1P-LSD, effets, risques, témoignages
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L'acide 1-propionyle-lysergique diéthylamide (en abrégé 1P-LSD ou 1P-LAD) est une drogue psychédélique hallucinogène de la famille des lysergamides et en somme une tryptamine.
Cette substance n'a peu ou presque pas d'histoire sur son utilisation par les hommes. Il existe un nombre très restreint d'études scientifiques formelles, c'est donc une molécule encore méconnue des chercheurs universitaires et du grand public. Cependant la similitude structurelle entre le LSD-25 et l'ALD-52 suggère que le profil psychogène du 1P-LSD est en tous points proche de celui observé avec le LSD. Par manque d'études scientifiques abouties, toute discussion concernant la pharmacologie de cette substance est purement basée sur sa structure moléculaire et ses effets subjectifs rapportés par certains utilisateurs, comparables à ceux des lysergamides déjà connues.
Le 1P-LSD a fait son apparition au tout début de l'année 2015 quand les fournisseurs de NPS (Nouveaux Produits de Synthèse) plus communément appelés Research Chemicals ont cherché une alternative légale au LSZ, l'AL-LAD et au LSD. Comme bon nombre de ces dérivés psychotropes jusque-là, le 1P-LSD est majoritairement dispensé par les détaillants comme produit de synthèse exclusif à la recherche. En d'autres termes cela signifie qu'il peut être vendu en toute légalité tant que son usage n'est pas intenté à la consommation humaine.
Qu'est ce que c'est ? (aspect, odeur, goût, prix)
Aspect
Le plus souvent, ce produit est vendu sous forme de buvards uni-dosés, plus rarement sous l'apparence d'une poudre blanche cristalline et légèrement scintillante, il arrive aussi qu'il soit vendu sous la forme de petits cristaux. Aussi, le 1P-LSD n'est-il pas commercialisé en fioles contenant généralement une centaine de gouttes chacune. Enfin, le 1P-LSD existe aussi sous la forme de micro-pointe, de la taille d'une mine de crayon, qui peuvent prendre des formes et couleurs différentes (étoile, cône cylindrique....).
Odeur
De la même manière que le LSD, le 1P-LSD est inodore.
Autres noms
- 1P-LAD
- Acide et autres surnoms que revêt le LSD.
Prix
Entre 2 et 12€ en moyenne le buvard dosé à 150µg, tout dépend de la quantité commandée. Pour une fiole de 100 gouttes dosées à 100µg l'unité il faut généralement compter entre 200 et 300€ (parfois plus). Quant à son prix en poudre ou éventuellement sous forme de micro-cristaux, un gramme coûte entre 200€ et 20 000€ ! Tout dépend de la source d'approvisionnement.
Légalité
Actuellement le 1P-LSD n'est pas illégal sur le territoire français mais mais l'acide lysergique constituant une part de cette molécule pourrait irrémédiablement tomber sous le joug de la loi. Néanmoins, une fois hydroxylé, ce dérivé lysergique se transforme en grande partie en LSD dans le corps. En d'autres termes une fois qu'on l'a avalé, on se retrouve hors la loi dans la mesure ou le produit agissant s'avère être une part de 1P-LSD et du LSD-25. Cependant, il n'existe pas de test permettant de mettre en évidence son passage dans l'organisme humain.
Actuellement, le 1P-LSD jouit d'un grand vide juridique à travers le monde et reste donc très accessible sur Internet
Chimie
Le 1P-LSD est une molécule de la famille des lysergamides. C'est est analogue au LSD qu'on appel ainsi à cause du groupe propionyle lié à l'azote présent dans le groupe indole polycyclique du LSD. Le propionyle se compose d'une chaîne carbonyle CH3CH2-CO-R est elle rattachée à un groupe d'amines. Le 1P-LSD est aussi un homologue à ALD-52 en ce sens que le second possède un groupe acétyle fixé au CH3-CO-R au lieu du groupe propionyle du 1P-LSD. La structure moléculaire du 1P-LSD contient également un groupe polycyclique présentant un noyau hexahydroindole bicyclique lui-même rattaché à un groupe bicyclique de la quinoléine. A l'emplacement 9 du carbone présent dans la quinoléine est lié le N, N-diéthyle carboxamide.
