Bonjour ou bonsoir à vous qui lirez ce témoignage,
Je suis nouveau sur cette plateforme et je préviens d'avance que si vous comptez critiquer pour cause "d'attitude d'inconscient" ou autre alors ne lisez pas ce post car c'est un témoignage, le partage d'une experience personnelle. Je pose certains triggers comme l'auto-destruction physique, trauma infantile. Bonne chance à tout ceux qui auront le courage de lire ce long pavé, je m'en vois désolé, j'en ai besoin.
Alors commençons. J'ai toujours été différent des autres, petite (quand je parle de moi avant mes 13ans cela sera du féminin car je suis une personne trans masc mais je ne m'étais pas fixé cette étiquette avant cet âge là), j'étais la "garçon manqué" qui a toujours haït les robes, le rose, les poupées et n'a jamais eu les cheveux longs, toutes ces choses appartenant aux stéréotypes girly que l'on peut se faire.
J'ai passé mon enfance à être mentalement absente, jamais attentive, avec du stress anormale pour ce jeune âge, à ne pas savoir comment m'exprimer comme ceux de mon âge sans être bizarre et j'en ai subi les conséquence avec du harcélement basé sur mes différences mentales et physiques.
J'ai été élevée pendant un divorce des plus violents ce qui ne m'a en rien aidé à m'adapter car ce n'était pas deux parents aimant qui venaient me chercher à la sortie de l'école mais mes grd-parents car c'est eux qui s'occupaient le plus de moi quand ma génitrice ne pouvait pas. De ce que je me souviens quand j'étais en primaire c'est ma génitrice qui avait la garde et j'allais chez mon père un mercredi et un wknd sur deux, qlqch dans le genre (par la suite il n'a obtenu plus qu'un wknd sur deux et irrégulièrement). J'ai passé mon enfance à me faire retourner le cerveau à coup de "papa = Le vrai grand méchant Loup" si je peux résumer ça de la sorte. Mais enfant j'étais perdue car mon père n'a jamais été violent avec moi contrairement à ma génitrice, jamais, et d'aucune manière mais comme "maman" (=génitrice) le disait alors j'ai commencé à le haïr gratuitement. J'étais le pigeon voyageur qui transmettait les paroles dévastatrices de ma génitrice tandis que je ne comprenais pas pourquoi mon père ne dormait plus, ne mangeait plus et ne faisait rien d'autre que de jouer à ses jeux vidéos, je me demandais "pourquoi il va mal, c'est le méchant", et lui ne m'a jamais demandé de transmettre un quelconque message de retour, il ne m'a jamais imposé cela car il voyait que je me perdais de plus en plus face à une situation que je ne comprenais pas et je ne savais plus qui était le fautif, je ne savais pas quel parent je devais aimer, papa, maman, les deux ou aucun? Cela à durer des années, de pire en pire, et déjà petite cela a dégradé ma santé.
J'en viens à mes 11ans et enfin le courage d'écrire une lettre expliquant ma colère envers mon père que je donnerais à celui-ci, elle portait des accusations envers lui que je pensais vraies car ma génitrice me l'avait dit et quand en la lui donnant cela a été le déclencheur de la réalisation. S'en suit une longue discussion de 3h non-stop avec lui, moi et mon grand-frère durant laquelle il nous explique tout de A à Z. Durant 3h je ne bougea pas, ne parla pas tandis que mon frère était en colère et l'accusait de mentir même avec les preuves justifiées d'une 30aine de mails et autres. A la fin il ne nous demanda pas de le croire, à aucun moment d'ailleurs, il nous dit qu'il respecterait notre décision même si elle était de continuer de croire notre mère. Mon frère continua de croire en la version de notre mère et moi celle de mon père car tout faisait sens grâce à toutes ces preuves. J'appris aussi que mon père s'était vu retirer la garde car notre mère nous avait fait dire des choses fausses en défaveur de mon père (encore prouvé par le papier officiel de la trace de nos paroles et signé par le préffet ou je ne sais plus trop quoi).
Suite à ce changement, je réalisai que depuis le plus jeune âge cette vie était construite sur une entièreté de mensonges et je partai en vrille totale quand d'autres graves événements que je ne préciserai pas survinrent.
Vers l'âge de 12ans je commençai à me m_tiler et au fil des années ça s'aggrava et j'en garderai les marques pour toujours et partout sur mon corps.
Puis je fus diag
TDAH vers l'âge de 14-15ans il me semble, je ne suis plus sûr, j'ai été mis sous Quazym (Methylphénidate) 10mg à libération prolongée (7h), 2 chaque matin sauf que durant 1an n'osant pas dire qu'il me causait beaucoup plus de problèmes de d'aide, je me suis infligé tous les "effets secondaires" qui ont en réalité toute la durée du traitement, de l'anxiété violente, des migraines à se tapper le crâne contre un mur pour que ça s'arrête, de la paranoïa, les crises de
déréalisation dont je n'arrivais plus à sortir, d'autres choses mais surtout des crises de tachycardie multiples dont une me fit perdre conscience dans les toilettes du lycée où je m'étais réfugié dans l'espoir de me calmer, cela à durer 30min, c'est mon meilleur ami qui est allé chercher de l'aide et ils ont dû démonter la porte pour me sortir car ils ne parvenaient ne à me réveiller ni à me sortir par le haut de la cabine, l'infirmière n'avait jamais vu ça de ce qu'elle m'avait dit et j'ai du mentir en disant que c'était de la fatigue. Le soir ce traitement me faisait subir de si grosses redescente que je ne pouvais plus bouger tant j'étais mal mentalement et je frôlais plusieurs tentatives de s_icide car je perdai la tête dans ces moments. Puis ne gérant plus rien, parfois je ne prenais plus ce traitement durant des jours puis un lendemain je m'enfilai une plaquette ce qui était la pire idée à avoir.
