GBL, effets, risques, témoignages
La GBL ou Gamma-butyrolactone, est un précurseur mais aussi une pro-drug du GHB. Sa formule chimique est C4H6O2. La GBL est rapidement hydrolysé en GHB in vivo par une enzyme, la 1,4-lactonase (gamma-lactonase) qui est présente dans le sang et le foie. Les effets des deux substances sont légèrement différents, la GBL pénètre plus rapidement dans le plasma ce qui provoque une puissance plus forte, des effets secondaires mais aussi récréatifs plus marqués ainsi que des symptômes de manque plus marqués.
Le GHB et ses dérivés sont des analogues du GABA (acide gamma-aminobutyrique, le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central) comme l’alcool et les benzodiazépines. Le GHB est utilisé en médecine comme anesthésique et pour que les patients atteints de narcolepsie (cataplexie) ou d'autres troubles du sommeil, ces derniers consomment deux doses par nuit pour avoir 4H de sommeil à chaque prise.
L’usage du GHB est resté un phénomène spécifique lié au milieu du clubbing homosexuel, notamment à Paris et Marseille, mais aussi à Toulouse, Bordeaux, Montpellier, par une population masculine, bien insérée, appartenant à des catégories socioprofessionnelles plutôt élevées.[1] La GBL est très peu expérimenté en population générale : la prévalence d’expérimentation du GHB mesurée à 17 ans s’élevait à 0,27 % en 2005 et à 0,44 % en 2008.
Histoire brève
L'histoire de l'ascension du GBL en tant que drogue est liée à l'histoire d'un autre composé appelé gamma-hydroxybutyrate ou le GHB. Le GHB se trouve en très petites quantités dans le corps humain et agit comme un neurotransmetteur dans le cerveau. Dans les années 1960, il a d'abord été synthétisée dans un laboratoire pour une utilisation comme anesthésique. Dans les années 1980, le GHB est devenu populaire parmi les body-builder, qui croyaient qu'il pourrait libérer une hormone stimulant la croissance musculaire. En Novembre 1990, après avoir enquêté sur près de soixante rapports de maladie liées au GHB, la Food and Drug Administration américaine (FDA) a ordonné la fin de la vente de ces produits contenant du GHB.
Lorsque des produits contenant du GHB sont devenus indisponibles, les utilisateurs ont cherché un remplaçant. Ils l'ont trouvé dans les suppléments au GBL. Une fois que la GBL est ingéré, il se transforme rapidement en GHB. La GBL a été vendu dans les centres de fitness et les magasins d'aliments-santé comme un compléments alimentaires. Les compléments alimentaires n'ont pas à subir les tests rigoureux nécessaires pour les médicaments en vente libre et les médicaments sur ordonnance. .
Tout au long des années 1990, des publicités pour des suppléments au GBL sont apparu dans les magazines de culturisme sous des noms tels que Blue Nitro, Firewater, GH Revitaliseur, Dynamiser, Jolt, réactive, REMForce, RenewTrient, Revivarant, et Verve. (depuis retirés du marché.) Les fabricants de suppléments au GBL affirmaient que leurs produits servaient à renforcer les muscles, améliorer les performances physiques et sexuelles, à combattre la dépression, réduire le stress, et à soulager l'insomnie.
Dans le même temps, le bruit a couru que la GBL était une "drogue festive", parce qu'il aidait à libérer des inhibitions. Parallèlement cependant, des risques d'effets secondaires nocifs sont apparus : des difficultés respiratoires, des vomissements et des convulsions. De plus son utilisation peut conduire à un coma, un état d'inconscience à partir de laquelle une personne ne peut pas être éveillé par le bruit ou autre stimuli.
A la fin des années 1990, des rapports ont commencé à pointer que la GBL et le GHB étaient utilisés comme "drogue du viol». Parce qu'ils sont inodores et incolores, il est difficile de savoir quand ces substances ont été ajoutées à une boisson. Les deux drogues sont assez puissantes pour assommer quelqu'un, même à petites doses.
En France, suite l'augmentation significative de sa consommation à des fins récréatives et à des comas suivi de réanimation liés à la prise de GBL, la vente et la cession au public de GBL et de butanediol (BD) (substance analogue) ont été interdites, par arrêté du 2 septembre 2011. Ces substances ne font cependant pas partie de la liste des stupéfiants.
Qu'est ce que c'est ?
