Salut Zazou !
J'aime ce blog et sa notion de "carrière dans l'addiction" ! J'ai comme une envie de participé en cette période "sociale" pour moi, par contre j'arrive pas à résumé sa en condensé comme toi, j'ai un besoin d'expression là cette nuit qui m'aura prit bien une heure à tout rédigé, quand il faut que sa sorte faut que sa sorte après tout! Mais surtout, avant que j'arrive à un point de gérer une addiction quelconque, il m'a fallut du temps, beaucoup de temps, ce récit que j'ai écris ici ce soir je ne pense pas le ré-écrire ailleurs tant par sont contenu intime que par sa syntaxe.
Dis, j'ai quelques question à te posé avant, tu fumes également
tabac/canna où bien les opi/coco/alcool sont les seuls substances? ainsi que ton âge approximatif? quand tu parles de te soigné c'est quel type de soin? Tu me laisses perplexe sur le "who's next" comme si tu t'attendais à ce qu'il y en ai un nouveau qui va prendre le relai et sur la question de la douleur je pense tout à fait comprendre ce que t'entends par la... tu pourras me dire si je me trompe après lecture de mon expérience mais je pense être sur la même longueur d'onde que toi.
Pour ma part à 13 ans découverte de la
cigarette pour goûté après tout, direct addict, le lendemain un paquet de marlboro en quelques heures, à l'heure actuel je fume toujours du
tabac. Sa fait déja plusieurs années que je développe une addiction pour le jeux vidéo, pas longtemps après première fois aux urgences psychiatrique en court séjour, je pète un câble, j'apprend vite à faire main basse pour ressortir au plus vite de cette zone d'atteinte aux droits humain. Benzos et
prozac m'était déja prescrit depuis un petit moment par période.
Contact rompu avec la famille, peu d'amis car j'arrive pas à allé vers les autres, je vis dans mon monde. Depuis l'école primaire la violence fait parti de mes réactions à l'autorité où aux provocations.
Quelques mois après premier
joint, et sa restera occasionnel jusqu'à mes 15, puis de plus en plus régulier après. Ensuite je vais en internat suite à un décrochage scolaire avec l'optique d'une seconde chance, j'ai tenu 1 mois avant de me mettre à acheté de la
beuh régulièrement, rebelotte comme la clope cette fois-ci je développe une addiction très forte, de mois en mois j'arrive jusqu'à une grosse dizaine de joins quotidiens et ce jusqu'à mes 21 ans.
Peu après mes 16 ans j'expérimente le
speed et s'en suit l'
ecstasy pour la première fois en solitaire durant un
festival, l'orgasme de ma vie, j'arrive néanmoins à contrôlé tant bien que mal cette consommation jusqu'à mes 18 ans, âge durant lequel je commence à sortir de plus en plus souvent en solitaire et découvre ainsi le
lsd et les
champis, s'en suivra divers expériences comme le
2cb. J'arrive plus ou moins à me retenir de faire usage de certaines drogues comme la
ké qui me paraissait "sale" à l'époque.
Avant mes 17 balais je revais en urgences psy, j'en ressors de la avec la conscience en moi que je vais mal en traînant des envies suicidaires et des automutilations depuis l'enfance, je me sens une merde, je suis un échec en plus d'être indigne de la vie, de ma famille. Je me rends également compte d'un plaisir trop fort envers le sexe, je me sens comme une bête, un pervers, bref sa finira en centre anti poison après une énième tentative.
J'irais en hp de court séjour pour la dernière fois suite à cet évènement. Un psychiatre me parle de schizophrénie, un autre me parle de bipolarité, bref rien dont j'avais besoin de savoir en plus, moi qui ne sait déja pas qui je suis. Le diagnostic final sera "borderline au plus haut degrés", au moins j'avais beau enchaîner les échecs depuis des années, j'étais heureux de remplir une case au maximum...
