Catégorie : Tranche de vie - 28 novembre 2023 à 15:23
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psychodi a écrit
mes ados qui me disent "tu pues la clope"
V'la qu'le Tabac ça pue maintenant !
Faut juste jamais laisser le parfum refroidir, ça s'entretient de sentir bon le Tabac chaud
psychodi a écrit
j'aime plus le gout de brulé des joints, j'apprécie tellement le gout du shit vaporisé, d'une bonne weed chauffée à 180° avec ses petites volutes discrètes (même si elles embaument tout le salon...retour du regard désapprobateur de ma dulcinée mais pas pour la même raison...elle a peur pour moi, veut que je vois grandir nos gosses...elle a raison)
Bah du coup, je ne comprends pas bien de quoi elle a peur. A mes yeux, elle pourrait se réjouir au contraire ! Pourquoi pense-t-elle que du cannabis sans combustion pourrait t'empêcher de voir grandir vos gosses ? Pourquoi tu penses qu'elle a raison ?
En tout cas, félicitations pour ta persévérance et les progrès déjà accomplis !
J'espère que je réussirais à en faire autant un jour. Mais qu'est-ce que j'aimerais pouvoir converser les voies respiratoires ET la combustion... En tout cas, le Cannabis, c'est pas négociable pour moi.
Amicalement.
Pesteux a écrit
Bah du coup, je ne comprends pas bien de quoi elle a peur. A mes yeux, elle pourrait se réjouir au contraire ! Pourquoi pense-t-elle que du cannabis sans combustion pourrait t'empêcher de voir grandir vos gosses ? Pourquoi tu penses qu'elle a raison ?
salut Pesteux !!
"elle a raison" parce que...ma meuf a toujours raison même quand elle a tort (postulat de base pour que mon couple tienne, haha !)
elle aimerait que je ne consomme plus rien du tout parce qu'elle tient à moi, tout simplement...mais elle ne m'impose et ne m'a jamais rien imposé...elle me donne son point de vue et après je fais bien ce que je veux...et il s'avère que j'ai décidé de respecter son point de vue par moment...
...après, il y a le fait que vaporiser du cannabis dans le salon, ça sent fort...et que notre ado de bientôt 17 ans hume l'air ambiant et qu'elle n'est pas un lapin de 6 semaines (mais de bientôt 17 anss, argh !!), elle se doute bien que c'est pas ma ecig qui est saveur CBD (surtout quand j'ai 2 vapo dans la main : un pour la nicotine et un pour ...le reste...)
ma chérie est quand même plutôt satisfaite que je vaporise
et qu'on soit partie en vacances 15 jours sans que je vaporise (bon, j'avais concocté un e-liquide au cannabis en laissant macérer 2 mois du shit dans du e-liquide neutre...ça a bien marché, en plus du changement de contexte et des vacances...au Maroc, qui plus est !! j'avais pas envie de chercher du shit, ça peut être curieusement dangereux si tu n'as pas de plan, de chercher du shit au Maroc...et ça aurait totalement stressé ma meuf...)
Salut Psychodi !
Bravo, c'est très motivant à lire ! La rdr appliquée à soi m'aime
psychodi a écrit
et je pense faire un prochain blog sur d'autres interrogations qui me tiennent la tête et le cœur : le fait que les PUD auraient bel et bien bien un coup d'avance sur le reste de l'humanité (et notamment les "soignants" en addictologie qui n'ont jamais connu aucun psychotrope...est-ce que ça ne devrait finalement pas être obligatoire d'en faire l'expérience ? c'est une question hein...)....bref, que les PUD aient pu faire ou font des expériences psychocorporels (et sociales) parfois poussées qui "affinent" ce qui concerne le rapport à soi et au monde, à la "dépendance" et à la liberté...bref, c'est pas encore bien structuré mais je vais tenter d'organiser le bordel (au moins dans ma tête) pour échanger avec les personnes intéressées sur ce forum magnifique d'humanité et de clairvoyance
Je vais découvrir ça avec grand intérêt.
Sans aller jusqu'à l'obligation au sens strict, qui me poserait quand même quelques problèmes éthiques, je ne peux que regretter cette absence de curiosité des soignants pour les psychotropes. Et je parle d'une vraie curiosité, pas d'essayer une ou deux fois, en passant complètement à côté de l'effet, juste pour dire qu'on à essayé.
Aucune curiosité pour les psychotropes qu'ils nous interdisent, en théorisant qu'on est des "malades" de les consommer. Le psychotrope est seulement vu comme l'objet illusoire permettant de combler un manque imaginaire. Les effets réels ont finalement peu d'importance pour les soignants, leur lecture est la même quelque soit le produit : une fuite de la réalité, le symptôme d'un mal-être, jamais un outil d'exploration de soi, jamais un remède, sauf quand c'est eux qui prescrivent. Et les consommateurs, toujours des lâches ou des victimes de la maladie...
Aucune curiosité non plus pour les psychotropes qu'ils nous prescrivent, en théorisant que ça n'a aucun intérêt de les essayer, puisqu'ils ne sont pas "malades". C'est confortable pour eux, ça leur permet de faire toutes leurs carrières dans le déni de la répression chimique qu'ils imposent aux personnes, en "se penchant" sur leur cas, du haut de leur piédestal de sujet "sain". A la différence des psychiatres, les psychologues ne sont pas médecin, et ne peuvent pas prescrire. Pourtant, sur le plan symbolique, y en a beaucoup que ça ne dérange pas de prescrire à tour de bras, sur nos comportements et consommations, tout en soutenant les discours psychiatriques les plus prescripteurs et les plus autoritaires.
Et pas plus de curiosité pour les personnes qui les consomment, c'est le soignant qui a le savoir, la personne est priée de se considéré comme malade, et de s'en remettre aux prescriptions du soignant. Apprendre quelque chose de quelqu'un ? Lui supposer un savoir qui ne demande qu'à être élaboré ? Non, ça n'existe pas. Ca leur fiche la trouille.
Spoiler
Amicalement.