Aspect, à quoi ça ressemble ?
La GBL est un liquide incolore, avec une odeur chimique faible et acide (ph 4.5 à 10% de solution aqueuse) et relativement dangereux à l’état pur, donc à ne pas mettre en contact avec la peau et les muqueuses mais aussi de tous vos biens de valeurs en plastiques et/ou peints(ordinateurs, tv, véhicules par exemple).
La GBL est un produit industriel utilisé dans les vernis à ongle et pour décaper la peinture ou la colle. Pour la consommation récréative, le produit est généralement acheté sur internet sur des sites dédiés, en bouteilles en plastique HPDE contenant un liquide prétendument à l’état pur (clearweb). On le dose généralement avec une pipette pasteur de 2ml , ou idéalement en verre.
« | Le GHB a un gout de sel horrible, avec souvent un petit gout de diluant lier a son précurseur, la GBL. La GBL (qui produit lui même les mêmes effets que le GHB) est encore plus horrible en gout. Imaginez qu'on verse 2g dans le verre de quelqu'un sans qu'il s'en rende compte me semble impossible (1g a fais pas grand chose, mais bon mettons qu'on soit déjà bien bourré même 1g ça se sent) | » |
-(Source, IPU, Psychoactif) |
« | On peut nettoyer facilement un peu de GBL. Il suffi de faire sa dilution avec de l'eau, et de le passer dans une carafe avec du charbon actif (carafe purificatrice d'eau)! Ca vire une grande partie du gout de merde caractéristique de certains GBL. Théoriquement, ça doit virer les contaminants néfastes étant donné que le charbon actif attire les composés lipophiles mais moins les hydrophiles (la GBL et le GHB sont plutôt hydrophiles).
C'est quand même mieux de le faire avec du GHB, car suivant le plastique de la carafe, il pourrai s'en retrouver dans votre verre. Utiliser du plastique PP (polypropylène) ou du HDPE (High Density Polyéthylène), ou du verre, pour vos verres de GBL. |
» |
-(Source, jeanpaul, Psychoactif) |
Le prix
Le prix moyen d'une dose de 1 gramme de GBL achetée en gros en ligne oscille entre 0,09 et 2 euros[2].
En 2017 il est possible de trouver du GBL à des prix se situant entre 80 et 150€ le litre (soit entre 500 et 800 doses environ).
Aspect Juridique
La production et la vente de ce solvant est limité en terme de pureté au sein du territoire français (70%max). Cependant l'importation de GBL pure est, pour les usagers français, autorisé au sein de l'union Européenne.
Qualité
La pureté du GBL évolue d'une source à une autre, c'est un sujet avec relativement peu de données. De nombreux magasins proposent deux types de GBL (le premier est prétendument "BASF" qui est un groupe chimique Allemand et une alternative dite 'standard'). C'est parfois un argument marketing pour vendre son produit plus cher, en promettant une plus grande pureté, qui n'est pas systématiquement au rendez-vous. Les vendeurs de GBL affirment que les deux types de produits sont purs or certains usagers ont observés plus d'euphorie avec certains types de GBL (qui ne sont pas systématiquement les plus chers). De plus, les consommateurs n'ont aucune garantie que les analyses de puretés ou les prétendus
En général un usager peut constater plus facilement la qualité de son gbl en le transformant en GHB (avec un dérivé de potassium, sodium, magnésium) car les adultérants interfèrent avec la synthèse. Si le produit transformé, pour le NaGHB par exemple, n'a aucun goût mis a part celui de sel, il est plus probable que le précurseur de base n'était pas coupé à d'autres solvants industriel par soucis d'efficacité. En effet, la GBL étant un solvant commun dans l'industrie, le besoin de le produire sous sa forme la plus pure n'est pas toujours garantie pour des entreprises souhaitant avoir un décapant bon marché. Les grands contenants (>1L) sont parfois produits par d'autres types d'entreprises et la qualité peut être nettement inférieur. Un usager a tout intérêt d'acheter de petites quantités pour éviter ce type de scam (
La GBL est disponible sous différents types de puretés (grades), qui dépendent de la production et de la purification. Exemple :
- Les spécifications pour la GBL "US GRADE" étaient de : pureté 99.0% minimum avec un maximum de 0.1% de GHB, 0.3% d'eau et des traces de 1,4-butanediol et 1-butanol.
