la pièce encore obscure et nuageuse, je mis un peu dtemps à faire la mise au point et à chasser le brouillard de mes yeux.
puis jvis les siens, encore maquillés et embrumés, d'un bleu vert indescriptible, mais noircis par les cernes et la drogue.
-hey ça va ?
- ouais
-tu peux regarder l'heure steuplé ?
-oh merde... il est 8h, jsais pas pourquoi ce putain de réveil a pas sonné, il faut qu'on bouge vite !
titubants dans un pas de course à travers l'appart,
elle pour rassembler ses affaires et faire un brin de toilette,
moi pour faire mon sac et rouler un spliff pour le chemin.
Putain on doit être partis dans 15 minutes, la pièce est dans un bordel noir, j'ai l'estomac retourné et le cerveau lessivé.
j'avais commencé a me sentir bizarre le matin de la veille, le pharaon de 10h du mat m'avais filé la gerbe 5 minutes après qu'on soit sortis de l'appart et j'ai tappé un blanc pendant 30 minutes alors qu'on marchait au parc.
d'ailleurs jm'entend encore dire"jsais pas trop pour ce soir jpense que j'ai un peu trop abusé cette semaine, faut qje me calme jme sent pas hyper bien"
son air déçu me fit rajouter qu'on verrait, si jle sens bien, peut être qu'1/4, pour l'accompagner...
tu parles charles !
10 heures plus tard on était de retour à l'appart à fumer des
joints et je fini par me convaincre sans grand entrain de prendre une moitié pour l'accompagner, de toutes façons, à force d'avoir passé toute la semaine dernière à gober ces pilules, ça me faisait plus vraiment d'effets. jpense que j'aurais du aller au centre de test, pour être sur de pas gober dla merde en comprimés... Mais bon, flemme oblige, j'irais la semaine prochaine si dieu le veut.
la soirée se passe, on mange un peu de pates et on gobbe chacun notre moitiée mais je ressent des bouffées d'angoisses d'anxiété et de negativité, jdécide de mettre moins de
weed dans les ters, mais jme sens mal et angoissé, j'apprécie pas le trip et elle le sent.
ça tue un peu l'ambiance fun et love, mais on essaye de profiter quand même,on reprendra tout les deux un quart ou une moitié vers minuit, pour tenter de remonter une dernière fois, mais sans succès. on finira à poil, totalement éclatés à 3H30 du mat serrés sur le lit simple, l'enceinte bluetooth à fond, tentant de dormir un peu avant qu'elle reparte le lendemain.
en même temps une histoire qui commence sur un parking desert a 22h un soir de janvier, avec trois rebeus en clio, y'avait déja un truc qui clochait, mais bon, pour 2 balles le
taz jpouvais quand même pas passer à coté de l'occasion...
au final j'en aurait bouffé environ 7 en 8 jours, en boite, à la fac, dans les bars, chez des potes, chez moi, en promenade...
mais quelle idée de génie, bravo mon champion, tu peux être content, t'as lu partout qu'il fallait attendre quelques semaines entre chaque prise et la première chose que tu fais quand tu trouve des cachetons c'est t'en envoyer 7 en une semaine ? t'es vraiment trop con et tu mérites des claques!!
Bref, on sort de l'appart à 8h21, non sans avoir réfléchi 2 minutes à l'éventualité de reprendre de l'
ecsta pour tenir la journée, mais on se ravisera et je laisserai les
taz a l'appart. on sdirige au pas de course vers le métro, on fume à deux sur le pétard mais jl'ai chargé suffisamment pour qu'elle puisse être posée pendant le voyage.
trois sacoches pleines d'affaires, un ter à la main, des cernes jusqu'au chevilles, nos cervelle grillées et nos ventre flingué avec les regards ahuri ou méprisant des passants comme seul bonjour.
on arrive dans le métro, 8h34, j'éteins la fin du
joint et le fourre dans ma poche pour plus tard.
"ça devrait le faire, on a moins de 10 stations et ya pas de changement'' plaqué contre la porte du fond, perdant l'équilibre à de multiples reprises, je sens une chaleur moite monter en moi me retourner le bide et un grand bruit sourd résonne dans ma tête, jcommence à me sentir faible quand jvois son regard devenir vitreux et son teint aussi vert que le métro, elle s'empèche de vomir..
