mardi, 25 juin 2019 à 10:56 - Alors que l'indice humidex fait son arrivée en France, au Canada, cet outil est utilisé depuis 1979. En effet, le mercure n'est pas la seule donnée prise en compte lorsqu'il s'agit de savoir comment la journée se déroulera. L'hiver, le refroidissement éolien peut faire chuter les ressentis d'une dizaine de points et l'été, l'humidité devient un joueur capital qui peut s'avérer dangereux pour la santé. Toutes les informations ici.mardi, 25 juin 2019 à 10:56 - mardi, 25 juin 2019 à 10:56 -
La France s'apprête à vivre une canicule dont les températures pourraient dépasser celles atteintes en 2003, lorsqu'une vague de chaleur de deux semaines avait causé la mort d'environ 70 000 personnes en Europe. Dans leurs prévisions, les présentateurs météo et Météo France utilisent pour la première fois l'indice humidex... Et ce n'est pas très clair pour les téléspectateurs.
L'indice humidex n'a pas d'unité de mesure, c'est ce qui permet d'établir la distinction entre « 30 °C » et « un ressenti de 30 ». Une température de 30 °C se mesure à l'aide d'un thermomètre. Un ressenti de 30 se calcule grâce à une formule (compliquée) basée sur la température et le taux d'humidité présent dans l'air. C'est pour cela qu'il ne faut jamais parler d'un « ressenti de 30 °C », mais bien d'un « ressenti de 30 ».
Le taux d'humidité correspond à la quantité de vapeur d'eau contenue dans l'air. Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau. Par exemple, l'air à 20 °C avec un taux d'humidité à 60 % contiendra moins de vapeur d'eau que de l'air à 30 °C avec le même taux d'humidité. La température ressentie à 30 °C sera donc plus inconfortable, plus « collant » que celui à 20 °C.
Zoé Baldy
Rédactrice à MétéoMédia
source
www.meteomedia.ca