Bonjour à tous,
Une fois de plus encore merci de vos réponses.
@armanath : je le connais ce dvd, nous l'avions regardé ensemble sur les conseils ma belle soeur lors d'une de ses phases foireuses : réaction mitigée de sa part genre, ouais, c'est des banalités de la psychologie de comptoir. Bon... qu'ajouter à ça...
@micky : je te rejoints totalement sur cette notion de bien-être au travail qui est tout à fait relative et propre à chacun et qu'effectivement un CDI n'est pas un gage de bonheur. Ceci étant le connaissant je pense que c'est un point important pour lui par rapport à sa façon de fonctionner dans le sens ou il apprécie les choses "carrées". Quant à ce quitter en mauvais terme je ne pense pas que ce soit notre style. A la
base nous sommes plutot posés et réfléchis, et contre toute forme de violence physique ou psychologique.
Je suis également de nature anxieuse et sensible alors c'est vrai qu'avec les diminution
alcool +
weed peut-être que mon petit cerveau est plus enclin à s'affoler et de fait prendre les choses de la vie avec moins de recul.
@ majama : je suis dans cette démarche : recréer un climat serein sans attendre de lui qu'il y adhère et se laisser du temps. De toutes façons je ne veux pas me précipiter, une séparation est quelque chose de grave, enfin pour moi, surtout avec 2 enfants. Et comme l'a souligné Wasted, prendre le taureau par les cornes, et de fait, prendre une certaine autonomie nous aidera peut-être à nous retrouver. De plus si rupture il y a, je serai déjà dans une recherche d'indépendance et de bien être au quotidien
@Nrock : c'est vrai que son taff est très anxiogène et que comme il est "bon" on lui demande souvent de changer de missions pour solutionner certaines situations. C'est valorisant mais difficile à vivre. Et pour l'arret du pet : bien vu c'est exactement la raison qu'il invoquée pour arrêter, besoin d'être au top intellectuellement.
Pour ce qui est de l'interroger sur son mal-être je l'ai fait, puis face à ses réponses "je ne sais pas j'ai besoin d'être seul" je prenais sur moi pour le laisser dans sa "grotte" (terme que j'emprunte depuis 3-4 ans suite au visionnage du DVD cité par Armanath). Le tout en lui demandant si je suis responsable de son mal-être et surtout si je peux l'aider. A chaque fois il me rétorque que non ce n'est pas moi qu'il a juste besoin de temps. Mais le temps se compte en semaines voir mois et c'est là ou pour moi ça devient difficile parce que mon besoin d'être rassurée n'est plus respecté passé un certain délai... De mon côté je lui en ai fait part bien sûr et en tâchant de ne pas le culpabiliser. Mon discours est du genre "j'entends que tu as besoin d'être seul mais moi j'ai besoin d'être rassurée alors aide moi à te ficher la paix en ayant juste un peu de tendresse pour moi".
Dernier point ce n'est pas quelqu'un de toxique en ce sens qu'il ne fait pas "exprès" de nous mettre dans cette situation, il n'y arrive pas et ne voit pas le désarroi dans lequel ça me plonge. Et puis c'est un bon papa...
@Fabrice : le dialogue je suis à fond "pour" bien évidemment, je suis aussi pour respecter le silence de l'autre parce qu'à force de tripatouiller la relation dans tous les sens arrive un moment où on lui fait plus de mal que de la faire avancer. A tout remettre en cause on s'épuise mais il faut néanmoins pouvoir s'exprimer et tenter de trouver des solutions communes ça va de soi. Et pour ça il faut s'écouter se respecter et tenter de s'aimer avec le plus de bienveillance possible pour l'autre et soi-même.
@wasted : j'apprécie les bonnes ondes que tu m'envoies et le fait de replacer les priorités au bon endroit : regagner l'estime de soi en se concentrant sur mes projets.
J'ai bien conscience que mon blog tient plus du courrier du coeur que de la
RDR et que du coup je suis à côté de la vocation de PA en ce moment. Désolée
Pour finir sur une note positive tout de même il a répondu à mon mail en mode : je suis au taff j'ai du boulot, arrête de flipper mais je t'aime quand même. Il y a mieux mais c'est déjà ça. Un pas après l'autre...
Je suis addict à lui et comme pour les drogues, c'est à moi de savoir quoi en faire
Bises
K