Pharmacologie
Le 1P-LSD agit comme un agoniste partiel des récepteurs 5-HT 2A, les récepteurs sérotoninergiques impliqués dans la perception du monde et l'appréciation de celui-ci, celui qui nous entoure mais également toute notre dimension intérieure. Les effets psychédéliques de la drogue touchent l'ensemble de ces aspects, on suppose donc que l'ensemble de ces modifications sur la conscience humaine s'explique en partie par son action sur les récepteurs 5-HT 2A. Cependant, le rôle de ces interactions et la manière dont elles se manifestent sur ces récepteurs demeurent inexpliqués.
Pendant longtemps on a émit une théorie selon laquelle le 1P-LSD pouvait être une pro-drogue du LSD. Une récente étude scientifique a permis de le confirmer et d'en comprendre le fonctionnement. Tandis que le 1P-LSD représente 38% de la puissance du LSD chez la souris, le LSD détecté par LC-MS met en évidence l'incubation du 1P-LSD dans le sérum humain avant sa transformation[1], ce qui signifie que le 1P-LSD agit non seulement comme une pro-drogue du LSD, mais il agit aussi de son propre chef en tant qu'agoniste des récepteurs de la sérotonine.[2][3]
Modes de consommation
Le Set & Setting (contexte)
Contrairement à d'autres drogues, la prise de psychédéliques nécessite un minimum de préparation, d'autant plus si c'est la première fois. Si c'est le cas il vaut mieux être accompagné par une personne de confiance qui, dans le meilleur des cas, ne prend rien. A défaut le trip-sitter peut prendre une drogue moins "perturbante" ou la même chose que vous mais à un dosage moindre. Le principal étant qu'il puisse vous rassurer et intervenir en cas de nécessité. Il vaut mieux être dans un endroit sécurisé, en petit comité, avec des personnes de confiance, en bref l'ambiance la moins stressante possible. Pensez systématiquement (et régulièrement) à vous hydrater même si vous n'en ressentez pas l'envie. Si c'est le cas préférez une boisson sucrée, cela vous donnera envie d'en boire à nouveau. Dernier point et non des moindres, le set&setting implique la préparation du contexte extérieur ET celui à l'intérieur de vous-même. Comme tous les hallucinogènes "majeurs", le 1P-LSD peut précipiter des épisodes psychotiques (même si vous êtes saint d'esprit), et révéler ou aggraver des situations mentales fragiles inhérentes. Si vous êtes préoccupé ou déprimé, ne prenez pas cette drogue; si vous avez des tendances schizophréniques ou d'autres afflictions mentales, NE PRENEZ JAMAIS de substances psychédéliques.
A l’instar du LSD, le mode de consommation le plus courant est d'avaler ou de placer en sublinguale le buvard, auquel cas l'apparition des effets est plus rapide.
Si vous décidez d'acheter la drogue en poudre et de faire votre propre fiole ou une planche de buvard, vérifiez bien à deux fois vos calculs sur la dilution volumétrique adaptée. N'ESSAYEZ JAMAIS de sniffer le 1P-LSD il serait presque impossible de distinguer à l’œil nu 100-200 µg de poudre. Mais surtout, vous risqueriez de faire une terrible surdose mettant sérieusement en péril votre précieux équilibre psychique. EVITEZ aussi de déposer dans votre nez une goutte provenant d'une fiole même soigneusement dosée, ce genre de pratique les effets montent brutalement et semblent continuellement s'intensifier. Conséquemment on peut alors être en proie à l'angoisse qui est une porte ouverte aux bad-trips voir aux psychoses toxiques. Aussi le voyage dure moins longtemps, bien souvent il semble "comprimé" dans le temps et assez désorganisé. A moins d'être sûr de vous et d'être en mesure d'encaisser, divisez par deux votre dosage habituel par voie orale et par trois (voir quatre) si vous intentez une injection intramusculaire ou intraveineuse. Le 1P-LSD peut être « pluggé » (administration par voie rectale) en pénétrant le buvard dans votre rectum ou en préparant une uni-dose avec le maximum de précaution pour vous éviter de surdoser. L'idéal serait que vous mélangiez une goutte avec une fiole préalablement préparée.
