Quand vous buvez de l'alcool, il vous arrive probablement régulièrement, si vous êtes des carnivores invétérés, que vous soyez pris d'une énorme envie de manger un bon gros burger bien gras ou une poutine. Avouez, vous vous dites moins souvent: «Tiens, je vais prendre une salade aux concombres avec quelques tomates, ça va me faire du bien». Pourquoi ?
L'alcool augmente notre sensation de faim et l'attrait pour la nourriture salée et sucrée. Sous l'effet de boissons alcoolisées, le cerveau humain se dérègle. Il enlève les inhibitions et le sentiment de satiété est perturbé, ce qui nous pousse à manger des aliments riches en calories. Ainsi, sous l'effet de l'alcool, notre cerveau «pense» que ces aliments sont totalement inoffensifs pour notre corps. Une erreur d'appréciation que vous devrez réparer au gym.
Source : http://fr.canoe.ca/hommes/culture/archi … 10344.html
Perception de l'ivresse
Les consommateurs ont tendance à sous-estimer leur état d'ébriété lorsqu'ils sont entourés d'autres buveurs dans un environnement alcoolisé.
Etes-vous soûl ? A cette question, votre réponse risque de sensiblement différer selon les contextes – et ce, à quantité égale d'alcool consommée. La perception de l'ivresse serait fortement liée aux circonstances sociales dans lesquelles cette ivresse s'inscrit, selon une étude publiée dans le BMC Public Health(1).
Pour parvenir à ce constat, les auteurs ont abordé 1 862 personnes âgées de 27 ans en moyenne, rencontrées dans les bars de la ville. Ils ont évalué les taux d'alcoolémie dans leur souffle, et les ont interrogées sur leur sentiment d'ivresse ainsi que sur leur conscience des risques associés à la biture.
De l'art de se comparer
Plusieurs questions ont été posées aux jeunes consommateurs. « À quel point êtes-vous ivre en ce moment ? », « Avez-vous beaucoup bu ce soir ? », ou encore « Si vous buvez autant que vous l'avez fait ce soir toutes les semaines, pensez-vous que cela puisse être nocif pour votre santé ? ».
Or, selon les observations des chercheurs, les sujets interrogés avaient tendance à sous-estimer leur consommation et leur état d'ébriété, car pour s'auto-évaluer, ils se comparaient aux autres personnes dans le bar. Or, si l'on cherche bien, on trouve toujours plus ivre que soi.
Selon les auteurs, une personne alcoolisée dans un environnement imbibé a tendance à avoir une perception erronée de son état d'ivresse, de son niveau de consommation et des risques associés. Plus il y a de personnes ivres dans la pièce, plus l'auto-évaluation est biaisée, selon les chercheurs qui suggèrent qu'il existe des environnements intrinsèquement délétères.
« On pourrait essayer de trouver un moyen de réduire la consommation excessive d'alcool en utilisant des stratégies basées sur ces conclusions – en essayant, par exemple, de diminuer le nombre de gens ivres dans les lieux où l'alcool est consommé », écrivent les auteurs. Une idée originale… mais plus facile à proposer qu'à exécuter !
Sources : http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/ … e-contexte
(1) - http://bmcpublichealth.biomedcentral.co … 016-3469-z
Suisse : éthylomètre
La police utilisera de nouveaux éthylomètres avec force probante. Leurs résultats seront utilisables devant les tribunaux, sans prise de sang.
Dès le 1er octobre, le taux d'alcoolémie au volant sera mesuré à l'aide de nouveaux éthylomètres. Les prises de sang ne seront faites qu'exceptionnellement. Ce nouvel outil sera introduit petit à petit, car tous les cantons n'en sont pas encore dotés.
Des contrôles de l'alcool dans l'air expiré sont déjà pratiqués au moyen d'un éthylotest, précise l'Office fédéral des routes (OFROU) mardi dans un communiqué. Mais actuellement, les résultats n'offrent une preuve suffisante qu'en dessous de 0,80 pour mille et lorsque l'intéressé le reconnaÎt par sa signature. Dans tous les autres cas, il est nécessaire de recourir à une prise de sang pour prouver l'ébriété, ajoute l'OFROU.
Les nouveaux éthylomètres mesurent la concentration d'alcool dans l'air expiré de manière si précise et fiable que le résultat aura force probante devant le tribunal. Afin d'exclure toute erreur, l'appareil effectue deux mesures indépendantes sur la base du même échantillon d'air en l'espace de quelques secondes.