"on a encore 5 stations, tiens le coup, ça va aller, pense à autre chose, concentre toi sur ta respiration.."
prises de nausées, elle manque de perdre l'équilibre dans un virage, jla retiens et tente de la rassurer comme je peux, jsuis en sueur, autant dans le mal qu'elle, le métro est bondé, tout le monde nous regarde bizarrement, faut pas qu'elle vomisse maintenant, sinon, ça va être l'enfer.
on fini tant bien que mal par arriver à la gare.
toute fébrile dans les escalators elle me dit "j'ai un peu vomi dans ma main"
à ce moment la devant son air déconfit je me rappela à quelle point c'etait une combattante, dont jsuis éperdument amoureux.
on s'arrête a la croissanterie, jpaye 10 balles pour un ice tea un jus d'orange et un croissant, mais bon, c'est la moindre des choses : elle va devoir se coltiner le retour en train à paris seule, en
descente, avec ses trois sacs.
on arrive devant le train 5 minutes avant le départ, le temps d'échanger quelques mots un dernier baiser à la bile, et on sdit à dans deux semaines,
derière les portiques de sécurité, je la voit s'éloigner vers son train, peinant à avancer en portant ses deux sacs, les cheveux en bataille.
elle parrait si petite au milieu de la foule, sur le quai de cette énorme gare qui fourmille et bourdonne dans les lueurs roses et ocre du matin.
la scène aurait été sublime si elle ne signifiait pas 2 semaines à me retrouver seul ici, elle à paris, et en violente
descente après une semaine d'abus, a devoir rattraper le taff pour valider cette putain de troisiemme année qui me tue.
je verse une larme, puis fous rapidement le camp, avant que des flics ne repèrent mon état et aient la mauvaise idée de fouiller mon sac puant la
weed.
j'ai 2 heures devant moi, jdécide de rentrer a l'appart, me passer de la flotte sir le visage et fumer un ter.
une fois encore la
weed me met une énorme claque, jtappe limite un blanc, mais j'arrive a quitter l'appart et refaire le même trajet pour choper mon train.
j'dois faire un aller retour sur la journée, je descend a 13h dans cette ville de campagne j'ai un peu de temps pour fumer ma tete de
weed, que jcommence à rouler sur un pont quand un sombre connard à 8:6 vient me gratter. A la vue de mon pochon presque vide, cet alcoolo à l'accent picard repart déçu mais non sans me demander de lui lacher 2 lattes à la fin. jlui dit ok et il me laisse peinard.
pauvre con, t'auras un cul de
joint 100%
tabac, jfume avec mes écouteurs, et je ressent encore un putain de malaise, bouffée de chaleur, stress, jdeviens blanc cireux. jrefuse cependant que ce gros beauf aux cheveux gras se défonce avec MA
weed. il aura peut etre fumé quelques miettes tout au plus.
jmange un morceau dans une mie caline du centre ville et la journée passe lentement, jsuis un vrai zombie, je pue, j'ai mal au bide et au crane, jme sens faible, triste, angoissé, sans aucune énergie.
de retour à l'appart vers 21h, je l'appelle, elle est arrivée sans encombre et à réussi a dormir un peu avant d'aller en cours, un de ses potes lui filera des anxyolitiques pour gérer la
descente, mais elle a l'habitude apparement... elle me rassure et me calme car jme sens encore dans le mal et déprimé. elle trouve les mots. c'est vraiment une fille bien qui me fait rêver d'un avenir hyper cool et avec qui je partage une passion pour les drogues, mais cette fois, on est allé trop loin dans la connerie. jsuis pas la de retoucher aux
amphetamines de si tôt. elle me dit que ça arrive parfois les mauvaises experiences et qu'elle avait attendu 1 mois et demi après son badtrip en rave.
mais jpense pas que mon stock va beaucoup bouger avant l'été...
il est 4 heures du matin jsuppose que j'ai un peu niqué mon sommeil, fait chier
j'espère que ce qui me reste comme cerveau et mes stocks de
sérotonines redeviendront normaux bientot, jvais pas supporter ce mood longtemps. faut que jsoit remis pour dans deux semaines, askip elle à trouvé un plan
Ké.