alcool présentent, dans les heures qui suivent, au moins deux des symptômes de la veisalgie1. En fait, la consommation d’environ 1,5 g d’alcool par kg de poids corporel (de 3 à 5 consommations pour une personne de 60 kg; de 5 à 6 pour une personne de 80 kg) conduit presque invariablement à une veisalgie plus ou moins prononcée.[8]

Veisalgie, c’est le terme médical pour la gueule de bois. C’est un néologisme formé en l’an 2000 par des chercheurs américains à partir du mot norvégien kveis (malaise qui suit la débauche) et de la racine grecque algia (douleur). Ce syndrome ressemble beaucoup aux symptômes ressentis par les alcooliques en sevrage d’alcool : les experts y réfèrent souvent comme à un stade préliminaire du syndrome de manque associé au sevrage, mais il peut survenir même à la suite d’une consommation relativement modeste de boisson alcoolique.


Les symptômes

Les symptômes de la veisalgie surviennent plusieurs heures après la consommation d’alcool, au moment où le taux d’alcool dans le sang approche de la valeur « 0 ». Les symptômes les plus communs sont le mal de tête, les nausées, la diarrhée, une perte de l’appétit, des tremblements et de la fatigue.

La veisalgie est aussi fréquemment accompagnée de tachycardie (emballement du rythme cardiaque), d’orthostasie (chute de la tension artérielle au moment où l’on se lève), de déficiences cognitives et de confusion visuelle et spatiale. Bien qu’il n’y ait plus d’alcool dans son sang, la personne souffrant de veisalgie a véritablement les facultés affaiblies sur les plans physique et psychique.

Il est important de noter que la gueule de bois peut amener des altérations importantes de la vigilance et des aptitudes psychomotrices, alors que l'alcoolémie est revenue à la normale ou presque. C'est un enjeu important dans certaines professions, notamment dans les métiers à risque. [9][10]


coma éthylique

Il est difficile de trouver des statistiques de décès par coma éthylique. Il y en a probablement plusieurs dizaines par an en France. Mais beaucoup plus, si l'on inclut les décès où l'alcool a joué un rôle contributif avec d'autres produits. Aux USA la mort par coma éthylique a été estimée à 8,8 par an et par million d'habitants (76 % de ces morts sont des adultes de 35 à 65 ans) . Ce taux en France donnerait environ 500 décès par an. Signalons l'association de troubles métaboliques à rechercher systématiquement lors des intoxications alcooliques notamment hypoglycémie, acido-cétose. Et la possibilité d'autres causes au coma qui doivent également être recherchées. Rappelons le risque hypothermique (temps froid) et de rhabdomyolyse.[11] [12]

accidents de la route

Les accidents mortels de la route avec alcoolémie élevé représentent environ 30 % des cas, soit au moins 700 par an.[13]

Pour la prévention voir notamment

http://www.animafac.net/blog/comment-faire-de-la-prevention-alcool-en-milieu-etudiant/

risques sexuels (viols, MST..)

En abusant de l’alcool, on risque aussi de prendre des risques à caractère sexuel. Beaucoup de femmes agressées sont en effet sous l’emprise de l’alcool et donc incapables de résister à l’agresseur. Il y a 9 à 10 fois plus de viols, les jours d’alcoolisation (WE et fêtes) par rapport aux jours sans alcool et c’est boire dans un contexte à risque qui est dangereux : bars, boîtes, fêtes …Le plus souvent, l’agresseur « prend l’avantage » sur une victime qui a déjà largement bu. Sous l’emprise de l’alcool, on peut aussi devenir plus agressif et commettre des actes que l’on regrettera par la suite. L’alcool nous fait perdre le contrôle, le discernement. Beaucoup d’agresseurs ont eux aussi, abusé d’alcool, ce qui les incite donc parfois à commettre des actes violents qu’ils n’auraient peut-être pas commis dans d’autres circonstances. Enfin, même si le rapport sexuel est consenti, on peut se retrouver dans des situations bien compliquées à cause de l’alcool : risques des IST et grossesses non désirées suite à des rapports sexuels non ou mal protégés par exemple : « Bon voilà, j’ai fais une grosse bêtise que je ne referais jamais… Il y a une semaine j’ai couché avec un garçon, mais sans préservatif (je vais aller faire un test pour le sida très vite). En plus j’avais oublié ma pilule (l’alcool m’a complètement fait oublier de la prendre). » Forum [ Nov 2005] « J’ai fait l’amour hier soir avec mon copain en utilisant un préservatif (celui-ci a craqué), mais je suis sous pilule. Je l’ai prise à l’heure habituelle mais hier je fêtais l’anniversaire d’une copine et je me suis sentie mal environ 4h après ma prise de pilule (à cause de l’alcool). J’ai eu des vomissements. Que faire? Pilule du lendemain ou pas ? » Forum  [Oct 2005]