Le résultat ne peut être utilisé que si les deux mesures obtiennent la même valeur. Par ailleurs, seuls les appareils de mesure homologués et régulièrement vérifiés par l'Institut fédéral de métrologie (METAS) peuvent être utilisés.
Mêmes sanctions
Cette nouvelle méthode ne vise plus à déterminer la quantité d'alcool dans le sang mais la concentration d'alcool dans l'air expiré. Ce qui implique un changement de l'unité de mesure et des valeurs de référence.
Celles-ci ne s'affichent plus en pour mille (gramme d'alcool par kilogramme de sang), mais en milligramme d'alcool par litre d'air expiré. Ainsi, 0,5 pour mille d'alcool dans le sang correspond désormais à 0,25 milligramme d'alcool par litre d'air expiré, tandis que 0,8 pour mille équivaut à 0,4 milligramme par litre.
Les valeurs sont donc divisées par deux, mais correspondent aux valeurs-limites actuelles. La réglementation reste la même, souligne l'OFROU.
Néanmoins, les contrôles d'alcoolémie par prise de sang ne disparaissent pas entièrement. Par exemple en cas de soupçon de consommation de stupéfiants ou de médicaments, consommation d'alcool, de maladie des voies respiratoires ou après un accident. Les conducteurs concernés qui le souhaitent peuvent également demander une prise de sang afin de déterminer leur capacité à conduire.
Contrôles simplifiés
Le Touring Club Suisse (TCS) attend de l'introduction des éthylomètres avec force probante qu'elle simplifie non seulement les contrôles pour la police, mais aussi qu'elle les rende plus rapides et moins coûteux pour les usagers de la route. Les prises de sang systématiques et onéreuses faites à l'hôpital sont dès lors abandonnées.
Pour le TCS, il est toutefois important que les automobilistes puissent toujours avoir recours à une prise de sang au cas où ils doutent du résultat du test d'haleine. La police a par ailleurs l'obligation d'en informer les conducteurs.
Le TCS profite de l'occasion pour rappeler que l'ivresse au volant représente un véritable risque pour le trafic routier. En Suisse, 17% des accidents avec des blessés graves ou des morts sont dus à l'alcool. L'an dernier, l'alcool a joué un rôle dans un millier d'accidents avec blessés légers ou graves et 33 morts. Il convient donc de renoncer à l'alcool avant de prendre le volant, recommande le TCS.
Source : http://www.tdg.ch/suisse/nouvel-outil-s … y/10062980
Les lycéens boivent moins
D'après une enquête parue cette semaine, la consommation d'alcool, de tabac et de cannabis décline chez les lycéens. Compte-rendu en détails, pour voir où vous vous situez.
Les lycéens d'aujourd'hui boivent moins que leurs aÎnés. On a des preuves. Comme cette étude de l'Espad (European School Survey Project on Alcohol and Other Drugs), conduite entre avril et juin 2015, qui examiné les pratiques psychotropes de quelque 6642 lycéens français, mais aussi d'adolescents de 15 et 16 dans les autres pays européens. Les chiffres, rendus publics le 20 septembre par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, sont catégoriques : les jeunes ados sont moins portés sur l'alcool et la fumette que la génération précédente.
84% des adolescents de 16 ans disent ainsi avoir consommé de l'alcool au moins une fois dans leur vie. Mais à quel rythme boivent ces lycéens ? Pour le savoir, quoi de mieux que de regarder ce qu'ils ont consommé le mois précédent. En 2015, ceux qui ont bu de l'alcool au cours des 30 jours précédents (53% des interrogés) sont moins nombreux qu'en 2011 (67%). Une chute de 14 points.
Impressionnant ? Si on compare ces usages récents avec ceux des lycéens en Europe du Nord, les Français sont battus à plate couture : en Norvège, Suède et Finlande, tous sont sous la barre des 39%.
Ces lycéens, que boivent-ils ? Quand ils sont interrogés sur le dernier verre d'alcool qu'ils se sont enquillé, ils citent d'abord les spiritueux (alcools forts, 48%) avant la bière (44%) et le vin (8%).
L'évolution de la consommation d'alcool chez les ados
Les cuites en baisse
Comme les courbes du CAC 40, les nombres des cuites (grosse consommation d'alcool sur une soirée) et de binge drinking (boire beaucoup et très vite) baissent drastiquement. Après des chiffres stables en 2007 et en 2011, les "alcoolisations ponctuelles importantes" ont diminué de 12 points en 2015. 31% des adolescents de 16 ans déclarent en avoir vécu une dans les 30 derniers jours. Filles et garçons confondus, ils étaient 38% en 1999, 28% en 2003.
