« Les complications liées à l'injection intraveineuse » : différence entre les versions

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==VIH et hépatites C et B==
==VIH et hépatites C et B==
Ne partage jamais ton matériel d'injection : seringue, bidon d'eau, filtre, cuillère, Stéricup®, tampon d'alcool et tampon sec, garrot... La transmission des hépatites et du VIH se fait également par le matériel d'injection (manipulation du coton tâché de sang par exemple. Le virus risque alors d'être transmis par les doigts lors de la manipulation de la seringue, de la désinfection de la peau etc..), et pas seulement par la seringue !!!
'''Ne partage jamais son matériel d'injection : seringue, bidon d'eau, filtre, cuillère, Stéricup®, tampon d'alcool et tampon sec, garrot...''' La transmission des hépatites (B et C)  se fait également par le matériel d'injection. De plus, le virus peut être transmis par les doigts lors de la manipulation de la seringue, de la désinfection de la peau etc..), c'est ce qu'on appelle le manu-portage !!!


=== Consommation à plusieurs ===
=== Consommation à plusieurs ===
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* Une seringue = un shoot. Mais si tu la réutilises, voici quelques idées pour ne pas se tromper :
* Une seringue = un shoot. Mais si tu la réutilises, voici quelques idées pour ne pas se tromper :
** Délimiter votre espace,...avec un champs de soin si possible
** Délimiter votre espace,...avec un champs de soin si possible
** Marquer sa seringue : en y collant un petit morceau de scotch avec vos initiales par exemple.
** Marquer sa seringue : en y collant un petit morceau de scotch avec vos initiales par exemple, ou brûler le piston de la seringue
** Brûler le piston de la seringue
** Utiliser les seringues et des Stéricups® de couleurs (disponible dans certains Caarud)
** Utiliser les seringues et des Stéricups® de couleurs (disponible dans certains Caarud)


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==== Traitement d'urgence du VIH ====
==== Traitement d'urgence du VIH ====
* En cas de risque de contamination VIH (partage de la seringue), il faut vous rendre au service des urgences les plus proche, dans un délais de 48h, pour qu'ils puissent évaluer le risque que vous avez pris et recevoir si nécessaire un traitement prophylactiques d'un mois. (C'est le même traitement que pour le VIH, mais sur un mois). Ce traitement peut, si vous avez été réellement contaminé, éliminer le virus du VIH avant qu'il devienne chronique.
* '''En cas de risque de contamination VIH (partage de la seringue), il faut vous rendre au service des urgences les plus proche, dans un délais de 48h''', pour qu'ils puissent évaluer le risque que vous avez pris et recevoir si nécessaire un traitement prophylactiques d'un mois. (C'est le même traitement que pour le VIH, mais sur un mois). Ce traitement peut, si vous avez été réellement contaminé, éliminer le virus du VIH avant qu'il devienne chronique.
* Si le délais peut être de 48 heures, il est préférable de débuter le traitement dans les 4 heures qui ont suivi la prise de risques. Le service des urgences ne peut vous refuser ce traitement. Par contre, vous devez absolument le suivre pendant un mois, et revenir à la fin du mois pour une dernière consultation.
* Si le délais peut être de 48 heures, '''il est préférable de débuter le traitement dans les 4 heures''' qui ont suivi la prise de risques. Le service des urgences ne peut vous refuser ce traitement. Par contre, vous devez absolument le suivre pendant un mois, et revenir à la fin du mois pour une dernière consultation.
 
Attention, les médecins des urgences sont souvent "sous pression", avec beaucoup de malades partout, et ils risquent de sous estimer votre problème, surtout si vous évitez de donner des détails  (ce que vous risquez de faire pour protéger votre entourage). Documentez donc bien les facteurs de risque. Notamment, le médecin demandera ce que vous savez du statut sérologique des personnes qui ont participé à l'échange de seringues. Si l'un connait sa séropositivité il faut bien le signaler. S'il y a seulement des doutes le service d'urgences peut faire un test rapide sur une ou plusieurs personnes pour évaluer le risque.
Attention, les médecins des urgences sont souvent "sous pression", avec beaucoup de malades partout, et ils risquent de sous estimer votre problème, surtout si vous évitez de donner des détails  (ce que vous risquez de faire pour protéger votre entourage). Documentez donc bien les facteurs de risque. Notamment, le médecin demandera ce que vous savez du statut sérologique des personnes qui ont participé à l'échange de seringues. Si l'un connait sa séropositivité il faut bien le signaler. S'il y a seulement des doutes le service d'urgences peut faire un test rapide sur une ou plusieurs personnes pour évaluer le risque.
Il est aussi important de bien documenter quel a été le partage effectif de matériel et de seringues.
Il est aussi important de bien documenter quel a été le partage effectif de matériel et de seringues.
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