LSD, effets, risques, témoignages
Le LSD est le nom générique donné à un alcaloïde semi-synthétique dérivé de l’acide lysergique, obtenu à partir de l’ergot de seigle : le L. S. D. 25 (acide lysergique diéthylamide), mis au point en 1938. C'est un hallucinogène puissant, dont la consommation est appelée un trip (ou voyage). En France, le LSD a été expérimentée par 1,3% des jeunes de 17 ans en 2011[1] et 1,6% en 2014[2]. Il est classé comme stupéfiant.
Histoire brève
En 1938, Albert Hofmann isole l’acide lysergique de l’ergot de seigle, qu’il combine à différentes réactions chimiques pour tester son effet stimulant sur la circulation. Parmi eux, le LSD-25 (le 25e de cette série) ou acide lysergique diéthylamide. Mais face à ses effets peu probants, les pharmacologues de Sandoz laissent tomber l’expérience. Cinq ans plus tard, suivant un « étrange pressentiment », Albert Hofmann s’intéresse à nouveau au LSD-25.Le 16 avril 1943, alors qu’il le synthétise, il ressent « une agitation combinée à un léger vertige » qui le conduit à arrêter ses expériences. Une fois rentré chez lui, il a des visions intenses kaléidoscopiques et colorées, qui s’estompent après deux heures. Il pense avoir absorbé une petite quantité de substance en se frottant les yeux. Trois jours plus tard, le 19 avril 1949, il décide de tester sur lui-même le LSD-25 et réalise le premier trip volontaire de l’histoire. Il prend ce qu’il considère comme la dose minimum pour produire un effet, 250 microg – en fait une forte dose – et part dans une hallucination intense.
Sa découverte, que certains désignent comme « la bombe atomique de l’esprit », va influencer la deuxième moitié du XXe siècle occidental, notamment le mouvement hippy dans les années 60 et le mouvement techno dans les années 90.Pour Hofmann, le LSD doit être légalisé pour la recherche scientifique et être inclus dans de nouvelles approches pour le traitement de diverses maladies chroniques. Il va même plus loin en affirmant que si le LSD n’est pas une drogue récréative, il peut bénéficier à tout le monde, dans un cadre sécurisé et dans une optique d’élévation de soi. Dans les années 60, il critique ainsi fortement Timothy Leary qui encourage la consommation généralisée de LSD, et dénonce le Projet Mkultra de la CIA qui administre, à des fins de recherches, du LSD à des sujets non informés.
La consommation de LSD a resurgit avec l'avènement du mouvement techno dans les années 90, et ne s'est plus démenti depuis.
Après avoir été classé comme stupéfiant dans les années 70, dans la catégories des drogues "sans effet thérapeutiques", un certain nombre d’essais sont en cours aux Etats-Unis et en Suisse pour voir si le LSD et la psilocybine (la substance psychotrope contenue dans les champignons hallucinogènes) pourraient servir à traiter l’anxiété et la dépression chez les personnes atteintes d’un cancer en phase terminale. Par ailleurs des études ont montré que la prise de LSD pouvait aider à soigner l'alcoolisme.[3]
Qu'est ce que c'est ?
Aspect, à quoi ça ressemble ?
Le LSD peut se trouver sous la forme de carré de buvard, avec des illustrations dessus. Ce sont les illustrations qui donnent le nom à ces buvard. On parle d'Hoffman, de Simson, de Millenium, de Panoramix, Fat Freddy, de double face (dans lequel le LSD serait imprégné sur les deux faces du buvard).
Le LSD peut aussi se trouver sous forme d'un liquide qui peut être transparent, ambrée, ou noir. On l'avale alors sous la forme de goutte, le plus souvent mises sur un sucre, dans un verre d'eau, ou autres supports.
Enfin, le LSD existe aussi sous la forme de micro-pointe, de la taille d'une mine de crayon, qui peuvent prendre des formes et couleurs différentes (étoile, cône cylindrique....)
On reconnait le LSD à ce qu'il réagit à la lumière ultraviolette[4]. Ça permet de le différencier des RC souvent vendus pour du LSD (25i...)
Les autres noms et surnoms du LSD
trip, buvard, goutte, acide, peutri, toncard, micropointe
Le prix
Le LSD, c'est environ 5 euros la goutte de LSD liquide et de 5 à 10 Euros le carton
Conservation
La puissance du LSD peut durer des années si il est stocké à l'abri de la lumière et de l'humidité, et à des températures froides autour de 0 ° C ou moins. Mais il se dégradera lentement à la température ambiante normale (25 ° C). Dans une étude, il y avait une perte de puissance de 10% après que le LSD ait été conservé à température ambiante pendant un mois.[5]
Tests de dépistage
Le LSD peut être détecté jusqu'à 2-4 jours dans le sang et la salive, et entre 12 et 24 heures dans les urines.
Faux LSD
Le LSD a souvent été contrefait par d'autres psychédéliques suffisamment puissants pour être posés sur du papier buvard. Cela peut être attribué aux différences majeures en termes de coût, de facilité de synthèse, de légalité, ainsi qu'à l'incapacité générale des utilisateurs inexpérimentés à faire la différence.
C'est notamment le cas avec les nouveaux produits de synthèse comme les NBOMe, la famille DOx, ou encore le [[1P-LSD,_effets,_risques,_témoignages|1P-LSD]....
Il convient de noter que même si le LSD pur est théoriquement presque complètement insipide, le papier buvard sur lequel il est posé peut donner un goût légèrement amer s'il contient de l'encre. Les imitations sont souvent décrites comme ayant un goût marqué «métallique», «engourdissant», «chimique» ou «extrêmement amer ou acide». Il est conseillé de cracher immédiatement tous les buvards d'acide s'ils ont un goût distinct et persistant.
