« Morphine, effets, risques, témoignages » : différence entre les versions

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====Tolérance====
====Tolérance====
La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de ses effets lors des administrations répétées. Cette tolérance dont l'importance a peut-être été exagérée, peut être dissociée, l'effet analgésique s'atténuant plus rapidement que le myosis et la constipation. Les antagonistes NMDA et les inhibiteurs de la synthèse de NO réduiraient la tolérance à la morphine.  
La tolérance à la morphine se traduit par une diminution de ses effets lors des administrations répétées. Cette tolérance dont l'importance a peut-être été exagérée, peut être dissociée, l'effet analgésique s'atténuant plus rapidement que le myosis et la constipation. Les antagonistes NMDA et les inhibiteurs de la synthèse de NO réduiraient la tolérance à la morphine.  
Dans le cas du traitement de la douleur, la tolérance à la Morphine est en général largement sur-estimée. Si certains patients douloureux demandent en effet des doses croissantes d'opiacés pour calmer leur douleur, l'immense majorité se satisfait  de doses stables, une fois la douleur calmée correctement. 
Les demandes d'augmentation importante des doses, que certains médecins craignent particuliérement quand ils prescrivent de la Morphine, sont le plus souvent dues à l'évolution de la maladie ou à la frilosité des dosages prescrits<ref>http://www.whocancerpain.wisc.edu/?q=node/245</ref>.
Dans le cas de l'injection der Skénan, la tolérance exisite bien et conduit les usagers a augmenter rapidement les doses pour avoir le même flash.


====Dépendance====
====Dépendance====
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La tolérance à la Morphine est en général largement sur-estimée. Si certains patients douloureux demandent en effet des doses croissantes d'opiacés pour calmer leur douleur, l'immense majorité se satisfait  de doses stables, une fois la douleur calmée correctement. 
La dépendance  à la Morphine est une réalité incontournable. Après quelques jours à quelques semaines de traitement l'arrêt brutal du traitement opiacé (d'ailleurs justement déconseillé) entraîne un syndrome de manque. Toutefois ce syndrome de manque, essentiellement physique,  ne doit pas être confondu avec l'addiction, d'abord état mental et comportement, et dont la dépendance physique n'est que l'un des éléments.<ref> http://www.parl.gc.ca/content/sen/committee/371/ille/presentation/alexender-f.htm</ref>
Les demandes d'augmentation importante des doses, que certains médecins craignent particuliérement quand ils prescrivent de la Morphine, sont le plus souvent dues à l'évolution de la maladie ou à la frilosité des dosages prescrits<ref>http://www.whocancerpain.wisc.edu/?q=node/245</ref>.
 
La dépendance  à la Morphine est par contre une réalité incontournable. Après quelques jours à quelques semaines de traitement l'arrêt brutal du traitement opiacé (d'ailleurs justement déconseillé) entraîne un syndrome de manque. Toutefois ce syndrome de manque, essentiellement physique,  ne doit pas être confondu avec l'addiction, d'abord état mental et comportement, et dont la dépendance physique n'est que l'un des éléments.<ref> http://www.parl.gc.ca/content/sen/committee/371/ille/presentation/alexender-f.htm</ref>
Les patients douloureux dont les douleurs guérissent peuvent, dans la grande majorité des cas,  être sevrés dans un délai raisonnable par une diminution progressive des doses, associée ou non à des traitements adjuvants (ketamine, clonidine).<ref>http://www.epistemonikos.org/fr/documents/0d8eff43afca39659832de982f40ec564917683c</ref> Toutefois certains patients n'arrivent pas à se sevrer de la Morphine. Lorsque cela entraine des difficultés médicales, psychiques ou sociales et que, malgré cela, le patient ne peut pas se sevrer, cela définit en principe l'addiction.<ref> http://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction</ref>
Les patients douloureux dont les douleurs guérissent peuvent, dans la grande majorité des cas,  être sevrés dans un délai raisonnable par une diminution progressive des doses, associée ou non à des traitements adjuvants (ketamine, clonidine).<ref>http://www.epistemonikos.org/fr/documents/0d8eff43afca39659832de982f40ec564917683c</ref> Toutefois certains patients n'arrivent pas à se sevrer de la Morphine. Lorsque cela entraine des difficultés médicales, psychiques ou sociales et que, malgré cela, le patient ne peut pas se sevrer, cela définit en principe l'addiction.<ref> http://fr.wikipedia.org/wiki/Addiction</ref>


===Addiction à la Morphine et détournement du Skenan===
===Addiction à la Morphine et détournement du Skenan===
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