Je ne sais pas si ce traitement a fait subir les mêmes choses aux gens qui en ont eu mais je sais que je ne suis pas seul.
A 16ans, j'enchaînais les addictions en tous genres, quand j'en stoppai une cela laissait toujours place à une autre même si j'essayais de me calmer, je ne savais et ne sais toujours pas pas contrôler l'envie de me mettre en danger. J'ai arrêté l'auto-m_tilation mais c'est là que j'ai commencer à fumer dès que j'en avais l'occasion, non, pas pour avoir l'air cool, j'ai grandi avec l'odeur de la clope ce qui pour je ne sais quelle raison est devenue une odeur rassurante pour moi et j'étais clairement fumeuse-passive (quand j'étais petite) ce qui à développer plus tard ce besoin qui était si fort que l'on aurait dit que j'étais fumeur à ce moment, je ressentais le "manque" de
nicotine de plus en plus, je ne sais pas expliquer ça.
J'ai aussi commencé à boire, trop et plus souvent que la clope, dès que c'était possible aussi mais pas à petite dose car je me suis découvert une résistance et une
descente anormale pour cet âge, carrément flippante selon ceux qui étaient/sont au courant (mais personnellement je ne m'en rendais donc pas compte): la capacité de boire plus de 7pintes de bière moyennement forte (en concert donc ils n'ont pas du solide là-bas) sachant que j'avais bu la moitié d'une flasque de whisky J&B juste avant d'arriver et pourtant rester globalement lucide et mature, en capacité de m'exprimer et marcher droit sans trop de difficulté, je buvais quand j'allais chez mon père car on faisait (et on en fait tjr) des petits concerts dans des bars où dans un espace originellement anarcho' et auto-géré, mon père m'autorisait à boire à cet âge tant que j'étais avec lui (ne le croyait pas alcoolique et irresponsable, il savait ce qu'il faisait et je ne veyx aucune remarque là-dessus).
À cet âge là j'ai aussi changé de traitement et m'a été prescrit de la
Ritaline 10mg, toujours la molécule Methylphénidate mais en comprimé et à libération immédiate (4h) à prendre 3 fois par jour environ toutes les 4h, le 3ème étant facultatif selon la charge de travail que j'ai le soir donc si j'ai besoin de ça pour tenir et resté concentré.
Tout ce passait très bien avec ce traitement même si selon moi il pourrait y avoir mieux, j'ai toujours un manque de concentration trop gros pour juger ce traitement optimal.
Mais plus tard, vers 18ans, un soir où j'ai perdu tout contrôle comme il m'arrive plus ou moins souvent selon les périodes, j'ai vu ma plaquette de traitement et j'avais besoin de ressentir quelque chose, n'importe quoi sinon j'allais perdre complètement la tête, je rêvais d'un autre monde où tout serait un peu plus supportable, rien qu'un peu. Je faisais les 100 pas car j'avais déjà fait énormément de craquages mais je ne m'étais jamais drogué mais j'ai vite craqué. Je me suis assis près de mon pilulier et l'ai ouvert pour en sortir rapidement 2 comprimés de rad', je me suis empressé d'écraser le premier avec une carte jusqu'à avoir une poudre assez fine, j'ai formé 2 traces, j'ai inhalé la première puis la 2ème et ai fait de même pour le 2ème comprimé, ça m'a calmé mais ça m'a suffit ce soir là les effets étaient peu forts.
C'était y'a qlq jours et depuis je n'arrive plus à m'en passer, j'arrive plus à me sortir de la tête l'envie de le faire même après en avoir repris, je le refais tous les jours à n'importe quelle heure mais je prends ma dose en une seule fois, voire cette dose ×2 le matin puis à midi où à midi et l'aprèm, ça varie de 2 cachetons à 3-4 selon ce que j'ai besoin ce jour-là, en seulement qlq jours j'ai augmenté de pas mal et je me demande ce que ça va donner dans quelques semaines parce qu'en même temps je continue le traitement avec ce même comprimé donc la partie "récréative" s'y ajoute. Je ne veux pas arrêter car je me sens bien, je sais que c'est pas bonne solution mais à mes yeux, il se passe tellement de choses en ce moment que je pense que pour l'instant c'est la meilleure en plus de fait que je risque pas découler mon stock vu que c'est avec les 3ème pilules qui sont facultatives en fin de journée et en wknd car je n'ai pas besoin de prendre le traitement quand je n'ai pas besoin de me concentrer, il est en parti modelable à ma guise.
Le problème c'est que je ne veux pas me risquer à une overdose sachant que c'est encore plus risqué de l'inhaler. Savez-vous quelle est la palier, le grammage à ne pas franchir? Si je peux boire de l'
alcool quand je me suis enfilé ma dose? Autre chose à faire ou ne pas faire?
Je veux pas merder mais je me contrôle plus sur ça.
Merci d'avoir lu tout ça et bravo si même vous avez réussi à tenir jusqu'ici. Excusez mes fautes d'orthographe s'il y en a, j'en fait très rarement à part quand j'écris beaucoup.
Prenez-soin de vous.