Cependant, le test du goût n'est pas suffisant pour maximiser la sécurité de l'utilisateur. On devrait toujours tester chaque buvard de prétendu LSD en utilisant un test de réactif (dit test colorimétrique, notamment le test d'Erlich pour le LSD)[6]. Ceci est essentiel car les imitations sont considérablement moins prévisibles et ont des effets secondaires et risques plus graves pour la santé que le LSD.
Les modes de consommation
Dans l'immense majorité des cas, le LSD est ingéré (avalé seul ou enveloppé dans du papier à rouler les cigarettes quand il s’agit de buvard ou de gélatine, mélangé avec une boisson (alcoolisée ou pas) ou imprégné sur un morceau de sucre quand il s’agit de gouttes). Certains laissent le buvard se diffuser sur ou sous la langue, ou entre la joue et la gencive. Mais c'est une pratique risquée car le LSD abîme les dents et les gencives.
Très rarement, il peut être mis en contact avec la peau, les LSD traversant les pores de la peau, fumé, ou administré par la voie oculaire (quand il est liquide)
Dosage
Il est très difficile de connaitre le dosage du LSD sous forme de buvard, goutte ou micro-pointe. De plus, pour une même série, le dosage peut varier. Il faut toujours prendre un quart de buvard, si on ne connait pas la série. Même chose pour les gouttes ou micropointes. Le LSD est une des drogues les plus puissantes, il se dose au microgramme (10-6g). Le dosage ci-dessous est donné à titre indicatif, pour une personne qui n'a pas de tolérance, et qui ne consomme pas d'autres produits à coté.
- Seuil d'effet : < 20 µg
- Effet léger : 25 - 75 µg
- Effet moyen : 50 - 150 µg
- Effet fort : 150 - 400 µg
- Effet très fort : > 400 µg
Les effets recherchés
Les effets subjectifs du LSD peuvent être décomposés en plusieurs composants : physique, auditif, visuel, cognitif, transpersonnel. Ils s'intensifient progressivement et proportionnellement au dosage (de manière non linéaire). En comparaison avec d'autres psychédéliques tels que les psilocybes, le LSA et l'ayahuasca, le LSD est significativement plus stimulant et rapide dans ses effets physiques et cognitifs.
Les effets énumérés ci-dessous (issus du PsychonautWiki[7])doivent être pris avec précaution et ne se produiront rarement (sinon jamais) tous en même temps. Mais des doses plus conséquentes augmenteront les chances d'induire une gamme complète d'effets. De même, les effets indésirables deviennent beaucoup plus probables à des doses plus élevées et peuvent inclure des blessures graves ou la mort.
Les effets des produits dépendent non seulement de la dose, de la fréquence d'usage et du mode de consommation mais également des caractéristiques de chaque individu et du contexte.
Le LSD est la substance connue pour être la plus puissante des hallucinogènes : 25 micro grammes suffisent à entraîner des effets psychotropes qui durent entre 5 et 12 heures. Les premiers effets apparaissent entre une demi-heure et une heure après l’absorption (cela dépend du poids, de la taille, de l'âge, du lieu, de l’ambiance,…).
« | Je trouve que tu as l'impression de renaître et de tout redécouvrir.. tout ce qui t'entoure est nouveau, les choses les plus banales deviennent unique, extraordinaires.. un simple élastique peut paraître incroyable sous lsd ou champignons. | » |
-(Source, clemz, Psychoactif) |
« | J'avais 15 ans c'était dans les années 90. J'avais pris des trips lété.... on était à Ios en Grèce, des anglais nous avait vendu ça et la montée était géniale. Premier soir génial, je n'ai jamais retrouvé le bonheur de cet effet, bien plus cosmique et dément que la came. Rebelotte le lendemain mais ce n'était pas aussi fort. Excitation, joies, visions bizarres, état bizarre, sentiment amoureux de l'univers... j'écoutais VIOLATOR de Depeche Mode et toute la nuit avait été violette, chaude... j'avais toute la vie devant moi et cet acide m'a ouvert des portes... | » |
-(Source, jhamali, Psychoactif) |
« | C'est un truc auquel j'ai déjà pas mal réfléchi ça, se servir du lsd pour diminuer/arrêter la métha (ou l'héro dans mon cas^^)... Les premières fois où j'ai pris du lsd en étant accro à la came j'ai direct remarqué que pendant la durée du trip j'étais pas en manque, j'avais beau y penser, me dire "oulalah, ça commence à faire longtemps depuis mon dernier fix, bizarre, suis pas encore malade" bah je ressentais pas le manque évidemment, après, en descente, c'est plus la même chose | » |
-(Source, Akhéane, Psychoactif) |
Effets physiques
- stimulation
- amélioration du toucher
- avoir l'impression de faire partie ou d'être associés physiquement à d'autres objets.
- vomissement
- difficulté à uriner
- augmentation de la pression sanguine, du rythme cardiaque et de l température
- contraction et spasme
- déshydratation
- dilatation des pupilles
- bâillement excessif
- suppression de l’appétit
- augmentation de la salivation
- convulsion (rarement observé, et c'est plutôt chez ceux qui y sont prédisposés)
Effets cognitifs
- Euphorie
- Anxiété et paranoia
- Sensations de déja-vu
- Boucles de pensée (peut être décrite comme l'expérience d'être pris au piège dans une chaîne de pensées, d'actions et d'émotions qui se répète encore et encore dans une boucle cyclique. Ces boucles varient généralement entre 5 secondes et 2 minutes.)