Bien qu'on ne connaisse pas encore la toxicité physiologique du 1P-LSD, difficile de ne pas transposer cette réflexion avec la somme empirique des connaissances avec son proche parent le LSD-25. Que ce soit à propos de ses effets psychotropes ou de son impact physique et son fonctionnement neurologique, en l'état actuel des connaissances nous pouvons seulement nous fonder sur des suppositions.
{{ [...] pis environ quinze ou vingt minutes plus tard j'aurais juré avoir gobé mon tout premier trip d'acide tellement j'avais de jolis visuels (que je n'ai plus trop avec le LSD). Ce voyage était une belle promesse pour mêler l'utile à l'agréable, une introspection positive et constructive avec la sérénité, le bien-être et la beauté de cet univers. Je percevais les idées et le monde qui l'entoure "avec des lunettes roses" semblait-il. Une vision enchanteresse du monde, les fractales animées qui se déployaient à la surface de l'océan atlantique. Bref, la postiv'altitude, voir le meilleur et le plus beau même dans le pire. Pis j'ai susurré quelques mots à mon subconscient et d'un étonnant automatisme je me suis levé au milieu des dunes et j'ai pleuré de joie. Un voyage MÉMORABLE qui me fait aujourd'hui partager l'avis de certains psychonautes sur leur préférence du 1P-LSD par rapport au LSD-25. Plusieurs raisons inhérentes à ma manière de ressentir les trips. Comme son côté introspectif plus "utile", plus positif et plus constructive ; autant de particularités qui font du 1P un merveilleux outil pour le développement personnel qu'on peut extrapoler aux thérapies psycholytiques et pour lesquelles je le suggère plus adapté. Contrairement au "viol mental" et parfois cette observation presque culpabilisante ou un peu trop dark que je peux éprouver sous LSD. Aussi, et cela relève toujours de cette inhérence individuelle : j'ai davantage d'euphorie et nettement plus d'effets visuels, en espérant qu'ils ne diminuent pas avec le temps. }}
Dosages
- Par voie orale : 100 à 250µg. Certains usagers rapportent que 50µg leurs suffisent, à vous de déterminer votre propre sensibilité vis-à-vis des psychotropes et plus encore des substances psychédéliques. Dans une tout autre mesure, certaines personnes se sont essayées au-delà de 300 µg mais beaucoup de paramètres peuvent entrer en ligne de compte (tolérance et tolérance croisée, faible pureté du 1P-LSD, etc). Ne prenez pas une telle dose pour une première fois !
- Seuil d'effet : 50 - 100 µg
- Léger : 100 - 150 µg
- Commun : 100 - 200 µg
- Fort : 150 - 250 µg
- Très fort : 250 + µg
- Par voie nasale : très dangereux, divisez par deux le dosage par voie orale.
- Par injection : pas de données fiables, à défaut divisez par 3 voir 4 le dosage par voie orale.
- Par voie rectale : pas de données fiables, même dosage que par voie orale.
Les effets subjectifs
Les effets du 1P-LSD sont décris comme étant très proches de ceux du LSD mais quelque peu différentiable pour des personnes bien rodées aux deux molécules. Sur la base de nombreux témoignages, beaucoup de personnes ont agréablement été surprises, certaines au point de s'avouer une légère préférence pour ce dérivé lysergique. D'autres un peu déçu mais pas mécontents non plus.
Les effets physiques
Ceux-ci peuvent être sub-divisés en plusieurs sensations qui s'intensifient progressivement en proportion à la dose consommée. Ces effets sont relatés ci-dessous et développés avec plus de détail.
- Sensations tactiles : le bodyload du 1P-LSD se manifeste par une sensation de "plaisir coporel" comparativement intense comparé aux effets visuels et cognitifs. Les usagers décrivent ce sentiment comme une sensation physique intense de plaisir dans tout le corps accompagnée d'euphorie et de picotements très singuliers. D'autres usagers ont éprouvés les mêmes sensations avec une certaine irrégularité toute la durée du voyage mais pour beaucoup ce plaisir se maintient du début jusqu'à la fin de l'expérience. Il semble tout de même suivre la pharmacocinétique du produit avec un pic atteint au plateau puis une diminution graduelle sur la fin. A des doses modérées à fortes ce "plaisir corporel" atteint son plus haut niveau et devenir si écrasante que les gens peuvent se trouver en se tordant sur le sol dans le plaisir complet.