- Un échantillon "electronic grade" de GBL à 99.9% pure contenaient des traces de chlorine, sulfate, nitrate, fer, cuivre, zinc, plomb, sel, potassium.
- La GBL BASF a une pureté standard à 99.7% avec un maximum d'eau 0.05%, 0.10% de 1,4-butanediol et 0.03% d'acide butanoïque.
http://www.inchem.org/documents/kemi/kemi/ah2004_07.pdf
Dosage
L'équivalent entre di GBL liquide et du NaGHB solide est de x1,6 c'est à dire qu'une dose de 1ml de gbl équivaut à 1,6g de NaGHB environ. En général un usager consomme entre 0,6ml et 1,7ml sans tolérance, la réaction enzymatique n'est pas garantie dès la première ingestion est il est possible de ne ressentir des effets qu'à la deuxième prise.
Il faut le diluer correctement, cinquante à cent fois sa dose voire plus dans un liquide (eau, jus de fruit). Il reste un fort goût que certains ne supportent pas. La consommation de GBL est délicate à manier. Il faut trouver sa dose personnelle. Le mieux est d'aller à la pharmacie acheter des pipettes ou seringues de 2ml. Commencer par mettre 0.5ml dans la pipette et le mélanger dans 25cl d’eau avec à du sirop. Puis augmenter la dose chaque jour, doucement, 0.8ml, 1ml, 1.2ml ....jusqu’à trouver sa dose effective (ce que les anglais appellent le "soft spot") et ne plus en bouger. La dose effective peut être 1ml, 1.6ml, ou 2,4ml. Si vous prenez quelques dixièmes de millilitre de moins, vous ne sentirez rien, et si vous prenez quelques uns de trop, vous risquez d'être dans un sommeil éveillé, à ne plus pouvoir bouger.
« | Je dose 0.5ml dans la pipette et le mets dans 25cl d’eau mélangée à du sirop. Rien. Aucun effet. Et puis j’augmente la dose chaque jour, doucement, 0.8ml, 1ml, 1.2ml – rien. Arrivé à 1.8ml, ça y est je ressens quelque chose, un effet similaire à l’alcool mais en plus propre (sans gueule de bois le lendemain), une vague d’euphorie, une empathie prononcée comme dans l’ecstasy. J’ai trouvé ce que les anglais appellent leur « soft spot », ma dose effective....Quand j'ai dépassé la dose de 1.8ml, je me suis retrouvé à m’endormir à moitié devant mon ordinateur, dans un état proche du « rêve lucide », parfois plaisant et parfois non, pris par la « paralysie du sommeil »: à la fois conscient et dans l’incapacité totale de bouger le moindre membre de mon corps....Et puis vient le jour où mon bidon est vide et je passe trois jours épouvantables d’insomnie fiévreuse et de vomissements réguliers.... | » |
-(Source, loulou reed, Psychoactif) |
« | Dans mon groupe on était une trentaine à prendre du ghb, pendant 3-5ans environ; il faut généralement une demi douzaine de prise pour déterminer les dosages idéaux alors ne compte pas sur un succès du premier coup. | » |
-(Source, Viegroo Senior du turfu , Psychoactif) |
Attention, la GBL ne se dilue pas toujours très bien dans l'eau. Il s'accumule en bas du verre dans certains cas. Il vaut mieux bien le mélanger avant de le consommer, sous peine d'avoir la dernière gorgée qui contient toute la substance. Ne jamais partager un verre pour deux personnes et diluer au maximum votre GBL.
« | la GBL ne se dilue que mal, effectivement, il faut le boire à une dilution de en tout caa 1/100 mais surtout mélanger le verre juste avant. En effet ma copine en a fait les frais en buvant la fin de verre-> coma dans les toilette... Que de la gloire | » |
-(Source, GüBeL, Psychoactif) |
Attention la GBL est corrosif
Que ce soit pour le doser avec des pipettes ou le boire dans des verres, il faut soit utiliser du verre soit du plastique HPDE de symbole "Triangle avec un deux a l'intérieur". [1]
C'est du polyéthylène à haute densité , le N°2 est très résistant à la corrosion. Pour de très longues conservations, privilégier des contenants en verre non teintés.
Les effets recherchés
La GBL est une drogue liquide de synthèse agissant sur le système GABA-èregique (Neurotransmetteur GABA-b et c'est le seul connu, toutes les autres benzodiazépines agissent sur les GABA-A) après sa transformation en GHB par le foie.