« | Pour ceux qui ont déjà pris du gaz hilarant, surtout sous acides, ça vous est déjà arrivé d'entrer dans une boucle qui devient de plus en plus rapide, durant laquelle votre esprit se perd, durant laquelle vous avez l'impression d'à la fois comprendre des choses inouïes, mais aussi de vous perdre complètement ? Une boucle à laquelle la seule issue avant de redescendre semble être un bête 1 divisé par 1 est égal à 1 ? Cette dernière phrase est fondamentale, c'est la clé de voûte du cauchemar que j'ai vécu la nuit passée en fait. Normalement ce 1 divisé par 1 est égal à 1 signifie, à mon sens, que cette quête incessante consistant à toujours vouloir en savoir plus concernant la nature, ce qui nous entoure, les fondements de notre univers, n'a en fait pas d'issue. | » |
-(Source, Ailes Laisse Dés, Psychoactif) |
- Fausse croyance spontanée (qui se déroule avec une forte conviction, indépendamment de la preuve contraire, d'un argument rationnel, ou de la contradiction apparente entre la croyance et la compréhension préalable du monde par l'individu)
- Pensée conceptuelle (peut être décrite comme une altération de la nature et du contenu de la pensée interne. Cette altération prédispose un utilisateur à avoir des pensées qui ne sont plus principalement constituées de mots et de structures de phrases linéaires. Essentiellement, les pensées cessent d'être parlées par un narrateur interne et sont plutôt «senties» et intuitivement comprises.)
- Introspection
- Accélérations du flots de pensées
- Multiple flot de pensée en même temps
- Amélioration de la suggestibilité (est une tendance accrue à accepter et à agir selon les suggestions des autres. Ceci arrive plutôt à haut dosage)
- Augmentation de la libido
- Augmentation de l'empathie et de la sociabilité
- Augmentation de la créativité
- Augmentation de l'immersion
- Augmentation des émotions (un effet qui amplifie et améliore considérablement l'état émotionnel actuel d'une personne au-delà des niveaux d'intensité normaux)
- Distorsion du temps (le temps ralentit et passe beaucoup plus lentement ou au contraire passe beaucoup plus vite que normalement)
- Connexion de pensées et association d'idée
- Émotions simultanées (peuvent être décrites comme l'expérience de ressentir plusieurs émotions simultanément sans stimuli externe évident. Par exemple, un utilisateur peut soudainement ressentir des émotions conflictuelles intenses et simultanées telles que le bonheur, la tristesse, l'amour, la haine, etc.)
- Suppression de la mémoire et mort de l'ego ou dilution de l'égo (la perte (temporaire) du sens de soi)
« | Vers le "5-6em" jours soit au bout de 8-10heures, j'étais totalement déconnecté, que j'ouvre ou ferme les yeux, il n'y avait pas de différence, je flottais dans un monde étrangers. Je ne savais absolument plus rien de notre monde mais une voix m'a clairement et audiblement dit dans ces moments: "n'ai pas peur tu est chez toi ici tu ne crains rien tu est dans les limbes de ton esprit, laisse toi aller tout ira bien" à partir de ce moment le trip a changer de connotation, je me laissait aller à une extase absolument total et cosmique dont je n'ai malheureusement plus beaucoup de souvenir si ce n'est que j'étais dans un monde ou je n'avais pas de corps, je faisais juste partie de cet endroit tel une sorte de simple pensée perdu dans le cosmos, n'ayant plus le moindre souvenir de ma "vie terrestre" je pensais que tout avais toujours été comme ça et que cela le resterais mais ça ne me gênait plus, j'étais en totale harmonie avec moi même.
Je me souviens qu'il m'était impossible de dormir car j'étais déjà dans un monde qui allait bien au delà du monde des rêves |
» |
-(Source, Green Man, Psychoactif) |
- Amélioration de la concentration (plutôt lors de bas dosages)
- Augmentation de l'appréciation de la musique
« | depuis ma première prise de ls (grosse psytrance toute la nuit), la psytrance me fait un effet de fou (trance) avant ça j'aimait bien la dark minim. et d'autres teks assez dark et j'aimais bien certains sons de psy mais sans plus. Maintenant, dès que je sens le rythme je suis en extase je peux pas écouter ça dans le train (par exemple) je me contrôle pas je suis obligé de bouger, danser etc... | » |
-(Source, Homme_Oursporc69 , Psychoactif) |
- Amélioration du sens personnel (c'est l'expérience d'un sens considérablement accru de la signification personnelle qui est attribuée à des stimuli externes, à des situations anodines et à des coïncidences. Par exemple, on peut penser que les paroles d'une chanson ou les événements d'un film se rapportent directement à sa vie d'une manière significative et distincte qui n'est généralement pas ressentie dans la sobriété quotidienne.)
« | Les parallèles avec le voyage de Chihiro se sont alors multipliés. J'avais l'impression de vivre le film. J'avais l'impression que miyazaki avait vécu la même chose que moi sous LSD, qu'il avait été piégé tout comme je l'étais et qu'en fait c'était ça le vrai but du film : il essayait de partager à l'aide d'un film ce qu'il avait vécu sous acides qui est indescriptible. J'avais l'impression de comprendre le réalisateur. Je me dis que c'est pas possible, que je suis en train de vivre un truc de dingue. | » |
-(Source, Ailes Laisse Dés, Psychoactif) |
- Suppression des préjugés personnels (aussi appelée suppression des filtres culturels) (peut être décrite comme une diminution des préjugés, des préférences et des associations personnelles ou culturelles qui sont à la base de la perception du monde.)
- Régression (peut être décrite comme un état mental dans lequel on adopte soudainement une personnalité, un ensemble de maniéres et de comportements identiques à ceux de son soi passé à un âge plus jeune.)