Les effets désirés :
- Stimulation physique et intellectuelle
- Sentiment d’euphorie
- Sociabilité accrue
- Envie de s’exprimer et d’aller vers les autres
- Désinhibition
- Sensation de bien-être
- Exacerbation des sens
- Libido débridée
Nous ne sommes pas tous égaux face aux drogues et que ce qui vaut pour les uns ne vaut pas forcément pour les autres.
Les risques de la consommation
Effets indésirables
Des usagers rapportent les effets indésirables suivant :
- Bouffées d’angoisses
- Dépersonnalisation
- Hallucinations
- Crise de psychose
- Tachycardie et hypertension
- Transpiration abondante et hyperthermie
- Mâchoires serrées
- Nausées
- Perte de l’appétit
- Envie d’en reprendre
Effets secondaires
- Insomnies
- Dysfonctionnement érectile temporaire
- Déprime passagère
- Sensation de descente plus ou moins désagréable selon les individus et la quantité consommée.
- Brainzaps = sensation de décharge électrique dans le cerveau, notamment au moment de s’endormir les jours qui suivent la prise.
« | Pour moi, la méthylone (en sniff et en para) est l'une des cath. de synthèse les plus instables que j'ai consommé. Sur une dizaines de prises, j'ai éprouvé beaucoup de plaisir, mais surtout deux grosses crises (pas le jour même, mais le lendemain).Je parlais d'une violente crise (chute de tension, affreux maux de tête, vomissement, tremblement, sentiment qu'on ne pourra pas surmonter, etc.) et ce après au max 250 à 300 mg (seul, pas en association sauf mon cannabis habituel) sur une nuit. J'ai moi aussi mes impératif et je suis plutôt équilibré, mais avec ce RC, je me suis retrouvé défait. C'est pour moi aussi du poison. Une fois la défonse passée, tu as vraiment l'impression que ton corps est marqué au fer rouge. | » |
-(Source, L'Alchimiste, Psychoactif) |
Craving
Contrairement à la méphédrone, la MDPV et nombre d’autres cathinones de synthèse, la méthylone n’entraine pas un fort craving (envie incontrôlable d’en reprendre), à part en injection.
Descente
Comme pour toutes les drogues, la sensation désagréable ressentie sur la fin est inversement proportionnelle au plaisir ressentis lors de la « montée ». Dans le cas de la méthylone, si les dosages son respectés et étant donné que la montée est décrite comme plutôt « soft » - du moins par rapport à celle de la MDMA-, la descente ne semble pas poser beaucoup de problème à la plus part des usagers. Attention : cela ne vaut pas pour tout le monde.
Addiction
Nous n'avons pas d'étude qui confirme le risque d'addiction avec la méthylone, néanmoins, il y a pas mal de témoignages sur le net qui prouvent que la méthylone peut entrainer une addiction.
« | Je prend 200 mg de methylone en pillule chaque jour depuis 4 mois...on a l'impression qu'on peut arrêter à tout moment mais en fait non,c'est traitre,là il faut que j'admette j'ai une sacrée dépendance pour cette merde,parce que j'ai essayé de pas prendre,mais en fin de journée j'etais sur les nerfs (non bcp plus que ça) et j'avais mal jusqu'aux os,quand je me révéille,par reflexe d'abord je me dis "putain encore une journée de merde qui commence,comment je vais faire et tout de suite après ah mais non j'ai mes pillules,fantastique!" je sais pas si c'est plus une dépendance physique ou psychique ou les deux tout simplement. | » |
-(Source, sjkwcxvzqh, Psychoactif) |
Effets à moyen/long-terme
Comme avec toutes les designer drugs, le manque patent d’études sérieuses sur les dangers et la neurotoxicité de la méthylone engage à la plus grande précaution. Plusieurs cas d’hospitalisation graves ont été recensés en Angleterre et certains consommateurs avertissent de la neurotoxicité de cette drogue, d’apparence pourtant moins dangereuse que la MDMA.
