Le Nep : N-Ethylpentedrone, un retour d'expérience après sa découverte aléatoire 

Bonjour !
Après conseil d'un pharmacien membre du dispositif "Analyse ton prod' IDF" j'ai décidé de faire un post le plus détaillé possible de mon expérience avec le N-ethylpentedrone. Je vais essayer de mettre le plus d'informations possibles pour avoir un retour complet, avec des notes prises sur le moment en étant sous produit tout comme des informations notées en fin de sessions, le tout regroupé en un seul bloc.
Il y a tout une partie pour contextualisé l'obtention du produit qui est assez long mais je trouve ça important.
Je finis par un bloc concernant les effets du produit lorsque consommé en injection, texte écris séparément de celui-ci mais je préfère tout réunir en un seul post.

Informations sur ma personne :
Consommation habituelle : kétamine de manière quasi quotidienne depuis bientôt 4 ans et en injection IM depuis 9 mois, du LSD en espaçant les prises le plus longtemps possible, plus de cannabis, pas d'alcool.
Pathologies psy : psychose chronique hallucinatoire, trouble dissociatif, trouble anxieux sévère, suspicion de présence de trouble du spectre autistique.

Contexte :
Après avoir pris de la 3mmc en teuf j'ai un moment de craving et décide de fouiller dans mon répertoire pour m'en procurer pour une consommation personnelle alors que je ne consommais seul normalement que de la kétamine, consommation récemment mis en pause.
Le 18/07 en retour de cette teuf je décide donc d'acheter ce qui est vendu comme de la 3mmc à un vendeur lambda, que je consomme en voulant faire une analyse mais l'échantillon s'est fait volé avant d'arriver a destination.
Le 21/07 je décide de contacter un autre dealer de rue de mes contacts pour de la 3mmc quand je vois qu'il fait une promotion et vends 2g pour 50€. C'est un gérant d'un point de vente que je contact via WhatsApp et j'avais l'habitude d'acheter à ce même numéro deux voir trois années auparavant, il faut savoir qu'il n'a que de la kétamine, de la 3mmc et parfois de la cocaïne au menu puis a des livreurs pas du tout au point au niveau de la ponctualité. La personne qui gère les messages m'affirme cependant un changement quant aux personnes en charge du lieu de vente par rapport à l'époque où j'y allais. Une fois de retour chez moi je consomme le produit et fait un retour détaillé au vendeur donc et ait des effets assez désagréable dont je l'informe, et décide d'aller faire analyser le produit mais en me déplaçant moi-même directement au CAARUD Beaurepaire (Paris, République) où est établi le dispositif "Analyse ton Prod' IDF".
Suite à mon retour détaillé au vendeur qui a été choqué de mes connaissances, il me demande si je peux faire analyser une 3-mmc mais d'un autre fournisseur et cela contre 1g gratuit. J'accepte, on est le lundi 22/07 et j'ai plusieurs nuits de consommation derrière moi déjà avant de consommer une troisième drogue vendue comme de la 3 l'après midi avant d'en déposer un échantillon à l'analyse. Je demande une analyse à la fois qualitative et quantitative en fournissant une forme sèche du produit, à l'heure d'aujourd'hui l'analyse quantitative n'est pas possible car il nécessite un requalibrage de la machine mais l'analyse qualitative a pu être faite.
C'est comme ça que j'ai pu apprendre que la deuxième 3mmc que j'achetais a ce dealer là était en fait de la N-ethylpentedrone et que j'en avais déjà 2g dans les narines à l'heure où j'ai appris le résultat.

Je vous laisse donc en copier/coller le retour d'expérience que j'ai fait au dealos et ait garder dans mes notes, tout en ayant à l'esprit que le produit que je consommais étais censé être de la 3mmc.
Pour le set&setting : j'ai consommé seul, de début de soirée jusqu'au matin, dans un petit studio dans une ville entouré de deux champs avec donc beaucoup de verdure aux alentours.
J'ai fais une note globale faisant office de TR du produit à la fin de la première session de consommation avec également une photo du produit et ait en parallèle tenu une note individuel pour chaque session qui repertoriait l'heure et la quantité approximative de produit consommé en marquant des fois certains effet si ceux-ci m'ont interpellé.