http://www.filsantejeunes.com/quest-ce-que-je-risque-6895

Autres risques somatiques

Signalons entre autres les complications neurologiques qui sont le plus souvent liées à l'alcoolisme chronique mais qui peuvent aussi survenir sur des alcoolisations aigues.


http://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/les-degats-du-binge-drinking-sur-le-cerveau-des-ados_1245122.html

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/adb.12332/abstract


Des complications neurologiques irreversibles sont d'autant plus à craindre que le sujet est jeune et notamment bien sûr concernent le fœtus in utero en cas d'alcoolisation aigue de la mère.


« J'ai commencé à boire en seconde. Durant mes deux dernières années de lycée je sortais 1 fois par semaine maximum (1 fois tous les mois en moyenne) en période de cours et 2/3 fois par semaine pendant les vacances. Je buvais beaucoup à chaque fois.

Je voudrais savoir s'il est possible que j'ai perdu certaines capacités intellectuelles à cause de ma consommation excessive d'alcool.

Je lisais beaucoup en seconde. Puis j'ai commencé à sortir un peu plus. Je ne sais pas si c'est lié uniquement à ça mais j'avais des gros problèmes de concentrations. Notamment pour lire un article. Pas moyen de lire plus de 20, 30 lignes sans me concentrer à fond. Depuis j'ai commencé des études plutôt exigeantes et arrêté l'alcool (j'ai dû sortir 3, 4 fois depuis le début de l'année scolaire). Résultat : j'ai vraiment mis un mois à retrouver un niveau de lecture correcte.

Mais du coup c'est dur pour moi de connaitre la réelle cause de ceci. Soit c'est normal et ça n'a rien à voir avec l'alcool : en gros il me fallait juste un peu d'entrainement. Soit c'est directement lié à l'alcool.

Je me prends pas non plus la tête c'était juste par prévention d'un éventuel risque et par curiosité.

Sinon : 1m75 / 66kg. Je buvais que de l'alcool fort (j'aime pas la bière ^^) cela régulièrement et beaucoup d'un coup pendant 2 ans. Je faisais également énormément de sport à cette période. A part ça j'avais une bonne hygiène de vie quoi.

Je demanderai à mon généraliste.

Merci, Bonne nuit

»
-(Source, , Psychoactif)


A signaler aussi l'hypothermie associée à l'intoxication alcoolique, potentiellement mortelle par temps froid et le risque de rhabdomyolyse.

http://www.neurologyindia.com/article.asp?issn=0028-3886;year=2000;volume=48;issue=1;spage=84;epage=5;aulast=Singh

Enfin le blackout (amnésie totale sur une période de quelques heures ressentie au décours de l'alcoolisation) est parfois un sujet d'angoisse.

j'ai découvert les drogues chimiques (xtc, md, speed, mephedrone) il y a de nombreuses années, à chaque fois dans un contexte festif. a l'époque, je buvais un peu, puis avec le temps, j'ai bu de plus en plus.

et après tous les bons et mauvais moments que j'ai passé dans ces états, je reste persuadé que l'alcool reste la "drogue" la plus nocive, et de loin. j'ai vécu de mauvaises décentes avec les chimiques, mais l'agressivité, les blackouts et les lendemains plus que douloureux de l'alcool restent pour moi bien plus destructeur que tout ce que j'ai pu prendre jusqu'à maintenant qui était labellisé "drogue".

le pire effet reste pour moi le blackout. ne pas se souvenir de sa soirée est, au début, une marque de fierté : "c'était tellement bien que je ne m'en souviens pas". mais avec le temps, ça devient pesant, mais inévitable : le cocktail alcool + drogue ne pardonne pas et de moins en moins avec les années qui passent...

alors, comment faites-vous pour vous souvenir de vos soirées ? -

See more at: https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=7250#sthash.YnJaSQ3j.dpuf .