A l'exception des pays nordiques, l'essentiel de nos voisins européens fait pire que nous. En République tchèque, près de la moitié des lycéens disent avoir connu une cuite le mois dernier (48% ou plus). La ramasse.
Les lycéens pro plus fumeurs que les autres
Côté cigarette, les voyants sont repassés au vert. Les élèves de seconde ne sont plus que 57% en 2015 à avoir déjà fumé une cigarette, première cause de mortalité évitable en France, contre 66% en 2011. Un lycéen sur trois (31%) fumait tous les jours en 2011. Maintenant, c'est plutôt un sur quatre (23%). La cigarette électronique n'y est pas pour rien. Depuis une dizaine d'années, l'Etat multiplie les campagnes de communication pour informer sur la nocivité des clopes, et faire baisser la consommation.
Dans le reste de l'Europe, "les plus fumeurs sont italiens, bulgares ou croates, avec respectivement 37 %, 33 % et 33 % d'usagers récents", écrit l'étude.
Petite particularité de cette étude, les élèves en lycée professionnel fument plus que les autres. En effet, selon "Le Monde", les terminales pro sont presque deux fois plus nombreux (9,1%) à fumer au moins 10 clopes par jour que leurs congénères dans les filières générales et technologiques.
Les ados fument (un peu) moins
L'usage du cannabis baisse nettement
"En 2015, près d'un élève sur trois (32 %) âgé de 16 ans déclare avoir déjà fumé du cannabis au moins une fois au cours de sa vie, les filles l'ayant fait moins souvent que les garçons", explique l'étude. L'usage du cannabis a baissé par rapport à 2011 mais reste stable par rapport à 2007 : 17 % des lycéens déclarent en avoir fumé au moins une fois dans les 30 derniers jours, contre 24 en 2011. A noter que la moyenne européenne est de 7%.
Résultats : peut mieux faire...
[small]Sources : http://www.letudiant.fr/trendy/myself/m … etude.html
(1) Consommations_tabac_alcool_cannabis_france_16_ans.pdf[/small]
Une vodka bonne pour la santé ?
Une consommation régulière et abusive d'alcool est mauvaise pour la santé. Pour pallier ce problème, des chercheurs américains ont mis au point une vodka qui protègerait notre foie des effets néfastes de l'alcool.
Boire de l'alcool sans endommager son foie pourrait bientôt devenir réalité. La Bellion Vodka, conçue par des chercheurs indiens, serait le premier alcool à prévenir des effets néfastes provoqués sur l'organisme, et ce grâce à une technologie révolutionnaire nommée NTX.
Qu'est ce que la technologie NTX?
Développée par les chercheurs indiens de la société Chigurupati Technologies, la Vodka Bellion intègre la technologie NTX, une substance composée de différents éléments chimiques capables de créer un bouclier protecteur autour du foie afin de le mettre à l'abri des effets nocifs de l'alcool.
La société ayant mis en place cette vodka affirme avoir mis près de dix ans pour concevoir une telle technologie. D'après les premiers tests, les effets négatifs sur le foie diminueraient de 93%.
"Cet alcool pourrait causer l'incompréhension du public"
Si la vodka Bellion se montre plus sûre pour l'organisme que d'autres marques, elle n'en reste pas moins un alcool à 45 degrés. Mise en avant à Las Vegas, de nombreux addictologues sont montés au créneau pour interdire la promotion de ce spiritueux, arguant qu'elle pourrait être dangereuse pour le public.
Interrogé par le Las Vegas Review Journal, Michael Levy, directeur du centre d'addictologie de Las Vegas estime que "la promotion de cet alcool pourrait causer l'incompréhension du public, qui va penser que boire cette vodka ne va causer aucun dégât sur l'organisme, ce qui n'est pas le cas". Il a visiblement été entendu. Le gouvernement américain a interdit aux sociétés de spiritueux d'en faire la promotion. Néanmoins, cette vodka miracle semble séduire puisqu'elle est déjà commercialisée dans 15 états aux Etats-Unis. De quoi préparer des vodka tonic un peu plus sereinement.
Sources : http://www.lexpress.fr/tendances/vin-et … 31032.html
Catégorie : Actualités - 14 novembre 2016 à 18:15
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