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Ligne 76 : | Ligne 76 : | ||
L'enquête du Sénat sur les règles européennes est donc particuliérement bienvenue. (7) | L'enquête du Sénat sur les règles européennes est donc particuliérement bienvenue. (7) | ||
== Tolérance et dépendance (8) (9) | == Tolérance et dépendance == | ||
'''1. Tolérance''' (8)(9) | |||
La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de ses effets lors des administrations répétées. Cette tolérance dont l'importance a peut-être été exagérée, peut être dissociée, l'effet analgésique s'atténuant plus rapidement que le myosis et la constipation. Les antagonistes NMDA et les inhibiteurs de la synthèse de NO réduiraient la tolérance à la morphine. | La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de ses effets lors des administrations répétées. Cette tolérance dont l'importance a peut-être été exagérée, peut être dissociée, l'effet analgésique s'atténuant plus rapidement que le myosis et la constipation. Les antagonistes NMDA et les inhibiteurs de la synthèse de NO réduiraient la tolérance à la morphine. | ||
2. Dépendance | '''2. Dépendance''' (8)(9) | ||
Il existe une dépendance à la fois psychique et physique à la morphine qui se développe rapidement. Elle semble provenir d'une activation du système dopaminergique qui est étroitement lié au système enképhalinergique. L'arrêt brutal de la morphine chez un morphinomane se traduit par un état de manque psychique et physique. Les symptômes apparaissent environ 8 à 12 heures après l'arrêt : anxiété, appréhension, lacrymation, rhinorrhée, toux, sueurs. On observe également : élévation de la température, insomnie, céphalées, mydriase, hypertension, nausées, hypersalivation et diarrhée. | Il existe une dépendance à la fois psychique et physique à la morphine qui se développe rapidement. Elle semble provenir d'une activation du système dopaminergique qui est étroitement lié au système enképhalinergique. L'arrêt brutal de la morphine chez un morphinomane se traduit par un état de manque psychique et physique. Les symptômes apparaissent environ 8 à 12 heures après l'arrêt : anxiété, appréhension, lacrymation, rhinorrhée, toux, sueurs. On observe également : élévation de la température, insomnie, céphalées, mydriase, hypertension, nausées, hypersalivation et diarrhée. | ||
La dépendance se manifeste aussi chez le nouveau-né lorsque sa mère prenait de la morphine avant l'accouchement. Dans ce cas, à la naissance, on observe chez l'enfant hyperactivité, cris, tremblements, respiration accélérée, diarrhée, fièvre, traduisant l'état de manque. | La dépendance se manifeste aussi chez le nouveau-né lorsque sa mère prenait de la morphine avant l'accouchement. Dans ce cas, à la naissance, on observe chez l'enfant hyperactivité, cris, tremblements, respiration accélérée, diarrhée, fièvre, traduisant l'état de manque. | ||
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L'addiction à la Morphine est un trouble du comportement qui obéit à bien d'autres impératifs que le syndrome de sevrage (9) (13). Elle persiste après un sevrage physique, même totalement reussi, et entraine un risque de rechute, notamment au cours de nouvelles rencontres avec le produit ou d'événements stressants. | L'addiction à la Morphine est un trouble du comportement qui obéit à bien d'autres impératifs que le syndrome de sevrage (9) (13). Elle persiste après un sevrage physique, même totalement reussi, et entraine un risque de rechute, notamment au cours de nouvelles rencontres avec le produit ou d'événements stressants. | ||
== Addiction à la Morphine et détournement du Skenan. == | == Addiction à la Morphine et détournement du Skenan. == |