Dépendance

Il est évident que la consommation aigue d'alcool avec ivresse peut mener à une augmentation progressive de la fréquence des consommations puis à l'installation d'un alcoolisme chronique avec dépendance.

« Bonjour à tous,

je cherche des conseils sur comment surpasser ce que je vis depuis un an environ. Je me suis orienté vers l'alcool de plus en plus en dehors du cadre social des soirées depuis un an. Une à deux bouteilles de vin par soir, seul chez moi. Au début c'était le week-end, puis tous les soirs, puis jusqu'au point où tous les matins j'avais une gueule de bois, des fois trop dur - à rater une journée de taf ou de cours, à chaque fois je ne ressentais que la honte de ne pas partir travailler mais pourtant le soir je m'y remettais. Je m'en suis rendu vraiment compte à plusieurs reprises quand j'ai déconné sever auprès de potes d'enfances; il en est venu où j'en ai parlé à plusieurs d'entre eux et j'ai essayé de diminuer. Ça allait mieux pendant un moment mais ça commence à reprendre. Je n'arrive pas à briser cette envie de boire que j'ai. Je cherche toutes les occasions : une soirée, sortir pour "une bière" dans un bar etc ... Des fois j'arrive à ne pas boire pendant quelques jours et c'est déjà une victoire pour moi. Mais vite je me retrouve dans un cycle où je continue à boire tous les soirs pendant un, deux mois. Je sais que ce n'est pas encore "perdu" : je n'en suis pas au point de boire en journée pour tenir. Mais vu que ça m'est arrivé récemment par réflexe "pour bien commencer la journée" je commence à avoir peur. C'est la première fois que je vide mon sac autant et j'espère que vous avez des conseils qui peuvent m'aider/ Merci à ceux qui ont lu ce long message. Cheers

»
-(Source, jeune feu, Psychoactif)

Grossesse

Pas d'alcool pendant la grossesse

https://www.psychoactif.org/forum/t13814-p1-Alcool-quand-enfant-trinque-utero.html#divx

Syndrome de sevrage alcoolique

Le syndrome de sevrage alcoolique, chez l'alcoolique chronique, peut entrainer des complications diverses parfois potentiellement confondues avec celles de l'alcoolisme aigu (convulsions notamment).

Associations de l'alcool à d'autres psychotropes

Généralités

Les interactions de l'alcool avec de nombreux médicaments et des psychotropes entre eux sont nombreuses. Voir (notamment page 32 interactions de l'ethanol)

http://publications.msss.gouv.qc.ca/biblio/CPLT/publications/polypsycho04.pdf

http://www.pharmacie.be/sites/default/files/fichiers/medicamentalcool_fr_a5.pdf


Avec les psychotropes l'alcool entraine généralement une potentialisation générale des effets dépresseurs, augmentant le risque d'OD.


Cocaine

L'association alcool cocaine produit du cocaethylene plus puissant mais aussi plus toxique que la cocaine.[14] [15]

Opiacés

Augmentation des effets dépresseurs, notamment respiratoires, des opiacés. Par exemple les OD à la Buprenorphine sont généralement dues à une potentialisation par l'alcool et les BZD.[16][17] [18]

Cannabis

Potentialisation réciproque des effets ébriants, pouvant surprendre totalement le consommateur, surtout s'il est peu expérimenté..[19]

Psychostimulants

L'alcool peut potentialiser les effets secondaires cardiovasculaires des psychostimulants (troubles du rythme cardiaque, hypertension) ainsi que la deshydratation. L'alcool et les psychostimulants ayant en partie des effets opposés, la combinaison peut favoriser la toxicité en minimisant les symptomes d'alerte en cas d'overdose.[20]

Sédatifs et Hypnotiques

Une intoxication aux benzodiazépines peut être associée à une dés-inhibition du comportement aboutissant éventuellement à un comportement hostile ou agressif (voire un suicide) . Cet effet est peut-être plus fréquent lorsque les benzodiazépines sont prises en association avec de l’alcool.

http://www.rolandsimion.org/spip.php?article244&lang=fr

« La consommation combinée d’alcool et de benzodiazépines accroît également le risque d’overdose fatal puisqu’il s’agit dans les deux cas de dépresseurs du SNC.