- Remplacement de l'ego (la perception soudaine que le sens de soi et la personnalité a été remplacé par quelqu'un d'autre, celui d'un personnage fictif, d'un animal ou d'un objet inanimé.
Effets auditifs
- Amélioration auditive
- Distorsion auditive
- Hallucination auditive
Effets visuels
- Amélioration
- Amélioration de l'acuité visuelle
- Amélioration de la couleur (Comparé à d'autres psychédéliques, cet effet est souvent signalé comme plus brillant et plus «rayonnant» dans son caractère.
- Amélioration de la reconnaissance des formes (augmentation de la capacité d'une personne à reconnaître des motifs (habituellement des visages) dans des stimuli vagues.)
- Grossissement (un détail qui est zoomé)
- Accélération du Traitement visuel (augmente la vitesse à laquelle une personne peut percevoir et interpréter des événements se produisant rapidement. Par exemple, les objets en mouvement rapide tels que les oiseaux, les insectes et les voitures peuvent commencer à se présenter comme étant clairement visibles, plutôt que comme des flous fugaces)
- Distorsion
- Drifting[8] (des objets, textures ou paysage qui fondent, coulent ou se transforment sur eux même)
- Changement de couleur
- Traînées (des traînées de longueurs variables étant laissée derrière des objets en mouvement d'une manière similaire à celles que l'on trouve dans les photographies à longue exposition.)
- Palinopsie[9] (persistance ou réapparition des images après disparition du stimulus.)
- Distorsions de perception de la profondeur
- Structuration de l'environnement[10] (expérience de certaines textures ou d'objets tels que les tapis, les nuages et la végétation dense dérivant en des motifs géométriques de plus en plus complexes qui sont toujours clairement constitués du matériau originel dont ils sont issus).
- Distorsions de perspective
- Récursivité[11]
- Répétition de texture symétrique[12]
- Découpage de paysages[13] (expérience du champ visuel d'une personne qui semble se diviser en sections séparées proprement découpées, ces tranches individuelles dérivant ensuite lentement de leur position d'origine avant de disparaître et de revenir à la normale.)
- Effet géométrique
- Hallucination
- Transformations
- Machinescapes (les machinescapes sont une expérience visuelle et tactile complexe dans laquelle on perçoit des paysages mécaniques hallucinatoires qui sont vastes en taille et en complexité. Ces paysages sont presque exclusivement constitués de pièces mécaniques en constante évolution qui se déplacent entre elles de diverses façons. Leurs mécanismes sont basés sur une variété apparemment infinie de matériaux potentiels qui forment des rangées de pignons, d'engrenages, de poulies, de courroies transporteuses, de leviers, de panneaux, d'éléments hydrauliques et d'autres pièces mobiles d'une complexité incroyable. L'arrangement précis de ces parties mécaniques est souvent subjectivement perçu comme une représentation directe à la fois de l'état mental actuel d'une personne et de son état sensoriel.
- Hallucination interne (Une hallucination interne est la perception d'une hallucination visuelle qui se produit exclusivement dans un environnement imaginaire, semblable à ceux trouvés dans les rêves, et qui ne peut généralement être vu qu'avec les yeux fermés). Les hallucinations internes peuvent être des entités autonomes (Une entité autonome est l'expérience du contact perçu avec des êtres qui semblent être sensibles et autonomes dans leur comportement), des altérations de la perspective, des décors et des paysages (dans une variété apparemment infinie de lieux et de contextes potentiels), des scénarios et intrigues (comme ceux-ci se produisent pendant les états de rêve ordinaires). Bien que le LSD soit techniquement capable de produire des états hallucinatoires d'une manière comparable à la psilocine ou au DMT dans sa vivacité et son intensité, ces effets sont extrêmement rares et incohérents en comparaison.
- Hallucination externe (une hallucination externe est la perception d'une hallucination visuelle qui se manifeste de manière transparente dans l'environnement externe comme si elle se produisait réellement). Les hallucinations externes peuvent être des entités autonomes (Une entité autonome est l'expérience du contact perçu avec des êtres qui semblent être sensibles et autonomes dans leur comportement), des altérations de la perspective, des décors et des paysages (dans une variété apparemment infinie de lieux et de contextes potentiels), des scénarios et intrigues (comme ceux-ci se produisent pendant les états de rêve ordinaires)
Effet transpersonnel
Les effets transpersonnels peuvent être décrits comme des effets qui modifient l'état d'esprit d'une personne par rapport à sa place dans l'univers, aux mécanismes internes de sa réalité ou de sa conscience, et au contexte de son existence. La manifestation la plus complète de ces effets relève de ce que l'on appelle parfois des expériences «transcendantes» ou «transformatrices».
Il convient de noter que ces états d'esprit sont les moins reproductibles de tous les effets subjectifs. Ils sont uniques en ce sens que le simple fait de prendre plus d'une substance donnée n'augmente pas nécessairement les chances d'apparition de ces états. Au lieu de cela, ils semblent s'appuyer davantage sur des facteurs contextuels tels que l'environnement et le cadre de la personne.
- Réalisation de soi existentielle[14] (peut être décrite comme une réalisation soudaine, une révélation ou une réaffirmation de l'existence d'une personne dans cet univers. Cela ressemble généralement à un «réveil» ou à une «renaissance» soudaine et profonde qui donne lieu à un intense sentiment de motivation, à un sens accru de la vie, à une compréhension soudaine de sa propre situation, à une appréciation de sa vie et à un sens d'urgence pour en tirer le meilleur parti tant qu'elle dure.)
- Amélioration de la spiritualité[15] ( peut être décrite comme l'expérience d'un changement dans les croyances personnelles d'une personne concernant son existence et sa place dans l'univers, sa relation aux autres, et ce qu'elle valorise comme significatif dans la vie.)
