Catégorie : Plantes enthéogènes - 06 octobre 2017 à 05:39
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Pour le latex de coclico je tiens a prévenir qu'il est fortement irritant
Le coquelicot je n ai jamais tester, je connais ces propriétés mais je ne savais pas qu' il était irritant, bizarre car il est utilisé pour soigner la gorge justement.
Moi je voulais utiliser ses feuilles en combinaison d autres produits pour une tisane pour un effet qui aurai sûrement été intéressant mais je m'étais ensuite plongé sur autre chose.
Jacobson a écrit
Dans le même genre il y a les Stropharia
Celui la n'est pas hallucinogene c'est juste à titre indicatif le champi est juste trés beau je n'ai aucune infos apar qu'il est dit que des espèces sont hallucinogene proches des psylos dont certaines espèces poussent aussi SUR des bouses et pas autour comme les psilos
Photo d'un strophaire "vert de gris" de Pti DaV du Fofo :
La lie Octobre 2013 a écrit
Si , ça peut servir à quelqu'un , l'année dernière je me suis essayé aux strophaires vert-de-gris , j'en ai mangé une centaine (frais ) . Alors déjà faut être un cador du boulbiboulga pour arrivé à les avaler , c'est dégueu , mais je crois que le pire c'est le "gluant" qui entoure le champote . Je ne crois pas déjà avoir mangé de grosses limaces , mais je suis à peu près sur que l'effet est identique !
Et niveau dépouille ?? Rien du tout (mais pas malade non plus , sachons voir le bon côté des choses )
La lie Octobre 2013 a écrit
Pour les champotes que j'ai béqueté , j'ai écris "strophaires verts-de-gris" , mais pour être vraiment précis c'étaient des strophaires plutôt bleutés , un sous-ordre , pas forcément indiqué dans les ouvrages vraiment trop vulgarisateurs ;ces champignons ressemblent beaucoup aux "vert-de gris" mais sont plus petits , et ont le pied plus grêle .
Riche idée , je l'accorde , mais c'est que dans un de mes nombreux manuels sur les champignons , il y'en avait un qui rapportait que ce champignon aurait pu être hallucinogène ...
Bon , après , malgré certaines apparences , ,je ne suis pas totalement débilos/inconscient , et m'était au préalable renseigné dessus , et toutes mes recherches m'avaient amenées à la conclusion que niveau santé , à part une possible chiasse , je ne risquais rien .
Petite parenthèse , les gens : ne JAMAIS consommer un champignon dont l'identification n'est pas certaine !!! ( Cette recommandation semble tombée sous le sens , n'empêche que chaque année des gens passent l'arme à gauche à cause d'une mauvaise identification .Et de ce que j'en ai lu , la mort par intoxication aux champignons à l'air d'être particulièrement horrible ... )
Si les premiers botanistes pensaient que toutes les plantes de coca cultivées appartenaient à la même espèce, nous savons désormais que deux espèces ont été domestiquées : Erythroxylum coca Lam. et Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron. Ces deux espèces ont chacune deux variétés distinctes : Erythroxylum coca Lam. var. coca et Erythroxylum coca var. Ipuda Plowman pour la première espèce ; Erythroxylum novogranatense (Morris) Hieron var. novogranatense et Erythroxylum novogranatense var. truxillense (Rusby) Plowman pour la seconde.
Dernière modification par Mister No (07 février 2020 à 09:19)
Effets secondaires
Des études de 2002-2003 avaient trouvé que l'utilisation du kava, y compris sous forme thérapeutique, pouvait être à l'origine d'atteintes hépatiques graves. Selon l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), 68 cas d'atteinte hépatique ont été rapportés au niveau international chez des personnes ayant consommé des produits commerciaux à base d'extrait de kava, dont certains survenus depuis janvier 2002.
