« Complications aiguës de l'usage de cocaïne » : différence entre les versions

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Au cours des passages aux urgences les complications cardiovasculaires (douleurs thoraciques et arythmies) ont été le principal motif (50%) suivis des complications psychiatriques et neurologiques<ref name="trois">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2039099</ref> mais une autre étude<ref name="quatre"></ref> met les complications psychiatriques au premier plan (40%) suivis des complications cardiovasculaires (20%) et neurologiques. L'association de plusieurs symptômes était fréquente (50%).
Au cours des passages aux urgences les complications cardiovasculaires (douleurs thoraciques et arythmies) ont été le principal motif (50%) suivis des complications psychiatriques et neurologiques<ref name="trois">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2039099</ref> mais une autre étude<ref name="quatre"></ref> met les complications psychiatriques au premier plan (40%) suivis des complications cardiovasculaires (20%) et neurologiques. L'association de plusieurs symptômes était fréquente (50%).


La fréquence des complications aiguës de l'usage de cocaïne, ainsi que leur répartition semble assez sensible à l'environnement social de l’hôpital. D'autre part, la plupart des études datent des années 1990 et il est possible que des évolutions dans le modalités de consommation (produit, associations)  puissent amener des modifications.
La fréquence des complications aiguës de l'usage de cocaïne, ainsi que leur répartition semble assez sensible à l'environnement social de l’hôpital. D'autre part, la plupart des études datent des années 1990 et il est possible que des évolutions dans le modalités de consommation (produit, associations)  puissent amener des modifications.<ref name="treize">http://www.medschool.lsuhsc.edu/emergency_medicine/docs/EMP%20Cocaine.pdf</ref>


Voir 13 =  http://www.medschool.lsuhsc.edu/emergency_medicine/docs/EMP%20Cocaine.pdf


Il ne semble pas y avoir de différences notables du taux de complications selon le mode de prise (IV, sniff, fumée) sauf que les formes fumées (crack, freebase)  exposent à des complications pulmonaires spécifiques<ref name="vingt-cinq">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2748826</ref>. La plupart des complications de la cocaïne, à l'inverse de celles de l’héroïne par exemple,  surviennent sans surdosage. Ce sont des accidents de l'usage de la cocaïne à des doses « normales ».
Il ne semble pas y avoir de différences notables du taux de complications selon le mode de prise (IV, sniff, fumée) sauf que les formes fumées (crack, freebase)  exposent à des complications pulmonaires spécifiques<ref name="vingt-cinq">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/2748826</ref>. La plupart des complications de la cocaïne, à l'inverse de celles de l’héroïne par exemple,  surviennent sans surdosage. Ce sont des accidents de l'usage de la cocaïne à des doses « normales ».


Sur la cocaine voir notamment<ref name="quatre"></ref><ref name="sept">http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-05/consommation_de_cocaine_-_argumentaire.pdf</ref><ref name="cinquante-sept">http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxseq3.pdf</ref> (En français)
Sur la cocaine voir notamment<ref name="quatre"></ref><ref name="sept">http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2010-05/consommation_de_cocaine_-_argumentaire.pdf</ref><ref name="cinquante-sept">http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxseq3.pdf</ref> (En français)


==Complications psychiatriques==
==Complications psychiatriques==
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