Encore un matin froid : œil qui coule, nez qui pleure
Je rêve de toi en moi, puis sentir cette chaleur
Ah ce changement d’état, c’est vraiment le Bonheur
Une gestuelle habituelle au parfum de jouissance
Oh précieux liquide d’or, à l’amère fragrance
Tu bouillonnes devant moi, je bouillonne d’impatience
Un baiser de métal, puis, en bouche, l’amertume
De l’union de mon rouge sombre et de toi, belle Dame Brune
Une chaleur envahissante, à la douceur d’une plume
Jeux de sang,
cigarette : je profite de l’Instant
Mais, comme un bruissement d’ailes, ça ne dure pas longtemps
Adieu oh douce torpeur, avalée par les temps