Quand la gbl est ingérée, L’effet met entre 5 à 30 minutes à arriver, et dure environ une heure à deux heures Quand il est utilisé de manière récréative, la GBL améliore la confiance en soi et la sociabilité, et réduit les inhibitions sexuelles. Il déclenche une vague d’euphorie, une empathie prononcée comme dans l’ecstasy. A plus haute dose, il induit le sommeil. Sa puissance fait qu'il est très facile de faire une overdose.
« | Les effets sont similaires à l'alcool: en partie mais la gamme d'effet est beaucoup plus large. Les effets dans sa dose de fonctionnement sont: euphorisants (1-2ml SANS ALCOOL), anxiolitiques, désinhibants, aphrodisiaque, augmente toute les perceptions sensorielles et émotives positive, hypnotique (c'est la seule substance produisant un sommeil "médicalement" normal (au niveau des paramètres électro physiologiques)), anesthésiant, anabolisant (favorise la sécrétion endogène d'hormone de croissance) | » |
-(Source, GüBeL, Psychoactif) |
« | pour moi le ghb était vraiment la drogue adapté en toute circonstance, elle autant festive que adapté pour être posé ou faire du sport. Si je devais décrire les effets, je la comparerais plutôt à une ivresse alcoolique mais sans la fatigue que déclencher l'alcool. Selon le dosage tu as un effet stimulant ou hypnotique, d'où sa mauvaise reputation. Si tu prends une dose l'effet dure deux heures puis il s'arrete net sans descente. Le problème de dépendance avec le ghb c'est pour moi le même que celui de la clope, quand tu en as tu consomme. Après en prendre une fois en passant n'a rien de grave mais si tu as un litre de GBL à dispo tu résisteras toutes les deux heures. J'avais toujours ma bouteille d'eau avec des dose dedans. | » |
-(Source, kaparka, Psychoactif) |
Effets comparés du GBL et du GHB
La GBL se transformant en GHB dans le corps, on pourrait croire que la GBL a les mêmes effets que le GHB ou alors que cette molécule est moins rapide ou procure moins d'effets car le GHB est une substance endogène. Or ce n'est pas le cas, car la différence d'assimilation, les concentrations soudainement élevées dans le plasma et enfin sa rapidité d'élimination donne l'impression que le GHB est plus subtil voir doux et sédatif. Les usagers essayant la gbl en premier puis le GHB décrivent cette dernière substance comme une sorte de GBL à "libération prolongée".
La gbl est rapidement converti en GHB par des enzymes "lactonases" qui se trouvent dans le sang. La gbl est plus lipophile (fond mieux dans les graisses) que le ghb et donc est plus rapidement absorbé / a une meilleure biodisponibilité. Le paradoxe est que la gbl est plus rapide a générer des effets que le ghb , alors que c'est une pro-drug.
« | A mon avis la gbl est saponifié invivo , l'effet est beaucoup plus fort "mentalement" le " 'High' est plus euphorique" que le GHB et donc plus dangereux niveau addiction/sevrage. On s'endort plus souvent car plus dur à doser / redoser même si le ghb est plus sédatif, moins énergique à dose moyenne-faible. | » |
-(Source, groovie, Psychoactif) |
Les risques liés à la consommation de GHB/GBL
Dangerosité et dommages du produit selon différents classements
Effets secondaires à court terme , risques à moyen et long terme.
L'usage du GBL peut produire des vertiges, une hypersalivation, une hypotonie, une amnésie, des vomissements, une somnolence, des hallucinations, des vertiges, des tremblements, des myoclonies, des convulsions, perte de connaissance, coma, bradycardie, hypotension, depréssion respiratoire
« | En cas d’utilisation chaotique et trop importante , la gbl entraine plusieurs problématiques :
1- L'acidose éventuelle, si vous êtes un grand consommateur il vaut mieux faire une prise de sang pour savoir où vous en êtes 2- Epuisement du potassium : limiter les prises, éviter d'en prendre plusieurs fois en moins de 6h est un grand minimum. Il faut laisser le corps se rééquilibrer. Du chloride de potassium peut aider. ou de la nourriture en contenant comme des bananes, haricots blancs, épinards, abricots secs etc) 3- Accumulation de la dopamine: pour éviter les soucis liés à la dopamine, deux jours de break par semaine est un minimum et une semaine par mois aussi. Avec 0 conso. |
» |
-(Source, groovie, Psychoactif) |
Lors des périodes de sevrages, l'éventuel déséquilibre entre le glutamate/gaba peut provoquer une neurotoxicité. L'arrêt soudain de gbl/ghb est potentiellement mortel. Le manque apparaît de une à 6 heures après l'arrêt d'une consommation massive, il se manifeste par de l'anxiété, des tremblements, insomnies, psychoses et conduit à des traitements sédatifs. L'utilisation quotidienne de doses massives pourrait mener éventuellement à un syndrome Wernicke-Korsakoff (Friedman et al. 1996), il est donc capital d'espacer les doses.