- Perception de l'éternalisme[16] (Au cours de cet état d'esprit, il semble que tous les points de la chronologie de l'existence soient également «réels» et se produisent simultanément les uns à côté des autres.)
- Perception de l'auto-conception[17] (La perception de l'auto-conception peut être décrite comme l'expérience de sentir que l'on est personnellement responsable de la création, de la conception, de la manifestation d'un concept, d'un processus ou d'un événement normalement considéré comme le résultat de causes externes indépendantes. Il peut être divisé en deux sous-composants distincts qui comprennent:
- Se sentir comme si on avait conçu, planifié et créé certains, ou même tous, les aspects de sa vie tels que les événements passés ou actuels, les êtres chers et les événements clés.
- Se sentir comme si l'on projetait, planifiait et créait certains, ou même tous, les aspects du monde extérieur tels que les événements actuels ou historiques, la nature, la vie, l'univers dans son ensemble et les lois physiques auxquelles il obéit.)
- Perception du prédéterminisme[18] (La perception du prédéterminisme peut être décrite comme la sensation que tous les processus physiques et mentaux sont le résultat de causes antérieures, que chaque événement et choix est un résultat inévitable qui ne pourrait pas avoir eu lieu différemment, et que toute la réalité est une chaîne causale complexe qui peut remonter au début des temps.
« | Je suis retourné dans la salle, je n’étais déjà plus le même, j’étais en train me détacher de plus en plus, comme si je regardais le monde à travers un écran de télévision, elle-même dans un écran de télévision, et ainsi de suite. De plus, je voyais comme des ficelles aux dessus des gens, des ficelles de marionnettes. En effet, j’avais cette sensation de voir les actions et désirs des gens (moi y compris) comme des suites d’événements logique et mathématique liés à un désir plus enfouit et ne voir que les conséquences inconsciente de ce désir : celui de ne pas tomber dans le vide en inventant un sens à la vie. Une impression de voir tout cet inconscient à travers leurs gestes, leurs mots, leurs regards, leurs comportements, leurs pudeurs, leurs colères, leurs ivresses, … Je ne voyais plus que des marionnettes prisonnières de leurs désirs, ou plutôt de leurs peurs, leurs peurs du vide glacial de l’absurdité de la vie, leur peur de la mort, c’est la même idée. Cette sensation m’a donné une solitude terrible, j’étais seul au monde, seul au milieu d’un cosmos froid et mécanique. | » |
-(Source, Der Güter, Psychoactif) |
- Perception des opposés interdépendants[19] (La perception d'opposés interdépendants peut être décrite comme l'expérience d'un puissant sentiment subjectif que la réalité est basée sur un système binaire dans lequel l'existence de concepts ou de situations fondamentalement importants découlent logiquement de la coexistence de leurs opposés.)
« | Ainsi, je ne voyais plus des marionnettes contrôlées par leurs peurs du vide/néant/mort mais des gens plus ou moins perdu cherchant des sillons pour arriver à la chaleur. C’est en quelque sorte la même chose, mais au fond c’est l’inverse total, comme deux faces d’une même pièce de monnaie. Cette peur du vide/néant/mort est toujours là, elle est réelle mais cela donne lieu à une empathie de l’autre qui subit le même sort, le même combat. On est tous bloqué entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre la vie et la mort, on n’est pas seule là-dedans alors serrons-nous les coudes. | » |
-(Source, Der Güter, Psychoactif) |
}
- Unité et interdépendance[20] (L'unité et l'interdépendance peuvent être décrites comme l'expérience d'un changement de soi qui se transforme temporairement en un ensemble de concepts plus large que celui qu'il était auparavant. Par exemple, alors qu'une personne peut généralement sentir qu'elle est exclusivement son «ego» ou une combinaison de son «ego» et de son corps physique, son sens de l'identité peut changer au cours de cet état pour inclure l'environnement externe ou un objet avec lequel elle interagit. Il en résulte des sentiments intenses et inextricables d'unité ou d'interconnexion entre soi-même et des ensembles variables de systèmes précédemment «externes».)
« | Après avoir roulé ledit pétard, nous décidons de le fumer en marchant. Et là, un des plus gros choc psychédélique de ma vie : je regarde C. dans les yeux et boum, tout le décor devient flou, il ne reste que son visage. un début de bad trip se fait sentir chez moi, pour elle aussi, mais on arrive pas à se quitter des yeux. Et là, avec les visus, son visage commence à ressembler de plus en plus au mien (je rappelle que mon amie vit la même chose que moi de son côté), jusqu'à être parfaitement ressemblant au mien. Nous commençons à faire les mêmes gestes, à parler en même temps mot pour mot. J'ai cru prendre conscience pendant quelques instants que j'étais tout seul depuis le début de la soirée, et qu'en fait je parlais au reflet de ma folie. Je distingue que C. est dans le mal, je commence à lui dire "ne t'inquiète pas tout va bien" sauf qu'elle me dit la même chose au même moment. On s'est regardé, on s'est dit que parler ne servirait pas à nous sortir de ce mindfuck, on s'est dit "eh mais on s'en bat les couilles en fait" on a marché 30 secondes et la sensations de bad trip s'est arrêté d'un coup. cette scène aura duré 3 minutes tout au plus. | » |
-(Source, Glitch, Psychoactif) |
La synesthésie
La prise de LSD peut déclencher de la synesthésie : un phénomène par lequel deux ou plusieurs sens sont associés[21]. C'est par exemple les sons de musique qui ont de couleurs.
