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| Pour la toux : si un antitussif est nécessaire chez une femme qui allaite, on préfèrera le dextrométhorphane à la posologie efficace la plus faible et pour une durée la plus courte possible. | | Pour la toux : si un antitussif est nécessaire chez une femme qui allaite, on préfèrera le dextrométhorphane à la posologie efficace la plus faible et pour une durée la plus courte possible. |
| Toutefois si la prescription de codéine s’avère indispensable chez une femme qui allaite : un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance chez la mère et a fortiori chez son nouveau-né (sédation, nausées…), la codéine sera arrêtée (cf. ci-dessus). | | Toutefois si la prescription de codéine s’avère indispensable chez une femme qui allaite : un traitement par codéine peut être envisagé à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance chez la mère et a fortiori chez son nouveau-né (sédation, nausées…), la codéine sera arrêtée (cf. ci-dessus). |
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| =antalgiques=
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| http://www.lecrat.fr/11645/
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| EN PRATIQUE
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| Au vu des données disponibles sur les antalgiques et l’allaitement (cf. Etat des connaissances de chaque molécule):
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| 1 – DOULEUR ET INFLAMMATION
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| Selon la nature et l’intensité de la douleur :
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| L’utilisation du TENS est possible chez une femme qui allaite (cf. Neurostimulation électrique transcutanée (TENS) – Allaitement).
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| Parmi les médicaments, on choisira si possible en 1ère intention un antalgique de palier 1 ou un corticoïde, avant d’envisager l’utilisation d’un antalgique de palier 2 ou 3.
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| Antalgiques non opiacés et AINS (palier 1)
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| On peut choisir l’une des molécules suivantes en cours d’allaitement :
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| Le paracétamol
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| L’ibuprofène
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| Le kétoprofène
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| Le flurbiprofène
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| Le diclofénac
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| Le célécoxib
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| L’aspirine en prise unique.
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| Antalgiques opiacés faibles (palier 2), si un palier 1 ne convient pas (cf. ci-dessus)
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| Tramadol :
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| Dans les 4 premiers jours qui suivent l’accouchement l’utilisation du tramadol par voie orale est possible chez une femme qui allaite.
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| Au-delà de cette période, un traitement par tramadol peut être envisagé en cours d’allaitement à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible.
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| Codéine :
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| Dans les 2 premières semaines qui suivent l’accouchement il est préférable de ne pas utiliser la codéine.
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| Au-delà des 2 premières semaines qui suivent l’accouchement un traitement par codéine est envisageable à condition qu’il soit bref (de l’ordre de 2 à 3 jours) et à la posologie la plus faible possible. En cas de mauvaise tolérance maternelle (sédation, nausées …), la codéine sera diminuée, voire arrêtée.
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| Antalgiques opioïdes mixtes ou forts (palier 3)
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| Dans les 3 jours qui suivent l’accouchement :
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| L’utilisation de la nalbuphine ou de la morphine est possible.
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| Au-delà de ces 3 jours, si un traitement par un antalgique de palier 3 est nécessaire :
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| L’allaitement sera suspendu.
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| Corticoïdes
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| Les corticoïdes peuvent être utilisés chez la femme allaitante quelles que soient leurs voies d’administration et leurs posologies (cf. Corticoïdes – Allaitement).
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| 2 – DOULEURS NEUROPATHIQUES
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| Les traitements suivants sont utilisables pour traiter les douleurs neuropathiques en cours d’allaitement (ordre alphabétique, consultez chaque page pour plus d’information) :
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| L’amitriptyline(Laroxyl®).
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| La clomipramine (Anafranil®)
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| La duloxétine (Cymbalata®).
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| La gabapentine (Neurontin®).
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| L’imipramine (Tofranil®).
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| Le TENS.
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| La lidocaïne en emplâtre (Versatis®).
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| 3- MIGRAINE
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| Consulter la fiche Anti-migraineux – Allaitement
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