En 2004, le Larousse des drogues et des dépendances déclare que l'usage de kava quelle que soit sa préparation (mâchée, pilée ou réduite industriellement en poudre) peut également amener à long terme des troubles de la vision et une incoordination motrice4, pouvant aller jusqu'à un syndrome parkinsonien5. Cependant cette déclaration est contraire à plusieurs études sur le sujet, qui établissent formellement une différence entre le kava traditionnellement préparé et les extraits industriels2,3. D'autre part, la population de Vanuatu, grande consommatrice de kava dans des proportions bien supérieures aux doses consommées dans les pays importateurs, ne montre pas ces traits dans le bilan de santé du pays. Il n'y a aucune preuve de taux anormalement élevés de quelconques maladies du foie à Vanuatu et dans les autres pays traditionnellement consommateurs de kava, par rapport aux autres pays du monde2,6. L'hépatite B est présente, mais aucune étude n'a établi un lien entre celle-ci et le kava. Un seul cas pathologique a été relevé et attribué à la consommation de kava traditionnellement préparé, mais le symptôme relevé (déficience en un certain enzyme et taux élevé d'albumine) est tout aussi susceptible d'être dû à la malnutrition qu'à l'absorption de doses élevées de kava3.
Par contre il s'avère que les industriels ayant fabriqué et commercialisé des produits contenant du kava, ont cherché à accroître le taux de kavalactone dans leurs produits. Pour ce faire ils ont utilisé deux moyens susceptibles d'avoir induit la réputation de toxicité de la plante :
En premier lieu ils ont utilisé des solvants chimiques, notamment le benzène. En soi celui-ci est porteur d'effets nocifs graves - noter qu'entre autres effets nocifs du benzène il peut amener des tremblements, voire des convulsions (rappelant le syndrome parkinsonien). De plus il peut avoir soit libéré des substances toxiques contenues dans la racine, qui ne sont pas libérées par les méthodes traditionnelles d'utilisation de la plante ; soit empêché l'extraction d'autres substances dans la racine, changeant ainsi la nature et les propriétés de l'extrait2.
Le deuxième point, et selon les chercheurs de l'Université d'Hawaï le point déterminant, est que les pelures et branches de kava contiennent de la pipermethystine, un alcaloïde qui a un effet fortement toxique sur les cultures de cellules du foie (la racine, elle, ne contient pas de pipermethystine). Noter que les pelures et les feuilles ne sont pas utilisées par les traditions du Pacifique : elles sont jetées. Mais comme ces feuilles et pelures contiennent aussi d'importantes quantités de kavalactone, les industriels ont utilisé celles-ci en grandes quantités pour la fabrication de leurs produits à base de kava2. En conclusion, les effets secondaires du kava ne seraient dus qu'à une quête de rendement purement économique employant les mauvais matériaux de base, et possiblement avec de mauvaises méthodes d'extraction7. En réalité, un extrait soluble à l'eau de la racine pelée, issue d'une espèce traditionnellement utilisée, ne pose pas de danger8. L'Allemagne a annulé son interdiction de vente après avoir constaté la preuve de non-toxicité établie par plus de 20 essais cliniques sur plus de 10 000 patients, et des études par plusieurs groupes d'experts commissionnés par le ministère de la santé allemand1.
Un empoisonnement dû à un énantiomère synthétique de la kavaïne semble une piste sérieuse, comme une thèse parue en 2011 le suggère 9. Les produits fabriqués en Allemagne ne contenaient pas que des extraits naturels mais également pour des raisons économiques de la kavaïne de synthèse 10, comme la préparation Laitan®. La kavaïne de synthèse est un mélange racémique de kavaïne(+) et de kavaïne(-) (aussi notée kavaïne D/L). Le kava kava contient exclusivement de la kavaïne(+). Dans la thèse, il est démontré que la kavaïne(-) produit des métabolites (para hydroxy-kavalactones) toxiques. Ceci expliquerait pourquoi l'hépatotoxicité serait surtout survenue dans les pays germanophones d'Europe alors qu'elle est pour ainsi dire inconnue dans le Pacifique. De même, les résultats contradictoires trouvés dans la littérature s'expliqueraient par le fait que les auteurs des articles ne spécifient pas si la kavaïne utilisée pour l'expérience est naturelle ou de synthèse.
L’association canadienne des aliments de santé cite environ 100 études et rapports, tous indiquant que le kava est sans risque pour la grande majorité des gens2.
Par ailleurs il n'entraîne en principe ni dépendance, ni accoutumance8.
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