On va essayer 

Bonjour bonsoir,

"On" va essayer de présenter et surtout d'extérioriser tout ça. Il est temps.
Commençons par être honnêtes : au moment où j'écris ces lignes je suis sous l'effet du coca-éthylène, c'est mon vice et ce qui me permet de faire des choses que je n'aurais jamais faites ou dites (mais qui me fait évidemment aussi faire/dire des choses qui provoquent chez moi honte et regrets..), soit.

Ancien gros gros consommateur de cannabis, j'ai commencé vers mes 16 ans et j'en ai 26 aujourd'hui. Tout est relatif évidemment, mais 10 ans pour moi ça a été trop et loin d'être bénéfique sur la fin.
J'étais un bout de shit : ma vie sociale, ma notoriété etc s'étaient construites sur le fait que j'étais un gros fumeur notoire. Sympa, mais foncedé. La vérité c'est que j'en avais rien à carrer de tout tellement j'étais enfumé, y compris de moi même.
Entre temps j'ai goûté aussi un peu tout ce qui passait, opiacés, coke, kéta, LSD (qui m'aura beaucoup fait avancer) etc etc

Bref, c'est une présentation alors je vais aller au plus cours, j'étayerai un peu tout ça plus tard plus en détails. Ca me fait déjà du bien étrangement de commencer à partager tout ça.

Je pratique un travail qui me plaît, seulement fin Janvier j'ai été contrôlé positif aux opiacés (codéine) au test urinaire. Et étant donné que mon dossier est pas très glorifiant (3 fois positif THC, 1 fois fraude à l'urine, ..) j'ai été mis à pied et j'ai pas eu d'autres choix que de tout arrêter.
Ca a été beaucoup mais vraiment beaucoup plus facile que ce que je pensais. Car comme on dit "l'enfer c'est les autres", j'ai jamais vraiment percuté cette citation mais dans mon cas c'est clair que : je sais pas dire non, mes relations m'attirent vers la connerie. Avant ça je fumais du crack quasiment tous les jours aussi, j'étais mal en fait.

J'étais dans un état perpétuel de fatigue, déprime, pas de force.. Et ça c'était surtout la fumette, j'ai compris en arrêtant dès la 1ère semaine.  Je fumais de l'héro régulièrement mais jamais plus de 3/4 jours d'affilé, et ce depuis un bon moment. Malgré ça y'a eu plusieurs fois où j'ai dû taxer de la Bupré à des collègues quand j'avais un peu abusé..

Y'a pas grand chose qui est sorti de mes doigts là et j'ai aucune idée de si les gens lisent les blogs ici ou quoi, mais en tous cas rien que ça ; ça m'a fait du bien. J'ai dû aller voir des addictologues par rapport au boulot et au final ça a plutôt été de la psychothérapie que de l'addictologie, au final on s'en branle puisque je suis un empathe qui se choppe des maux de gorge et des ganglions à tout garder pour lui, il en faut peut pour m'apaiser.

On est tous addicts : à la drogue, au sexe, l'argent, les jeux, l'amour, la vie.. Chacun à des degrés différents évidemment. Personnellement j'ai bien conscience du pourquoi j'ai glissé vers ce chemin là, sans en faire une excuse.

Je vais couper court à la chose mais publier quand même, j'éditerais/remettrai ça en forme plus tard, là il est temps d'aller dormir, boulot demain matin. Putain de coca et tytytythylène.

Pixellement,
nBk.