Pas longtemps après avoir eu la vingtaine je vis un choc sentimental qui me fait plongé dans une polyconsommation excessive à coup de
xanax et de
bédo quotidiens, ainsi qu'usage de
mdma et
lsd à raison de 2/3 parfois 4 fois par mois, avec la prime
neuroleptique ordonné par un psychiatre m'ayant vu 10min en tout parmis la dizaine d'autres que j'ai pu voir depuis enfant. J'ai toujours en moi ce sentiment d'être étranger au monde, de ne pas avoir ma place, c'est qu'après un séjour de plusieurs jours loin de chez moi en urgence suite à un problème neurologique "grave" que je réalise que mon destin est entre mes mains; C'était aussi la première fois que j'étais sevré pendant une durée aussi longue (3 semaines) de tout produit depuis que j'avais 16 ans, une fois revenu chez moi je décide de me faire aidé volontairement.
Découverte alors de la psychothérapie analytique, des le début sa me plaît, il y à un réel échange humain contrairement au psychiatrique. Petit à petit ma consommation en tout genre à diminué en decrescendo avec parfois des périodes de rechute excessive, que ce soit sexuel ou substance. Toujours en parallèle à la découverte que j'ai effectué sur ma personnalité.
À l'heure ou j'écris ces lignes je vais sur mes 24 ans et la drogue qui est présente à mon quotidien reste le
tabac, j'ai repris également une activité sportive, je travaille sur divers projets perso car année sabbatique, je travaille aussi comme volontaire pour différentes causes qui me touchent via des associations, et j'attend de pouvoir passé les concours de mon nouveau projet professionnel qui est un rêve d'enfant.
Je consomme encore divers produits mais uniquement à l'occasion dans certaines circonstances et je sais dire non si je n'en ai pas envie, bien que j'ai des tentations parfois j'ai pris garde à me coupé du fait d'avoir le produit disponible car j'ai beau mieux me maîtrisé qu'avant sa ne suffit pas, des que j'ai un coup de blues ou autre l'envie revient, donc plus de dealer dans mon téléphone. Exception pour le
bédo à raison d'1g que je vais m'offrir en récompense, toujours à l'occasion et uniquement en solo. L'
alcool j'évite aussi maintenant, j'en consommé surtout qu'en social et festif mais j'en consommé trop quand même, je préfère prendre mes distances avec également.
Toute ces addictions m'on fait vivre dans un paradis artificiel, enfin, plutôt un enfer artificiel, étant esclave et victime de ma propre souffrance. C'est pas le produit en lui même qui à était le plus favorable à cette "psychose" mais ma façon de le consommé dans l'excès total, j'aimais me sentir quelqu'un de différent en perdant le peu de contrôle que j'avais sur ma propre personne.
Pour reprendre tes dires Zazou, mes rechûtes les plus dur ont toujours eu un lien avec une période de trouble toujours plus intense que j'avais en moi, et à chaque fois sa me rendait encore plus mal de me dire sa; Finalement maintenant je me dis que si je consomme un produit c'est pour m'offrir un plaisir dans un contexte différent que mon quotidien, plus enclin à passé un moment peu anodin quoi. Les drogues nous procurent toutes un plaisir différent et personnel sur le point de vue psychologique à travers les drogues alors que niveau physique elles agissent de la même façon pour quasi tout le monde.
Si j'avais dû me fixé un but étant gosse, j'me dis que sa aurait du être celui de savoir qui j'étais réellement et ainsi faire mes choix en fonction de moi, et uniquement de moi. J'ai aucun regret sur tout ce que j'ai vécus parce que je me sens heureux maintenant, et puis si on commence à parlé du passé avec des "si" alors je finirais maître du monde, c'est si facile après tout.
Ce récit d'expériences m'est propre, chaque individu possède un chemin et un but différent dans sa vie, j'en suis convaincu, et peu importe le temps qu'il faut pour y parvenir, le principal c'est justement d'y arrivé, le tout est de ne pas jugé et plutôt encouragé cette personne à poursuivre dans la bonne direction.
Désolé pour le pavé, et merci pour ceux qui auront eu le courage de lire, parfois sa fait du bien de parlé de soit.