Je te déconseille tout mélange de ce type. Quand je buvais maousse ou disons en cas de rechute, j'évitais de prendre mon benzo du soir ou durant le gros des effets de l'alcool. (pas toujours, c'est pour cela que je peux t'en parler) Après, comme tu le dis, tout est dans la question ; nous avons tous des seuils différents en fonction de notre tolérance à l'un et à l'autre et même sans tolérance, difficile d'indiquer des dosages seuils. Ce mélange se potentialisant, une dose d'alcool qui passe tranquille pour nous et une dose de benzo qui passe aussi tranquille en temps normal peuvent être dangereuses très rapidement. Les dangers ? pfui, la liste est longue et je ne suis pas qualifié pour la détailler mais ça peut aller de l'endormissement, au coma en passant par le décès, vomi dans les poumons ou pas. Des fois, c'est au minimum une soirée de merde dont tu ne te souviens plus avec parfois des incidents graves. Ce mélange qui désinhibe fortement peut conduire à faire des trucs que l'on aurait jamais fait, souvent se mettre en danger. Je trouve que l'on abaisse notre seuil "alerte conneries" avec ce type de mélanges et même aiguisé par un civisme forcené, c'est un coup à s'endormir au volant tandis qu'en temps normal on trouve que ça craint de voir une personne alcoolisée prendre le volant et que l'on a appris à rester sur place ou dormir à la belle étoile quand le temps le permet voire dans la voiture. Pareil pour les dosages, il est possible de perdre facilement le contrôle et sans s'en rendre compte chercher bonheur avec quelques pilules de plus... et quand le stone débarque, ça peut faire pabo à voir. Bref, je trouve que cela peut induire de "gros décalages" du "comportement". Perso, j'ai eu des "pertes de contrôle" de dosage en m'enfilant des doses maousses cumulées. C'est franchement avec ces mélanges que j'ai mis le plus ma vie en danger. Perte de contrôle, c'est le surnom que je pourrais donner à ces combos. C'est typiquement le type de mélange qui multiplie considérablement les risques cumulés de l'alcool et des benzos.

»
-(Source, , Psychoactif)

MDMA

L'association de MDMA et d'alcool est fortement déconseillée. Notamment elle augmente le risque de deshydratation.[21]

LSD et Hallucinogènes

Cette combinaison n'est généralement pas recommandée en raison de la capacité de l'alcool à provoquer la déshydratation, la nausée et la fatigue physique qui peuvent affecter négativement un trip si le LSD est pris dans des doses modérées à élevées. Cette combinaison est cependant relativement sûre à faibles doses et peut souvent atténuer les effets psychédéliques du LSD d'une manière quelque peu similaire aux benzodiazépines.

Ketamine

L'association de Ketamine et d'alcool est fortement déconseillée.[22]

Boissons Energisantes

http://drogues-sante-societe.ca/les-liens-entre-la-consommation-de-boissons-energisantes-et-la-consommation-de-psychotropes-chez-les-jeunes-que-connaissons-nous-du-phenomene/

Viagra, Cialis

Leur association à l'alcool renforce cet effet vasodilatateur, créant des maux de tetes, des étourdissements, et des problèmes cardiaques.[23]


Autres produits

Les interactions de l'alcool avec de nombreux autres médicaments peuvent poser problème, d'autant plus qu'elles peuvent être potentialisées par certains autres produits, par des atteintes viscérales et par des mutations génétiques inapparentes. La prudence est donc de mise.

http://www.ipubli.inserm.fr/bitstream/handle/10608/168/?sequence=19

Consommation à faible risque

Rappel des Recommandations !!!!