Dépendance
La GBL peut créer un forte dépendance en quelques mois, voire en quelques semaines, et le manque de GBL peut mettre la vie en danger[4]
« | Cela fait déjà pas mal de temps qu'il m'arrive de temps en temps de prendre du gbl à certaines occasions... Bien que je connaisse particulièrement bien ce produit (effets, dosage, risque de dépendance, etc...), suite à une épreuve difficile dans ma vie dernièrement je me suis lâché sur ma consommation... Cela fait une semaine que je me suis rendu compte que j'ai développé une dépendance : Une prise toutes les deux heures le jour, et la nuit des prises un peu plus grosses afin de pouvoir dormir par deux tranches de 4h et une de deux heures. Ces derniers jours, j'ai essayé de stopper net ma consommation qui fut un échec : tremblement, irritable, ayant perdu ma joie de vivre naturelle, impossible de dormir, angoisses, etc...Du coup, j'essaie progressivement de réduire les doses...Sinon, en cas d’échec, je ne sais pas quoi faire... | » |
-(Source, Gébéèl, Psychoactif) |
« | Après une année de consommation "récréative" (la GBL a remplacé ma consommation d'alcool), uniquement le weekend ou en soirée, suite à une période de stress, je me suis mis à consommer H24, c'est à dire une dose tout les 2-3 heures et ce 24h sur 24h et 7j sur 7j ET CECI PENDAN 2ANS. Très vite une forte dépendance physique m'a fait renoncé à tout sevrage, d'autant plus que la vie avec devenait incroyablement magnifique. Affectivement, professionnellement, socialement la première année fut une réussite complète, j'avais ma potion magique! Puis les dernier 6 mois devinrent progressivement un cauchemar, plus de sommeil, l'impression de devenir fou, les doses qui augmentent (a noter que contrarairement à d'autre drogue alcool, cannabis, MDMA, et autre l’accoutumance (augmentation des dose) est très faible. La consommation simultanée de benzodiazépine, et ensuite: un sevrage,qui m'a amené à un coma de 1 mois avec 2 % de chance de survie. Ensuite réapprendre à vivre, sans les lunette rose du GBL, apprendre à déguster les instants sans saveur de la vie abstinente, et pour finir plonger dans l'alcoolisme le plus violent avant de commencer à ré-émerger, de me mettre à consommer de l'héro etc.. le seul médicament efficace pour autant de ne pas l'avoir consommé avec la GBL est Diazépam à dose de cheval (min 80 mg) Pour exemple dans mon coma sous assistance respiratoire , j'ai reçu 15mg de midozalam /h, oui oui et finalement 50mg/h de diazépam qui a enfin réussi à me faire arrêter de convulser. J'étais sous intubé, sous assistance respiratoire. | » |
-(Source, GüBeL, Psychoactif) |
Sevrage du GBL
Lors du sevrage de GBL, beaucoup d'usagers reportent de l'anxiété, des crise de panique et de l'insomnie, de la Tachycardie, des hallucinations auditives et visuelles. Dans la plupart des cas, cela prend généralement entre semaines pour ne plus ressentir les signes de manque.[4]
Le sevrage du GBL peut se faire en ambulatoire dans la plupart des cas. Une étude anglaise[5] rapporte que les patients en sevrage ont été traité avec des hautes doses de diazepam et de baclofène durant les 4 première heures, puis des doses de diazepam comprise entre 40mg et 110 mg durant les 24 heures suivantes.