Extraits de la note du 21/07 :
" 18h34 : première trace une fois mis en condition de détente. Aspect un peu opaque mais plus en petits cristaux qu'avant ce qui permet d'entendre un léger craque (que je place comme un bon signe distinctif). Pique le nez de manière modéré mais on le sent passer tout de même (légère larme à l'oeil). Un léger arrière goût. Ça montre que le dosage est plutôt moyen mais c'est plutôt agréable pour un expérience plus en détente !
Apparition d'un bruxisme (mâchoire qui grince) en montée.
5 minutes après la trace les pupilles sont légèrement flou/flottante ce qui me rappel une 3 que j'ai prise il y a pas longtemps. Probablement de l'anisocorie (pupilles qui vont pas dans la même direction), effet caractéristique des cathinones (le nom du groupe de produit dont fait partie la 3mmc).
Stimulation très légère, on part plutôt sur des effets empathogène cette fois ci (le contraire de l'autre échantillon) avec surtout un sentiment de bien-être très présent et le toucher est très agréable. La sensation de douceur au toucher donne une grande envie d'avoir des contacts physiques avec autrui (là où la dernière trois c'était surtout un contact vocal qui était recherché). Très bonne appréciation d'un cadre peu bruyant mais avec de la musique en fond sonore. Un léger intérêt pour de l'activité physique, envie de bouger, mais en même temps ça se contrebalance avec une envie d'appréciation pure de l'instant présent. (18h50) (Babalos Snow Crystal, parfaite comme musique). Interrogation sur la présence potentiel de MDMA au vu des effets (ce qui expliquerai aussi l'aspect encore un peu du produit). Pas de désorganisation de la pensée cette fois ci ni un flux de pensée trop abondant, au contraire la réflexion est assez absente, on a la tête vidé de toutes pensées)
Légère dissociation visuelle après avoir regardé des jeux d'images comme un mécanisme de copie de ce que le cerveau a perçu, ce qui montre une bonne connection avec l'environnement où se passe la prise (donc bonne expérience ) L'envie de bouger augmente au fur et à mesure que l'on bouge (plus on est en mouvement plus on est concentré sur la tâche à faire et rapide dans l'exécution des gestes quittent a ne plus être précis).
Un léger pincement au coeur qui s'emballe par moment selon nos actions/pensées mais pas en tachycardie non plus (115-120bpm) et redescend aussi tôt dans la seconde donc pas d'inquiétude a ce niveau là.

Il serait très intéressant de tenter une utilisation du produit en extérieur en étant en mouvement pour que l'effet stimulant reprenne le dessus.
Selon l'activité de la personne de mon point de vue les effets stimulants et empathogène se chevauchent et s'alternent ce qui peut mener à un usage multiple selon la volonté derrière la consommation.

Une légère augmentation de la libido apparaît également avec une envie de contact physique et sexuelle qui s'installent. (Environ une heure après la prise).

En ce qui concerne l'impact sur l'état de fatigue de la personne ça ne boost pas vraiment mais ça laisse sur une bonne sensation de vitalité, comme si on se réveillait en pleine forme.

Présence également de joie enfantine dans le ressenti et l'envie de se concentrer sur des détails peu intéressant d'un point de vue extérieure mais je dirais que ça stimule le focus de la personne.

Effet de déshydratation faiblement ressenti par l'assèchement des lèvres avec difficultés à articuler dû au bruxisme et des crampes musculaires mais pas d'hyperthermie soudaine et inconvéniente quand on est pas en mouvement.

La composition en tant que cathinone est pour moi validé ça réunit bien plusieurs des effets mais j'ai hâte d'avoir les résultats d'analyse pour avoir le nom exact, après je pense que c'est une substance qui est plus d'un côté éveils des sens et pleinitude que stimulante mais je pense que le set&setting (l'état d'esprit et l'environnement dans lequel on consomme) doit jouer beaucoup sur quels effets seront plus prédominant sur le moment. En tout cas pour une première trace je suis très satisfait de l'expérience, je pense que après des prises répétés on obtiendra des effets différents de part la quantité consommé mais la première prise m'a conquis.

Ça m'a permis en tout cas une introduction a cette échantillon toute en douceur et j'ai hâte de tenter différentes quantités et contextes de consommation.

Une impatience qui se met en place tout juste une heure après la prise, comme quoi les effets sont évolutifs dans le temps (mais c'est bien ça permet de bien explorer tous les aspects du produit a son rythme) avec agitation
[...]
Effet "indésirable"/à notificier de cette 3 : asséche les muqueuses au contraire d'un nez coulant de manière abondante. Difficulté a bien nettoyer les parois des narines qui sont asséchés et résultat bloque un passage fluide du produit pour les traces suivantes donc prise de temps considérable pour bien nettoyer son nez pour que la trace d'après monte bien comme il faut et ait plus d'impact.