« | Nous avons joué de la basse, de la guitare, et c'était la première fois de ma vie que je voyais la véritable couleur des sons, bleu pour le grave et rouge pour l'aiguë. Albi la voyait très bien aussi pour son premier trip mais avait déjà vu la couleur des sons avant, il la voyait juste mieux. La couleur des sons existe donc bel et bien. | » |
-(Source, Thepunchs, Psychoactif) |
« | Hier j’ai pris deux buvards et je crois avoir eu une expérience de synesthésie. C’est à dire que j’écoutais un morceau de guitare (Maggot Brain de Funkadelic) et lorsque le morceau tapait dans les notes les plus aigues je pouvait “voir” le son. C’est à dire que je voyais les points verts et rouges vibrer au fil de la musique comme un sound wave | » |
-(Source, Knockonwood, Psychoactif) |
Le flash-back
Le flash-back, ou retour d'acide, une réapparition des effets du produit, plusieurs jours ou plusieurs mois après sa consommation, est typique de la consommation du LSD. Il peut être déclenché par le consommation de cannabis, d'alcool, de caféine, le stress, le manque de sommeil. Il n'y a actuellement pas d'explication scientifique à ces flash-back. Des études en 71[22] et 77[23], on essayé de prédire le pourcentage de personnes consommant du LSD, sans conditions psychiatriques, qui serait sujet au flash-back. Ces études arrivent au taux respectif de 20% et 28% des personnes.
« | Premier week end, je chope avec un pote plein d'expérience un double bart... A deux heures du mat, je lache mon pote qui rentre chez lui et moi chez moi. La je connais l'enfer lysergique. Angoisse, impossible de sentir bien, coeur a 150 bpm pendant des heures et des heures, les yeux violets etc.... J'arrive à m'endormir le dimanche après une journée au bord du suicide. Je comprends pas. Le lundi, cette sensation d'angoisse totale est en moi. Puis le mardi, le mercredi etc... Je fume des joints depuis deja trois ans, et là chaque oinj (joint) réveille l'ambiance du peutri (trip)... | » |
-(Source, michelpicolli, Psychoactif) |
« | je roule aussitôt un gros pure royal agrémenté de quelques cuillères de pollen on fume, pas trop d'effet, je prend 3 'grooosses lattes) à mon 2e tour, le pet se fini et à ce moment la la musique me fait tilte (c'était de la grosse psy avec de sacré boum boum et de bonnes enceintes) elle me semble magique je me dit tient c'est cool sa et je me met à phaser en fixant un point (j'aime essayer de me créer consciemment des mini hallu et plus j'essaye plus j'arrive) sauf que d'un coup mon coeur se met à battre la chamade les quelques lumières que je regardait se mettent à bouger à former de belles figures kaléidoscopiques et je le sent, les même effet ou disons 50% des effets c'était moins fort quand même, durant une bonne heure sa m'a fait un peu peur d'ailleurs, gros flash back de lsd, la musique me transcende la monde se déforme que se passe t il? au début je gérait je pouvais arrêter le hallu en secouant la tête mais progressivement sa devient impossible, ma perception du temps également se déforme les minutes semblent s'étterniser, les hallu étaient concentrées sans ma vue périphériques contrairement au vrai trip ou même la vue précise (la zone qu'on fixe) est transformer, mais même en simple périphéries elles étaient fortes, trop fortes.
Et puis au bout d'une heure redescente d'un coup (tout en restant bien stone de la weed) mais plus d'hallu plus d'effet type lsd. |
» |
-(Source, GreenMan, Psychoactif) |
Les risques de la consommation de LSD
Dangerosité et dommages du produit selon différents classements
Les effets secondaires
Le LSD peut déclencher un problème psychologique ou psychiatrique durable : dépression, insomnie, paranoïa, manque de motivation, psychose...
La prise unique, ou répétée peut déclencher une HPPD (Syndrome D'Hallucination Persistant) , les symptômes sont : Halos entourant les objets, illusion de mouvement dans un cadre statique , traînée lumineuse derrière les objets en mouvements.
Ce syndrome reste cependant plutôt rare, ou non gênante pour la plupart des utilisateurs, il n'y a pas de traitement à part l'abstinence de produits psychotropes hallucinogènes.
« | Mon ami et moi sommes des consommateurs réguliers de prod hallucinogènes, particulièrement lsd et champignons. Mais depuis 2 ans environ mon copain fait de + en + de crises parano flippantes à chaque fois: tous les gens autour se moquent de lui, il les entend rire et parler de lui... et moi il est persuadé que je passe mon temps a faire des trucs ds son dos avec les autres mecs, des regards, des phrases , ou pire... alors que je ne fais rien du tout! Il est persuadé de ne pas halluciner, que c'est vrai et que je lui mens... Qd le produit redescend ça se calme mais je sais qu'il est de + en + persuadé que tt ça est vrai, meme à jeun! | » |
-(Source, jeanette, Psychoactif) |
« | j'ai 22 ans et cet été en hollande, j'ai pris un buvard "fat freddy", le trip c'est très mal passé
je me suis senti devenir complètement fou, hallus cauchemardesques, l'impression d’être devenue une chose infime dans la réalité cosmique etc. Depuis j'ai une impression de changement d’être parvenue a un état de"rêve éveillé" quasi permanent. Je ne peux quasiment plus sortir de chez moi sauf pour aller bosser bien obligé |
» |
-(Source, petitcon, Psychoactif) |
Le "Bad trip"
Le bad trip est une mauvaise expérience due à la consommation de LSD qui peut se produire au début comme au milieu du trip. Il peut être léger et de courte durée, comme extrêmement puissant avec des crises d'angoisses, des révélations effroyables, des hallucinations terrifiantes.... En général le bad trip cesse avec l’arrêt de la substance, mais il peut engendre un vrai traumatisme avec des angoisses incontrôlables, des phobies, un état confusionnel, des bouffées délirantes, qui peuvent être irréversibles. Personne n'est à l’abri d'un bad trip avec le LSD.
