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Hors ligne
Alyce a écrit
Et il est impossible pour moi d'aller voir dans un CSAPA, ni un médecin, ni psy, je fais un métier dans lequel je suis susceptible de les rencontrer, c'est donc hors de question.
Tu sais, je l'espère, par nos écrits que de sauter de 17 mg à 0 en trois jours ne va pas se passer comme une lune de miel. Déjà, la baisse de 34mg à 17 mg a du te faire passer des jours difficiles.
Tous ceux qui sont arrivés ici en panique, comme tu sembles l'être à juste titre, ont repris contact vite fait avec un prescripteur pour reprendre au dernier dosage de confort et assurer une descente bien plus douce jusqu'à 1 mg avant de ne le prendre qu'un jour sur deux puis sur trois puis du tout.
Mon conseil serait de prendre au plus vite RDV avec ton prescripteur belge et d'aller dare dare chercher de quoi te soulager cette baisse brutale.
La précipitation est l'ennemie de la réussite avec la méthadone.
Je te cite à nouveau
Alyce a écrit
Aujourd'hui j'ai 30ans et je rêve d'avoir une vrai vie, une famille, mais hors de question pour moi de faire cela sous metha
Certains font tout un tas de choses sous méthadone, y compris des bébés, tu sais, de ces gens qui ne croient pas en la vraie vie en opposition avec la fausse vie (sous méthadone).
Je te souhaite de recevoir de bons conseils, bienveillants et de les suivre en laissant dans un coin les exigences que tu exprimes. Ta volonté n'y fera rien.
Je te suggère la lecture de deux textes qui devraient t'aider à avoir des idées plus claires sur ce que tu peux faire ou pas :
L'arrêt de la méthadone
et
Le sevrage des produits psychoactifs
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (20 novembre 2018 à 17:30)
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J'ai la chance d'avoir des anti douleur avec moi qui m'aide
Le risque de ne pas être suivie est de prendre une dose pas adaptée d'un opiacé qui pourrait contenir du paracétamol, voire une dose dangereuse de tramadol.
Tu as le droit d'aller voire ton généraliste et der continuer à faire comme tu le sens, mais demande au moins conseil pour assurer un sevrage le plus "safe" possible.
Tu t'exposes également à un risque de rechute accru et aussi le risque lié de faire une OD.
Même si tu n'es pas sevré, ta tolérance a diminué en quelques jours. Une dose qui t'allait avant la diminution peut te scotcher.
Dans ces cas là, les pros recommandent de tester avec un tiers de la dose habituelle.
Mets les chances de ton côté en allant voir un médecin pour demander au moins conseil et/ou un plan d'action pour programmer un sevrage peut être de manière moins abrupte ?
Tu choisis tout de même la voie la plus risquée, la moins réfléchie, est-ce compatible finalement avec ta démarche ?
Dernière modification par Mister No (26 novembre 2018 à 11:01)
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