« | J'ai été faire un sevrage spécialisé dans une clinique suisse réputée pour cela. Ils ont complètement sous évalué ma consommation, et pourtant je n'ai rien minimisé, j'avais conscience de la gravité de mon état. Ils ne se sont absolument pas renseigné sur le produit et m'ont proposé quelques anxiolit tm pour compensé (je prenait déjà des benzo à haute dose en simultané de mes environs 70ml de GBL par jour. Bref il ne m'ont pas surveillé et retrouvé dans ma chambre, 6h plus tard en train de convulsé (la notion avec l'épilepsie fait, malgré tout ce que l'on dit, débat). Du coup j'ai été transféré au urgence et ils ont commencé à m'administré du midozalam (un des moins anti-convulsivement). après deux semaine d'intubation du propofol et tout les complication possible (hépatite médicamenteuse, étrangement la gbl épargne le foie), disfonction rénale, pneumonie sur le poumon g, multiple infection, une ambolie pulmonaire massive sur le poumon droit qui m'a donné 2% de chance de survie. Ils ont voulu me transféré en hélicoptère, mais ils n'y avait pas assez de place pour les pousse seringue, tellement il me fallait de substance pour me maintenir en vie. Bref dans ce grand centre ils m'ont lysé (liquéfié le sang) mon pronostique vitale c'est amélioré et surtout il m’ont passé au Diazépam. J'ai du réapprendre à marché, parler et autres. Bref je n'ai aucune séquelle, ma puissance supérieur était avec moi. | » |
-(Source, GüBeL, Psychoactif) |
« | Lors du sevrage, il y a surtout l'excitotoxicité, un dysfonctionnement des récepteurs NMDA, au niveau du glutamate (aggravé par l'excès de sodium si on le prend sous la forme GHB). C'est assez horrible lorsqu'on tombe dans l'escarcelle, personnellement je pouvais boire une bouteille de vodka ou prendre dix Lexomil en assez peu de temps pour que ça se calme, lorsqu'il m'arrivait de mal calculer mes commandes et d'être en rade un ou deux jours. | » |
-(Source, Richard Horpe, Psychoactif) |
« | Ayant consommer le G il y a 2 ans a des doses minime, j'ai vite aimé ça.
ensuite est venu une période de consommation de 1mois dite h 24 de +-20ml avec comme effet secondaire des hallucination audio visuel sensitive assez flippante, j'ai fait un premier sevrage a l'aide bière et benzo(diazepam). très vite après 6mois j'ai recommencé a une autre épisode de 1mois avec une conso similaire sans effet secondaire. un peu comme ci mon corps s'était habitué a la molécule.. même genre de sevrage, sauf que la c'était en été et donc la sudation était plus prononcé. ensuite après 6mois +- est venu une autre période, suite à des problèmes socio - familiaux, une consommation excessive, + de 40ml par jours h24 pendant 2mois avec des combinaisons de stimulants genre la meth coco etc ( que je déconseille vivement c'est l'enfer littéralement surtout la meth, je posterai un autre post sur ce dernier), j'ai vite poussé les limites et a eu des effets super hard genre insomnie, des éclairs visuel, des nausées, plus envie de manger, paranoïa, délire, mouvement involontaire et incontrôlé, anxiété, etc. la meth y est pour grand chose aussi. j'en suis arrivé a un stade ou je redosais toute les 45m des doses de 1.8ml..hmmj'ai du ingéré + de 3l. déjà de g. j'ai vite combiné les benzos pour me calmer et c'est le diazepam qui ma été utile. j'ai essayè le sevrage avec du baclofèn qui est utile mais le sevrage de celui ci est une autre étape flippante aussi. ne jamais prendre des doses élevé qui sont très dangereuse. ne regardè pas les post de certains qui prennent des doses hallucinantes. parlé en avec votre psychiatre qui se doit de vous aider. |
» |
-(Source, LeBonty, Psychoactif) |
Overdose
Les GBL est difficile à manié. Il peut provoquer des overdoses, si on va au dessus de sa dose effective, d'autant plus si il est associé à l'alcool, benzodiazépine ou opiacés.
« | Deux minutes après la prise de GBL, le mec devient un peu fébrile, s'allonge, bouge beaucoup, fait des sons avec sa bouche, incompréhensibles. Je suis là à le regarder, genre, what the f***.