Mouvement incontrôlé des pupilles de gauche à droite de manière rapide, ce qui fait que se concentrer sur quelque chose déjà en mouvement épuise en énergie, ce qui ralenti la compréhension de ce qui est regardé."

J'ai continué la consommation de la Nep (1g) avec la 3mmc (2g) jusqu'au 25/07 et ce sur des sessions allant en général de 18h à 8h du matin, tout en prenant des notes et en souhaitant expérimenté les effets le plus possible en cherchant notamment à être hors de mon domicile car j'ai remarqué une meilleure appréciation du produit en étant dehors avec une certaine symbiose avec la nature tandis qu'au bout d'un moment on ressent de la claustrophobie à être en appartement.

J'ai repris la consommation en achetant 2g de N-ethylpentedrone le 31/07 après avoir été en teuf pendant 4 jours, tout en n'ayant toujours pas récupéré les résultats de l'analyse et donc en sachant que je consommais une drogue n'étant pas de la 3 mais sans savoir laquelle.

Voici ma note d'heure de prise :
"30/07
(3mmc "crunchy" PSG 2g acheté le 31/07, même que la dernière fois. Update : N-ethylpentedrone)

19h05 : grande trace

23h23 : grande trace (autre narine) : goût senti cette fois ci.


2/08

2h50 : trace avant de faire un tour dans la ville car trop de courbatures

6h40 : fin du plus petit des deux pochons en 2 traces 1 pointe après avoir attendu le plus longtemps pour espacer le plus possible avec la dernière prise.

Une fois descendu au parc, vision de l'air décomposé en plusieurs strates

7h : grosse montée d'au moins une bonne heure sur le banc au parc, assez intense.

8h29 : petite fine trace avec le restant du pochon pour finir la session en terminant l'intégralité du contenu."

J'ai pu remarquer durant cette session là qu'il y avait une forte tolérance au produit avec des effets tout de même très aléatoire d'une trace à une autre, l'espace entre les prises allait de 1h30 jusqu'à 5h. Suite à des discussions avec plusieurs personnes j'ai constaté que je n'avais aucun craving, car les effets de la Nep étaient ressentis comme très diffus comparable à une vague d'air qui suit le consommateur et qui l'accompagne sans laisser de trace. J'avais du produit a disposition et sous les yeux mais j'arrivais fréquemment d'oublier que j'étais sous l'influence d'un produit psychoactif et je n'avais aucune pensée tourner vers une re-consommation, il y a donc une vraie perte de la notion de temporalité ce à quoi la prise de note des heures de chaque trace est très utile.

Il y a également une forte appréciation de la nature par le regard, avec un sentiment de paix, de bien-être, de relâchement qui rappelle l'effet anti-depresseur de la kétamine. C'est lié avec de possibles hallucinations visuelles comme du légers Machinescape qui rappel le 2cb ou alors la décomposition de l'air en différentes "couches" et des traits en légers mouvements, il peut y avoir aussi une projection du mouvement des images perçus sur un écran d'ordinateur sur une autre partie de notre environnement.
Concernant l'impact sur le flux de pensée : c'est comme s'il y avait une annulation de la pensée sauf lorsqu'on mobilisait notre réflexion, et il y a une faculté de concentration sur ce quoi on veut se mobiliser très forte mais avec un total manque d'attention pour le reste comme si on était isolé dans une bulle, ce qui peut être dangereux si on consomme en étant exposé à des sources de dangers extérieurs.

Les deux effets les plus désagréables sont un bruxisme léger mais permanant (du début de la première prise jusqu'à ne pas s'estomper le long de la session), qui se corrige si on prends du magnésium. L'effet le plus désagréable et pour moi le plus dangereux c'est la sudation intense provoqué qui induit donc une forte déshydratation mais le détail qui isole la Nep des autres stimulants c'est que l'on ne ressent pas de signal d'alarme de la part du corps qui nous pousse a nous hydrater, à aucun moment il y a cette "éveil" qui nous fait courir après de l'eau donc je trouve ça très dangereux.
L'accoutumance est aussi très élevé, je prenais environ 5 traces par session et je finissais par triplé la dose sur la dernière prise en comparaison avec la première, et il faut attendre un bon moment avant de pouvoir ressentir pleinement tous les effets dans leur intégralité lors d'une re-consommation.
Cependant même si chez moi ce produit me coupe également la sensation de faim, il ne me noue pas l'estomac et me nourrir n'est pas compliqué même en étant sous le produit, bien que l'on ressent la digestion être très difficile on réussit à manger une fois l'acte commencer.
Le plus dangereux est surtout ce qui est propres aux stimulants à savoir la négligence de ses besoins vitaux et son hygiène de vie en oubliant de dormir et de se nourrir, ce qui peut conduire à des états de psychose dû à la fatigue. Ne pas oublier de se laver les dents également car c'est décris comme plus abrasif que la 3mmc et doit donc bien attaqué l'hygiène bucaux dentaire.