« | La méthylone est bon marché, "efficace", facile d'accès (plus trop non vu qu'interdit en France maintenant), et surtout c'est une belle saloperie neurotoxique, même a court terme. Beaucoup d'hospitalisation en Angleterre suite a la consommation de méthylone, même "une fois" en petite quantité. | » |
-(Source, lloigor, Psychoactif) |
« | J'ai consommé de la méthylone en IV. Pas journalière car il y avait des pauses au milieu. Mais entre 35 et 45g en trois-quatre mois me paraissent raisonnable. J'ai le souvenir de 8g en cinq jours, 5 en trois... voici les symptômes que j'ai eu en abusant de Méthylone :
Résorbé quelques jours après l'arrêt du produit en question.
|
» |
-(Source, Abuseur modéré, Psychoactif) |
Réduction des risques
- Le premier risque avec le méthylone est son temps d’attente avant les premiers effets presque deux fois plus long qu’avec la MDMA. L’usager attendant la montée peut alors être tenté de « redoser » et cette fois risquer d’en prendre trop.
- Lors de la première prise, pensez au test de réaction allergique. C’est simple et rapide et ça peut sauver des vies. Prenez quelques milligrammes (5mg tout au plus) et attendez 20 minutes (si prise par sniff) et 40 minutes (si prise par ingestion). Si vous ne ressentez rien de spéciale, alors vous pouvez continuer.
- En matière de RC, avoir une balance précise est vivement recommandée. Un test chimique d’identification de substance est aussi un plus afin de s’assurer que la substance commandée est bien ce que le site prétend.
- Avec la méthylone, il faut savoir se contrôler. Après un quart de gramme, il ne sert généralement à rien d’en reprendre. Comme avec la MDMA, une fois son stock de sérotonine grillé, il est inutile et même contre-productif d’en consommer à nouveau. Vous aurez les quenottes qui serrent, plus de mal à vous endormir et vous risquez une déprime les jours suivants.
- S’abstenir d’en consommer plusieurs jours/semaines d’affilé ou vous allez au devant de complications (ex : insomnies, « brainzaps », dépendance psychologique, perte d’effets, déprime, etc.)
- Compte tenu de son accessibilité et de son prix, ne prenez pas de risque : ne commandez jamais plus de 5 grammes à la fois et espacez un maximum vos prises (deux semaines au minimum).
- Comme toujours, évitez les mélanges et surtout avec les substances qui agissent sur la libération ou la recapture de sérotonine. Vous risquez un syndrome sérotoninergique.
- Fumer du cannabis peut certes aider à faciliter la descente, mais trop de joint peuvent entrainer des « brainzaps » (comme des secousses électrique dans le cerveau) les jours suivant, notamment au moment de s’endormir.
« | Puis, les symptômes physique s'amplifient encore! J'ai le coeur qui s'emballe tellement, que j'ai l'impression d'être à la limite d'un malaise! J'ai de bonnes crampes dans le ventre! Et à ce moment, je vomi!
Dans ma tête c'est toujours la déprime intense, et la peur qui fait son apparition. Je pleure! Je ne pleure jamais d'habitude! C'est horrible!! (….) Cet épisode m'a fait très peur! Je tenais donc à le raconter sur le forum dans un but RDR. Je suis sûr et certain que ce que j'ai subi est lié à ma consommation excessive de Méthylone! Je n'avais jamais subi ça auparavant! Mais je ne sais pas si c'était une simple "crise d'angoisse", ou un "syndrome sérotoninergique"?? Je ne sais pas si c'est possible 3 jours après la dernière prise? Mais si c'était bien un syndrome sérotoninergique, ça aurait pu aller plus loin!!! En tout cas, je ne souhaite à personne de vivre ça! Et je tiens à le redire: "Je suis sûr et certain que c'est lié à ma conso de M1! Pas à mon psychisme, qui allait très bien!" Dorénavant, je ne prendrai plus de M1 tous les week-ends. J'attendrai minimum, je dis bien "minimum", 3 semaines avant d'en reprendre! Et je conseille à tout le monde de faire au moins ce "minimum". Respectez les doses prescrites ! N'abusez pas du Méthylone! Sinon, ça va faire MAL!!! Et je rigole pas... ça fait MAL! |
» |
-(Source, Mega, Psychonaut) |
Méthylone et dépistage dans les urines, la salive, les cheveux et le sang
Ce n’est pas parce qu’une drogue est nouvelle et légale (ou qu’elle l’était encore il y a peu), qu’il est impossible de la dépister ou qu’un résultat positif n’aura pas de conséquences fâcheuses. S’il n’existe pas à ce jour d’anticorps spécifique aux cathinones de synthèse permettant son dépistage via des tests rapides immuno-chromatographiques (réaction colorée d’un antigène au contact de son anticorps) urinaire ou salivaire (le développement d’anticorps étant très onéreux), un bon nombre de ces substances sont néanmoins détectables par ces tests en raison de réactions croisées potentielles avec les amphétamines et/ou la methamphétamine.