« | Avec le lsd en général, si tu hésite a en prendre, que tu n'es pas super motivé, voire pas en forme, fatigué, ou en descente d'un stimulant (CC, amphet etc) ba il y a de plus grande chance de faire un mauvais trip. on en meurt pas mais sa peut être assez traumatisant. Dans le pire pire des cas c'est direction HP.. | » |
-(Source, clemz, Psychoactif) |
« | le LSD à tendance à aller chercher dans ton inconscient les choses qui te turlupine le plus, à les retourner, encore les retourner, jusqu'au bad assez souvent, et un bad sous LSD peut être très dangereux pour toi comme pour les personne que tu croisent | » |
-(Source, MikyKeupon, Psychoactif) |
« | Avec ma meilleure amie au collège/lycée on prenais des trips tous les week-end en teuf. Notre délire c'était de "trouver la faille", d'analyser le monde autour, les gens... Le terme exact c'est "ratiociner", réfléchir jusqu'à la nausée... Un jour elle a commencé à croire qu'elle lisait les pensées des autres, depuis elle est sous neuroleptiques et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'a pas l'air très bien. | » |
-(Source, Eva Brown Sugar, Psychoactif) |
« | Moi le temesta, cure de 1 mois a 2/3 mg jour m'avait aidé à redescendre. Souvent, quand on a fondu sous acide on reste tapi dans un état de peur permanent. Les benzos permettent de redescendre de cet état, et ca fais du bien de savoir qu'on peut couper ce sentiment lysergique qui perdure. | » |
-(Source, michelpiccoli, Psychoactif) |
Tolérance, accoutumance
L'accoutumance du LSD est forte. Si on prend deux LSD a deux jours d'interval, le deuxième aura beaucoup moins d'effet
« | Maintenant au vu de ce que tu décris il faut faire de plus grande pause entre les prise sinon ça ne fera quasi rien.
Genre si un jour tu prend un bon buvard, si le lendemain tu veux remettre ça il en faut 2 et encore ce ne sera pas aussi plaisant. Je te dis ça car le jour ou avec des potes on avaient chopé un morceau de blotters bien imbibé wink Le soir même super. Le lendemain j'avais encore envie d'une perche, hop un buvard au bout de 2h rien, un autre derrière et 1h après j'ai eu des effets (rien à voir avec la veille) Le surlendemain un peu déçu et pensant que j'aurais du en prendre un autre je recommence : 1, puis un autre, et un autre, etc. Au final : 4 buvard (qui a la base 1/2 te catapulté pour des heures) ben rien, zero effets... |
» |
-(Source, Lloigor, Psychoactif) |
Mélanges et interactions avec le LSD
LSD + anti-dépresseurs
Des études[26] suggèrent que l'usage chronique des ATC (Le Prothiaden, le Laroxyl, le Tofranil...) ou le lithium augmentent les effets subjectifs du LSD, alors que l'usage chronique des ISRS (Le Prozac, le Lexapro, le Zoloft, le Deroxat) et des IMAO (Le Moclobemide, la Passiflore...) réduiraient les effets subjectifs.
LSD + benzodiazépines
Lorsque le LSD est utilisé en association avec des benzodiazépines, les ces derniers peuvent, en fonction du dosage, réduire légèrement ou complètement l'intensité des effets cognitifs, physiques et visuels d'un trip au LSD. Les benzodiazépines sont très efficaces pour stopper les «bad trip».
LSD + cannabis
Le cannabis est bien connu des utilisateurs de LSD pour relancer ou amplifier un trip. Cette combinaison doit être utilisée avec prudence, car de nombreux rapports indiquent qu'elle peut augmenter considérablement le risque d'anxiété, de confusion et de psychose dus à la fois au cannabis et au LSD.
Par ailleurs, le cannabis peut aussi déclencher un flash-back.
LSD + alcool
Cette combinaison n'est généralement pas recommandée en raison de la capacité de l'alcool à provoquer la déshydratation, la nausée et la fatigue physique qui peuvent affecter négativement un trip si le LSD est pris dans des doses modérées à élevées. Cette combinaison est cependant relativement sûre à faibles doses et peut souvent atténuer les effets psychédéliques du LSD d'une manière quelque peu similaire aux benzodiazépines.
LSD + ecstasy/MDMA
Ce mélange est commun dans les rave-party. Le LSD maximiserait les effets du MDMA, ce qui augmente la probabilité de bad trip, dépersonnalisation, hallucinations. Le mélange du LSD et du MDMA a un nom spécifique, le candy Flip.
« | Le candy flip c'est le mélange des deux produits, et dans n'importe quel ordre, le but c'est de profiter du LSD tout en kiffant sa Life avec la MD, ou inversement (en gros le décrochement de la réalité du au LSD permet d'aller plus loin dans la défonce tout en la kiffant avec la MD, l'idéal quand tu veux voir les étoiles quoi smile). Faut juste faire gaffe à ne pas trop rentrer dans ses délires parce qu'on perde vite le sens des réalités avec ce genre de combo. | » |
-(Source, Laura Zerti, Psychoactif) |
LSD + psychédéliques
Lorsque le LSD est utilisé en combinaison avec d'autres psychédéliques, les effets physiques, cognitifs et visuels de chaque substance s'intensifient et se combinent fortement. La synergie entre ces substances est imprévisible, et pour cette raison la combinaison n'est généralement pas conseillé. Si vous choisissez de combiner des psychédéliques, il est recommandé de commencer avec des doses significativement plus faibles que ce que l'on prend pour l'une ou l'autre substance individuellement.