Le besoin de s'occuper mais surtout de communiquer qui se retrouve dans pas mal de cathinones est bien présent et il faut du temps pour apprendre à le gérer correctement, le besoin de communiquer est surtout par le biais d'écris et non un besoin verbal.

La durée des effets est de 3 à 5h, pouvant aller jusqu'à 7h, avec une remonté si l'on consomme de la nicotine ou de la caféine.

Pour moi c'est un produit dont les effets n'ont pas un plateau intense mais qui sont au contraire agréable et surtout incroyablement intéressant à observer et qui offre des expériences chacunes intéressantes par leur côté aléatoire, mais qui demandent une gestion de soi-même beaucoup trop importante pour que ce soit une drogue à prendre pour une personne peu expérimenté dans le domaine des produits psychoactifs.
TR IM N-Ethylpentedrone

TR effets en IM

06/08/2024
Première consommation de la journée après avoir fini la dernière session contenant l'usage de mep et de 3mmc sur une nuit avec d'abord 2 prises de nep, puis 3 prises de 3mmc, ensuite  un mélange des deux puis une fin avec une grande trace de nep à 8h02.

Contexte : seul sur un canapé dans un appartement en train de garder 4 chats

16h16 Injection
Matériel utilisé : seringue NS 2.5mm, sterifilt, stericup, eau PPI, aiguille 22G (normalement pour de la sous-cutané mais passe pour des IM si faible corpulence)
Point d'injection : face extérieur de la cuisse
Remarques : aucune sensation de l'aiguille ni de douleur lors de l'injection alors que décris comme devant ressentir une brûlure.
Quantité injecté : un peu moins qu'une tête d'allumette

Remarque sur la quantité : en sniff, remarque une forte tolérance au produit et doses assez grande en fin de session (3 traces d'une longueur d'une carte a tracer et d'épaisseur d'1mm) pour des effets d'une durée de 5 à 7h.

Habitute d'injection du consommateur : kétamine needles en IM avec des aiguilles G23 et filtre exper'



Suite à l'injection, appel à un infirmier du dispositif de RdR a distance SAFE pour mettre une personne au courant et avoir des informations.
L'injection en IM de ce produit relié aux cathinones est fortement déconseillé car ressencement de nécroses du tissus musculaires non visibles de l'extérieur.

16h38 : ressenti de la présence d'une montée graduellement en train de s'effectuer.
La montée est très désagréable à vivre, c'est comme un condensé des effets connus du produit en une seule pulsion où on a du mal à se focaliser et lâcher prise.
On remarque la prédominance d'un seul effet alors qu'en sniff il y a une stabilité entre l'alternance des effets empathogènes, entactogènes et euphorisant avec une bonne distinction et balance entre ces trois aspects. Lors de la montée lors de la consommation en IM cette diversité des effets est totalement effacée.

Note prise : "17h17 : stabilisation après longue montée où est apparu une deshinibition, difficulté d'élocution au téléphone et une perte total de capacité à se concentrer, difficulté à maintenir du lien.

Grande euphorie présente avec sensation de chaleur." (Fin de la note)