2 • 3 • 4 • 0

Les niveaux de consommation recommandés – 2, 3, 4 ou 0 – varient principalement en fonction du sexe.

2 Les femmes qui veulent consommer de l’alcool de façon modérée devraient se limiter à 2 verres par jour et à un maximum de 10 verres par semaine.

3 Les hommes qui veulent boire de façon modérée devraient se limiter à 3 verres par jour et à un maximum de 15 verres par semaine.

3 Afin d’éviter l’intoxication et les complications qui l’accompagnent, les femmes ne devraient pas prendre plus de 3 verres en une même occasion.

4 Les hommes qui veulent éviter l’intoxication et les complications qui l’accompagnent ne devraient pas prendre plus de 4 consommations en une même occasion.

0 Afin d’éviter qu’une accoutumance ou qu’une dépendance ne s’installe, il est recommandé que tous ne prennent aucune consommation d’alcool au moins une ou deux journées par semaine.

0 Il est inapproprié de consommer de l’alcool dans certaines circonstances, comme lorsque : on a des décisions importantes à prendre ;

on pratique des activités physiques dangereuses

on manoeuvre un véhicule motorisé, de la machinerie, de l’équipement mécanique ou électrique ;

on est responsable de la sécurité d’autres personnes ;

on prend des médicaments qui interagissent avec l’alcool ;

on a des problèmes de santé mentale ou physique ;

on a des problèmes de dépendance à l’alcool.

0 Quoique les risques liés à une faible consommation d’alcool durant la grossesse paraissent minimes, aucun seuil totalement sécuritaire n’a été défini. Il est donc recommandé aux femmes enceintes et à celles qui cherchent à le devenir de ne pas consommer d’alcool. De plus, les femmes qui allaitent devraient s’abstenir d’en consommer avant l’allaitement.

http://educalcool.qc.ca/alcool-et-vous/sante/les-niveaux-de-consommation-dalcool-a-faible-risque/#.VUSwBuSDg8o

Références

  1. http://lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_03/i_03_m/i_03_m_par/i_03_m_par_alcool.html#drogues
  2. http://www.sfalcoologie.asso.fr/download/6b_neurobiologie_sfa2009.pdf
  3. http://scifun.chem.wisc.edu/GenChem/Enrichment/ChemEnrichFall2009.pdf
  4. http://en.wikipedia.org/wiki/Short-term_effects_of_alcohol
  5. http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pages/a/article-alcool-et-plaisir-18730.php
  6. http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/10821-L-hormone-de-l-amour-procure-les-memes-effets-que-l-alcool
  7. http://www.eurekalert.org/pub_releases/2015-05/uob-tds051515.php
  8. http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/Fiche.aspx?doc=gueule_bois_do
  9. http://educalcool.qc.ca/wp-content/uploads/2012/07/Lendemains-de-veille.pdf
  10. http://alcalc.oxfordjournals.org/content/47/3/248
  11. http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/mm6353a2.htm
  12. http://www.montetasoiree.com/wp-content/uploads/2015/05/Comment-prendre-soin-d-une-personne-en-%C3%A9tat-d-%C3%A9bri%C3%A9t%C3%A9.pdf
  13. http://www.ofdt.fr/statistiques-et-infographie/series-statistiques/alcool-evolution-des-accidents-mortels-de-la-route/
  14. http://congres2012.oiiq.org/sites/default/files/uploads/congres2012/pdf/A16_Cocaethylene.pdf
  15. https://www.psychoactif.org/forum/viewtopic.php?id=2474
  16. http://www.psychonaut.com/depresseurs/41995-opiaces-alcool-danger.html
  17. http://www.rvh-synergie.org/Alcool_Flyer_21.htm
  18. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23933900
  19. http://www.stop-cannabis.ch/le-cannabis-en-question/alcool-et-cannabis-liaisons-dangereuses-en-savoir-plus
  20. https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=81866
  21. https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=71484
  22. https://drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=13690
  23. http://www.healthline.com/health/erectile-dysfunction/cialis-alcohol#Cialisandalcohol2