« Complications aiguës de l'usage de cocaïne » : différence entre les versions

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En l'absence de diagnostic spécifique (c'est à dire dans 95 % des cas) quel traitement utiliser ?
En l'absence de diagnostic spécifique (c'est à dire dans 95 % des cas) quel traitement utiliser ?


Les benzodiazepines (valium, temesta, xanax (32))  et la nitroglycerine ont été utilisés dans les douleurs thoraciques liées à la cocaïne, plutôt dans une visée de traitement ou prévention du risque coronarien, mais semble aussi efficace dans les douleurs non coronariennes. Pour certains l'association des deux produits n'a pas d’intérêt, alors qu'un autre article donne un effet positif pour l'association (23,24).
Les benzodiazepines (valium, temesta, xanax<ref name="trente-deux">http://www.drugs-forum.com/forum/showthread.php?t=39228</ref>)  et la nitroglycerine ont été utilisés dans les douleurs thoraciques liées à la cocaïne, plutôt dans une visée de traitement ou prévention du risque coronarien, mais semble aussi efficace dans les douleurs non coronariennes. Pour certains l'association des deux produits n'a pas d’intérêt, alors qu'un autre article donne un effet positif pour l'association<ref name="vingt-trois">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8007032</ref><ref name="vingt-quatre">http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10958127</ref>.


Certains usagers posent la question de l'auto-utilisation du natispray
Certains usagers posent la question de l'auto-utilisation du natispray
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En fait, vu les effets secondaires de la nitroglycerine et les difficultés du diagnostic, ainsi que la notion que les benzodiazepines ont un effet comparable sur les douleurs thoraciques (23,24), il me semble préférable de recommander l'usage des benzodiazepines, qui est déjà largement utilisé par les usagers pour gérer la descente.
En fait, vu les effets secondaires de la nitroglycerine et les difficultés du diagnostic, ainsi que la notion que les benzodiazepines ont un effet comparable sur les douleurs thoraciques<ref name="vingt-trois"></ref><ref name="vingt-quatre"></ref>, il me semble préférable de recommander l'usage des benzodiazepines, qui est déjà largement utilisé par les usagers pour gérer la descente.


Toutefois l'emploi des benzodiazepines doit être mesuré, surtout en présence d'autres produits depresseurs (speedball, opiacés, alcool). De plus, certains pensent qu'il existe un risque d'augmentation des doses de cocaïne (favorisé par le soulagement des symptômes gênants),  annulant in fine  l'effet « protecteur » des BZD.  
Toutefois l'emploi des benzodiazepines doit être mesuré, surtout en présence d'autres produits depresseurs (speedball, opiacés, alcool). De plus, certains pensent qu'il existe un risque d'augmentation des doses de cocaïne (favorisé par le soulagement des symptômes gênants),  annulant in fine  l'effet « protecteur » des BZD.  
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Comme nous l'avons dit la possibilité d'infarctus du myocarde devrait favoriser la consultation aux urgences en cas de douleur thoracique. La consultation sera « négative » dans la majorité des cas mais un risque de 5 à 15 % de syndrome coronarien aigu (dont de  5 % d'infarctus du myocarde) justifie la prudence.
Comme nous l'avons dit la possibilité d'infarctus du myocarde devrait favoriser la consultation aux urgences en cas de douleur thoracique. La consultation sera « négative » dans la majorité des cas mais un risque de 5 à 15 % de syndrome coronarien aigu (dont de  5 % d'infarctus du myocarde) justifie la prudence.


Un suivi d'un an après douleurs thoraciques liées à l'usage de cocaïne (14) a montré 6 décès sur 200 patients, aucun lié à un infarctus du myocarde. Il y a eu toutefois deux infarctus non mortels. Il est important de noter que ces décès et infarctus ont eu lieu exclusivement chez les 60 % de patients ayant continué l'usage de la cocaïne. Chez ces patients, les douleurs thoraciques ont récidivé chez  75 % d'entre eux.http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/epfxseq3.pdf
Un suivi d'un an après douleurs thoraciques liées à l'usage de cocaïne<ref name="quatorze"></ref> a montré 6 décès sur 200 patients, aucun lié à un infarctus du myocarde. Il y a eu toutefois deux infarctus non mortels. Il est important de noter que ces décès et infarctus ont eu lieu exclusivement chez les 60 % de patients ayant continué l'usage de la cocaïne. Chez ces patients, les douleurs thoraciques ont récidivé chez  75 % d'entre eux.


==Infarctus du myocarde et syndrome coronarien aigu (10,11)==
==Infarctus du myocarde et syndrome coronarien aigu (10,11)==
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