Et là, crac, il s'endort, d'un coup. Je me dis que ça sent le roussi. Je tire vite une ligne et je le mets en position latérale de sécurité, au cas où il vomirait. Je tourne un peu en rond, histoire de mettre en place mes idées. Je vais vite sur le net avec mon iPhone et je tape GBL overdose sur Google. Et là je me rends compte que c'est la cata. En plus sa respiration devient irrégulière, avec des arrêts plus ou moins prolongés. Je bouge sa tête, y'a du vomi qui bloque. Je fais tout pour dégager les voies respiratoires, je stresse un peu. La respiration reprend. Je le stabilise, couché sur le coté, il a tendance à bouger dans son "sommeil". J'appelle les urgences mais je parle pas flamand. J'essaie de me faire comprendre de l'opérateur qui ne parle que néerlandais (!), en anglais, et en français. J'ai l'impression que ça dure une plombe, et avec une main j'essaie toujours de faire en sorte que l'autre respire. Je compte les secondes d'arrêt respiratoire, je me dis qu'en dessous de 30 secondes c'est pas trop grave. Et je pense a son vomi si je dois lui faire du bouche à bouche... Je stresse un peu plus. Pour finir, les urgences sonnent en bas de l'immeuble. J'appuie sur l'interphone pour ouvrir, je tire la dernière ligne de mon paquet, j'ouvre la porte. Ils sont 5, ils le prennent en main tout de suite. Je raconte tout ce qu'il a pris. Et voilà que derrière les ambulanciers, y'a deux flics qui rentrent. Je me sens fondre sur place. Je pense à mon boulot, à mes parents, à mes potes. Je fais bonne figure, je coopère, ils sont très sympas. Ils voient les seringues, le sachet vide, la paille. Mon pote est mal en point, il est placé sous assistance respiratoire sur place. Quand ils s'en vont à l'hosto avec lui, les flics m'embarquent pour prendre ma déposition. Ils finiront par me mettre en garde à vue pendant 12 heures, jusqu'à ce qu'ils soient certains que mon pote s'en sort vivant (j'apprendrai qu'il est resté dans le coma plus de 8 heures, et qu'il serait mort si j'avais pas réagi). |
» |
-(Source, Trystant, Psychoactif) |
Interaction
GBL et dépresseurs du système nerveux central
L'effet du GBL est potentialisé de façon sevère en cas d'association à l'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central (benzo, opiacés...)
« | a éviter la prise d'alcool littéralement pendant au moins 2h après la dernière prise et ce pour la bière, pour les alcool forte je dirais + de 3.heures , pour la dernière prise d'alcool attendre au moins 6heures pour prendre du g. | » |
-(Source, LeBonty, Psychoactif) |
GBL et antirétroviraux inhibiteurs des protéases
Les antirétroviraux inhibiteurs des protéases inhibent le metabolisme du GBL provoquant une augmentation significative de sa concentration sanguine et ainsi une augmentation du risque de surdosage.
Comment réduire les risques
- Acheter sur le net sur un site réputé, diluer correctement, trouver sa dose précise et ne plus en bouger. Si quelqu'un vous en vend un flacon en boîte ou en soirée, impossible de savoir à quelle dose il l’a dilué, la quantité que vous allez ingérer.
- Il faut espacer les doses. N'acheter que des bidons de petite contenances (125ml est le minimum en général), pour ne pas être tenté d'en reprendre. La GBL créé un forte dépendance !
- Eviter impérativement tout mélange avec l’alcool, les benzodiazépines, les opiacés et tout sédatif, qui potentialise les effets et renforce la probabilité d'une overdose.
« | les consommateur privilégié la consommation avec de l'eau et bien mélanger, faut savoir que le G est un bruleur de lipide et de certains vitamines, il est dés lors vitale de se réapprovisionner en complément sans pour autant en excéder, je parle du zinc, vitamine B, protéine, lipide (oméga 3,6,9). j'ai du en manqué des choses j’essayerai de mettre à jours ce post. | » |
-(Source, LeBonty, Psychoactif) |
Notes et références
- ↑ Usages de GHB et GBL - Données issues du dispositif TREND - OFDT
- ↑ Rapport annuel 2008 - Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT)
- ↑ Source:Article de Nutt, David, Leslie A King, William Saulsbury, Colin Blakemore du 24 mrs 2007 "Development of a rational scale to assess the harm of drugs of potential misuse" The Lancet 2007; 369:1047-1053. (PMID 17382831; doi:10.1016/S0140-6736(07)60464-4)
- ↑ 4,0 et 4,1 Addiction Journal : Research shows GBL addiction can be life threatening
- ↑ Gamma-butyrolactone (GBL) dependence and withdrawal