Catégorie : Trip Report - 26 juillet 2014 à 17:43
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yoshinabis a écrit
La Maieutique Socratique version LauraZerty...
Vicieux comme procédé mais avec une bonne intention derriere ca passe...
Toujours contre la Rhétorique ! même si des fois faut savoir l'utiliser, au nom de la Doxa bien sur arf :)
Niglo a écrit
OK, j'essaierais de mieux décrire ma prochaine descente...je ferais l'effort de plus détailler!
Si ça peut te faire te rendre compte de ce que tu fais endurer à ton corps, tu verras peu être ton style de défonce différemment.
Les sensations ont les refoules assez vite, pas les mots.
Niglo a écrit
Laura je sais pas si je pourrais avoir une conso régulière comme tu le dis, tous les 2-3 jours...ça serait super contraignant faudrait que je confie à chaque fois une petite partie, puis que je la récupère, bref je dérangerais vachement cette personne. Et aussi vu ma grande tolérance pour ce prod, maintenant il me faut des grosses doses pour ressentir du plaisir, d'où mes sessions qui paraissent hardcore...Quand je me défonce, j'aime bien le faire à fond!
Puis surtout je ne veux pas retomber dans une consommation quasi quotidienne, en m'imposant des pauses, j'ai pas l'impression d'être dépendant, j'ai pas besoin de de ma dose quotidienne. Choisir ton mode de conso me ferait consommer tous les jours, c'est obligé!
Je vais jouer sur les mots mais quand tu écris "j'ai pas l'impression d'être dépendant"...pour moi ça veut dire "je suis dépendant mais je me berce d'illusion pour ne pas le voir de la manière qui me dérangerait le plus".
Mais bon je respect je suis passé par là , j'ai aussi une fois donné ma boite à Weed à une personne qui pensait pouvoir m'aider à gérer ma dépendance...sauf que c'est parti en vrille donc pour moi ce n'est pas la bonne solution.
La bonne solution selon moi c'est que ton hémisphère droit confie à ton hémisphère gauche tes produits le temps de tes pauses, et que donc tu te gères toute seule comme une grande et non avec l'aide d'un tiers, ce qui n'est carrément pas agréable puisque l'on se sent prit au piège...enfin c'est comme ça que je le ressentais, surtout qu'à la fin de ma première pause quand j'ai voulu récupérer ma Weed, j'ai du lutter pour que la personne me la rende...
En tout cas entre le moment où je suis passé par la case "je confie mon matos à autrui" et la case "j'arrive enfin à gérer mes consos", il s'est écoulé trois ans...et j'ai remarqué que plus je voulais gérer mes consos, plus c'est elles qui me géraient ahah...en gros je voulais arrêter cash alors que c'était impossible, trop de convictions et d'habitudes de vie à remettre en cause, j'étais bien trop dépendant pour me gérer, mais je me berçais d'illusion et de contradiction en me croyant plus fort que le produit.
Aujourd'hui je vois ça comme un rapport de force à l'autorité, comme lorsqu'on me dit "fait pas ça ou fais le", tu peux être sur que je vais le faire ou ne pas le faire arf, avant c'était plus fort que moi, ça me rassurait de n'en faire qu'à ma tête...même si ça me détruisait, j'avais toujours une pensée pour me donner raison donc je continuais.
En gros c'est le combat dans ta tête entre ta conscience qui te dit "ne te drogue pas", et ton corps qui réclame sa dose en influençant tes pensées, donc tes pulsions pervertissent ta bonne conscience et te pousse au vice.
Dans mon cas c'est en ayant toucher le fond que j'ai décidé de me reprendre en main après m'être bien laissé aller dans le vice, mais ce qui m'étonne avec toi c'est que j'ai l'impression que tu touches le fond à chaque session, mais que malgré les sales descentes que tu te payes, tu continues...même si ton discours sembles avoir changé, ça doit être du fait que tu essayes de ne pas t'injecter des doses à la chaine comme avant, c'est déjà un bon point, mais le problème c'est que lorsque l'on craque, là on se fait d'autant plus mal et on se rassure d'autant plus dans ses mauvaises habitudes...j'ai déjà eu peur d'être sobre, ça fout grave les jetons, surtout avant de se coucher quand tu sais que tu vas penser à tes trucs pas cool et que tu vas passer une très sale nuit.
Bref on a pas le même vécu, on ne consomme pas les mêmes prods ou presque mais pas avec les mêmes pratiques, donc je me dis que ça doit être l'injection qui te pousse à continuer, même si il doit y avoir d'autres raisons inconscientes liées au vécu et à la manière d'appréhender la vie...c'est le discours que je tenais il y a quelques mois sur le forum, faut voir la drogue comme quelque chose de mal pour ne pas y succomber.
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