Test rapide urinaire
Il est pratiqué par les entreprises, médecine du travail et parfois la police.
La méthylone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine. On parle de réaction croisée.
En ce qui concerne le temps de détection dans les urines, comme aucune étude scientifique n’a été menée sur ce sujet, le plus logique serait de se référer à celui des amphétamines (ex : Speed), à savoir 1 à 2 jours après la prise, ou de celui de la methamphétamine, soit 1,5 à 3 jours.
Après 3 jours donc, il ne devrait donc plus rester de traces dans l’organisme.
Test rapide salivaire
Il est pratiqué par la police sur les routes et certaines entreprises)
Pour les même raisons que pour le test urinaire, la méthylone peut donner un résultat positif pour les amphétamines et/ou la methamphétamine.
Temps de détection : 24 heures maximum.
Tout résultat positif donne lieu une analyse de confirmation à l’hôpital ou en laboratoire qui pourra mettre en évidence la présence de methcathinones.
Note : Même si la methamphétamine n’est pas (ou très peu) consommée en France, la plupart des tests salivaires et multi-tests urinaires comportent ce paramètre. La raison ? Ces tests sont aussi destinés à l’Amérique du Nord où le cristal meth est très répandu.
Test capillaire
Il est pratiqué pour la restitution de permis de conduire.
Cette analyse de plus en plus utilisée permet de détecter les cathinones de synthèse, du moins dans les laboratoires à la pointe. Quand une mèche de cheveux leurs parvient, ils l’analysent pour un panel prédéterminée de substances, généralement les 5 plus répandues (pour des question de coûts), à savoir le THC, la cocaïne, les opiacés, la MDMA et les amphétamines. Avec l’explosion de l’usage de RC, les laboratoires sont poussés à s’adapter à ces nouvelles pratiques de consommation et sont tentés d’élargir leurs panels de base en y incluant les cathinones de synthèse. C’est le cas du laboratoire Chem’Tox et de Narcocheck.
Temps de détection : sachant 1 cm de cheveux équivaut à un mois de pousse, cette analyse permet de dépister jusqu’à plusieurs mois.
Analyse de confirmation en laboratoire
Il est pratiqué après un positif au test urinaire ou salivaire, restitution de permis de conduire, etc.
Que l’échantillon soit de la salive, du sang ou des urines, les laboratoires utilisent tous la même méthode analytique de référence, à savoir la GC/MS. En plus d’un résultat qualitatif (positif/négatif), la GC/MS permet d’établir un dosage exact des traces de stupéfiants. Selon que le laboratoire soit à la pointe ou pas, il peut dépister un très grand nombre de substances dont les methcathinones. C’est par exemple le cas des laboratoires SERBA, Narcocheck et Biomnis chez qui différentes cathinones de synthèse figurent parmi la liste des substances détectables.
N.B : selon les laboratoires ou les hôpitaux, les analyses de confirmation peuvent aussi être pratiquées grâce à des tests ELISA®. Tout aussi fiable qu’une analyse en GC/MS, les tests ELISA sont depuis peu à mêmes de détecter les différentes cathinones de synthèse, notamment grâce au laboratoire américain RANDOX Toxicology qui vend sa nouvelle technologie à ses confrères européens.
Méthylone et test chimique d’identification de substances
Passée dans l’ID-Test « Synthetic Cathinones », la présence de méthylone est avérée par une prise de couleur orange/marronâtre.
Liens
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