Suite à la montée on observe donc une certaine mise en stabilité avec de nouveau l'envie de se créer du lien social (effets entactogènes) qui prends le dessus et se diffuse lentement, puis on a l'arrivée progressive d'une sensation de bien-être dont l'intensité va être relevée par le ressenti d'une sphère de chaleur extrêmement agréable au centre du corps qui se différencie de notre perception de notre température corporelle.
Cette sensation de bien-être intense avec de la chaleur interne se fait ressentir pendant 10-15 bonnes minutes, ce qui semble très long car on pensait que ça allait être d'une durée très courte, ce qui est surprenant.
En parallèle de cette effet là on a l'impression de se détacher du corps avec un voyage caractérisé par des images visibles de l'intérieur (avec une faible opacité) tout en mouvement, cela fait penser aux hallucinations reliées aux k-hole.
Cet état de bien-être donne lieu à du craving intense caractérisé par une envie puissante de consommer mais dans le but d'"aller plus loin" dans le ressenti, et ce même alors que l'on est encore sous le produit et que l'on ait conscience de cela. C'est assez dur à gérer mais avec de la maîtrise sur soit on arrive à passer outre et retourner dans notre trip.
A noter que lors de la consommation en sniff aucun craving de ce type n'a été ressenti.
Il a été décris par SMS à la fin du trip qu'effectivement "Effets plus forts semblable à l'effet anti-depresseur de la kétamine (quand on réfléchi avec du recul et de l'expérience) mais ça gâche la capacité de s'approprier le trip que l'on a lorsqu'on consomme en sniff (où les effets évoluent en même temps que les activités et réflexions du consommateur, comme une vague bienveillante)."
Le trip prends fin vers 18h17.

Suite à la prise de note, on peut dire que la montée apparaît environ 30-40m après consommation et dure environ 1h, la durée du trip est d'environ 2h et se coupe nette sans être une disparition progressive des effets, par contre un fort état d'irritabilité et de mal-être dû avec difficulté a reprendre conscience du retour à la réalité qui se font ressentir comme redescente pendant 20 bonnes minutes.
Continue la soirée et la nuit avec de la consommation, remarque que l'IM à impacter la quantité nécessaire à prendre en sniff pour être capable de ressentir des effets.

Deuxième injection :
07/08/2024 à 3h56, avec une dose qui correspondrait à la moitié de ce qui est demander lors d'une analyse de produit (une tête d'allumette, ici donc la moitié de cela)

Contexte : suite de la session de consommation de la nuit du 06 au 07 qui contenait :
" 18h38 : trace un tout petit peu plus petite que la moyenne.

19h14 : bonne pointe de 3mmc

07/08

2h12 : trace moyenne."

S'ensuivit une prise de 200mg de tramadol LP à 3h39 suite à des douleurs extrêmes aux vertèbres comme si le dos se déchirait en deux, et cela malgré la connaissance que l'interaction du tramadol avec la consommation est très déconseillé mais là douleur était trop forte.
Il faut savoir que j'ai passé la nuit sur un canapé sans forcément reposer mon dos alors que j'ai une forte scoliose avec double broches soudé à la colonne vertébrale.
Là douleur était tellement forte que je me suis mis a penser que retrouver la sensation de chaleur eut lors de l'injection de Nep serait bénéfique et que en prendre une infime dose réduirait les risques de nécroses musculaires possibles dû au mode de consommation.
La montée était tout aussi désagréable à gérer que la première fois mais cette fois ci il y a eut un effet prédominant sur lequel je me suis focalisé durant tout le trip jusqu'à ne pas vouloir prendre de notes pour en profiter et en faire une expérience unique.
En effet, j'avais de la psytrance en train de s'écouter sur mon ordinateur et j'étais toujours dans l'appartement mais cette fois ci j'ai éteint une partie des lumières de la pièce lors de la montée du trip et me suis allongé dans un plaid extrêmement doux pour profiter du réconfort voulue. Là, alors que j'étais presque dans le noir j'ai commencé à faire de la synesthésie sur la musique et la vue, semblable à ce qui est d'avantage décris sous LSD : je voyais le son !
Sur le plafond de l'appartement je pouvais voir l'ombre du luminaire se bouger de droite a gauche, en même temps qu'une autre ombre bougeait elle de haut en bas, et le tout en rythme avec la musique qui constituait le fond sonore. C'était comme des ondes sonores qui prenaient la forme d'ombres sur un plafond et on ressentait une symbiose avec un sentiment d'unité avec ses propres sens reliés d'une certaine manière avec la musique. De plus, tout le long de l'expérience il y avait cette sensation de voyage a travers l'espace en ayant une vision d'image en arrière plan qui défilaient comme si l'on regardait a travers la fenêtre d'un véhicule en mouvement, il y avait également des schémas semblables à des fractales que l'on "projetait" de son esprit à l'intérieur de ses paupières.
Il a été noté dans un message que cette expérience visuelle décrite comme de la synesthésie propre au LSD correspondait/se vivait en même temps qu'à une "distorsion" de son environnement et de soi-même.