LSD + dissociatifs
Lorsque le LSD est utilisé en combinaison avec des dissociatifs, les effets dissociatifs, cognitifs, visuels et hallucinatoires généraux s'améliorent grandement. Les hallucinations internes sont plus intenses mais une confusion peut être aussi plus intense et peut se manifester par des délires et des psychoses.
Lithium + LSD
DANGER : Les personnes qui prennent du lithium ne devraient pas prendre de LSD. Il existe de nombreux rapports de crises et / ou de psychose avec cette combinaison.
Stimulant + LSD
DANGER : Combiner des stimulants avec des psychédéliques peut induire des états d'anxiété incontrôlable, de stimulation excessive, de boucles de pensée, et augmenter le risque de psychose.
Tramadol + LSD
DANGER : Le tramadol abaisse le seuil épileptogène et les psychédéliques peuvent déclencher des crises chez les personnes prédisposées.
Comment réduire les risques
- Ne pas laisser infuser le LSD dans la bouche, mais l'avaler directement à l'aide d'un verre d'eau.
- Le LSD est une drogue hallucinogène puissante, qui amplifie l'état de conscience. Pour prendre du LSD, il faut être bien dans sa tête, choisir un endroit ou l'on se sent bien, non fermé et oppressant. Surtout lors des premières consommations, il est préférable de se faire accompagner par des personnes d'expériences, qui pourront vous rassurer et vous conseiller si le trip part mal.
- Le LSD est un produit illicite, on ne connaît pas la dose du buvard, de la goutte, ou de la micro-pointe, qui peut varier de 0 à 400 micro grammes d’acide, même à l'intérieur d'une même série (même nom). Il faut toujours commencer par tester un quart de la dose, puis attendre au moins 3/4 d'heures pour voir quel effet ça a.
« | Pour une première fois vaut mieux se taper un petit trip de deux trois heures que de se taper une perche de 15h et finir par être poursuivit par des gens et de voir des fantômes (je sais de quoi je parle) et en plus de mettre plusieurs mois en s'en remettre c'est vraiment un coup à être dégouter de ce si bon produit. | » |
-(Source, Horrorshow, Psychoactif) |
- En cas de Bad trip, il ne faut pas hésiter à aller voir les associations de réduction des risques (en milieu festif), et il peut être utile de couper le trip avec un calmant, genre benzodiazépine.
- La descente est un moment délicat, il faut gérer les effets qui s’estompent, la fatigue et le retour à un état de conscience normal. L’idéal est de se reposer pendant 24 heures, de bien s’alimenter et s’hydrater.
« | En générale je prend 1/4 (de buvard) et une fois que je vois sa potentialité (2 à 3h après)j'en reprend un autre quart ou pas. Certains cartons sont hautement dosés (ce que j'ai eu a dispo récemment)et un quart suffit pour avoir de méchantes hallucinations.Je ne m'amuse pas a prendre plus car après on risque la totale confusion,et la perche totale. | » |
-(Source, m77, Psychoactif) |
« | Dernière chose, OK, prendre de l'acide quelques fois mais SURTOUT PAS SEUL,si possible avec quelqu'un qui sait ce qu'est un bad trip,avec 1 ou 2 cachetons pour la descente qui est parfois rude | » |
-(Source, ontheraodagain, Psychoactif) |
Références
- ↑ ESCAPAD 2011 : ESTIMATIONS 2011 DES CONSOMMATIONS DE PRODUITS PSYCHOACTIFS À 17 ANS - OFDT
- ↑ https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxssv5.pdf
- ↑ Teri S Krebs, Pål Ørjan Johansen, Lysergic acid diethylamide (LSD) for alcoholism: meta-analysis of randomized controlled trials, Journal of Psychopharmacology, 2012, http://jop.sagepub.com/content/early/2012/03/08/0269881112439253.abstract
- ↑ https://www.erowid.org/chemicals/show_image.php?i=lsd/lsd_uv_test__i2013e0318_disp.jpg
- ↑ Stability Study of LSD Under Various Storage Conditions
- ↑ https://www.psychoactif.org/forum/f36-p1-x176-LSD-Test-colorimetrique.html#divx
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/LSD
- ↑ https://psychonautwiki.org/w/index.php?title=Drifting&_=
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/After_images
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Environmental_patterning
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Recursion
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Symmetrical_texture_repetition
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Scenery_slicing
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Existential_self-realization
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Spirituality_enhancement
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Perception_of_eternalism
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Perception_of_self-design
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Perception_of_predeterminism
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Perception_of_interdependent_opposites
- ↑ https://psychonautwiki.org/wiki/Unity_and_interconnectedness
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Synesth%C3%A9sie
- ↑ Blumenfield M (1971). "Flashback phenomena in basic trainees who enter the US Air Force". Military Medicine 136 (1): 39–41. PMID 5005369.
- ↑ Naditch MP, Fenwick S (1977). "LSD flashbacks and ego functioning". Journal of Abnormal Psychology 86 (4): 352–9. doi:10.1037/0021-843X.86.4.352. PMID 757972.
- ↑ Source:Article de Nutt, David, Leslie A King, William Saulsbury, Colin Blakemore du 24 mrs 2007 "Development of a rational scale to assess the harm of drugs of potential misuse" The Lancet 2007; 369:1047-1053. (PMID 17382831; doi:10.1016/S0140-6736(07)60464-4)
- ↑ Aide-Mémoire en addictologie (Edition Dunod)
- ↑ Wills S. Drugs of abuse. 2nd ed. London: Pharmaceutical Press; 2005.
Liens
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