Bah, si il te ment (et il semblerait vu ce que tu nous dis qu'il le fait, ou au minimum, élude tes questions), c'est possible qu'il ait ses raisons...Et parmi elles, je me demande si ça n'est pas la vision que tu as de la drogue
ou, du moins, la vision qu'il imagine que tu as de la drogue au travers de ce que tu lui renvois...
D'où la nécessité d'avoir une fois pour toute cette discussion franche et honnête dont je parlais plus haut...
De ce que je comprends de tes questionnements et de ton attitude, tu l'imagines en détresse à cause de ses consommations(d'une manière ou d'une autre) et de là, tu t'imagines en sauveuse ou en inquisitrice, ce qui, selon moi, là où en sont les choses, va vous faire aller droit dans le mur...
Peut être estime t-il qu'il n'a aucun problème avec ses consommations (à tort ou à raison, là n'est pas la vraie question, puisque s'il fait un déni et qu'il avait réellement des consos problématiques, tant que, LUI, ne l'a pas réalisé, DE LUI MÊME, rien ne pourra changer et si il gère et considère que tout va bien, tu n'as aucune raison de t'immiscer dans ses affaires avec les prods tant qu'il vous respecte , toi et vos enfants.) Si c'est le cas, il n'a nul besoin d'une "sauveuse" ou même d'une aide quelconque, juste qu'on lui foute la paix avec ça.
Il faut que tu intègres, qu'un consommateur de produit(s), même addict au dernier degré, n'est pas obligatoirement une personne dans la détresse et qui le vie mal: On peut être accro à l'
héroïne ou à la
cocaïne, ou dépendant d'un
TSO et le vivre bien (au moins durant un certain temps, variable pour chaque individu et qui peut aller de quelques mois à une vie entière.) Tant qu'il ne demande pas d'aide, il faut lui foutre la paix : On ne peut pas aider les gens contre leur gré même avec les meilleures intentions du monde, surtout dans ce domaine.
Après, que TOI, tu le vives mal, que TU ais des exigences vis à vis de son comportement avec toi ou vos enfants, c'est autre chose, lui foutre la paix ne veux pas dire subir et tout accepter! A vous d'en discuter et de poser le cadre et les limites de ce qui est supportable pour les uns et les autres, mais pour ça, il faut mettre cartes sur table et discuter! Pas de solution sans dialogue!
Voilà MON point de vue sur la question. Je n'ai que ton histoire, pas la sienne, je ne peux donc pas m'avancer plus. Tout ce que je peux te dire, c'est que moi, en tant qu'usager de drogue, je ne supporterais pas une seconde d'être sans cesse fliqué, et qu'on veuille me "sortir" de là contre mon bon vouloir...Mais, d'un autre côté, je ne pourrais pas non plus partager la vie d'une femme à qui je suis obligé de mentir pour avoir la paix (ou du moins, à qui je crois être obligé de mentir)...Ca ferait bien longtemps que j'aurais eu une discussion à coeurs ouverts et si, ça ne le faisait pas et que nos 2 opinions sur la chose soient inconciliables, ça ferait longtemps aussi que j'aurais pris mes clics et mes clacs ou que j'aurais cessé toute consommation (suivant les possibilités* et l'importance pour MON bien être que j'accorderais aux unes ou aux autres...)
* Je veux dire par là, que, bien sûr, si je suis dépendant d'un produit ou d'un
tso, il est hors de question d'arreter du jour au lendemain, même pour le plus grand amour de ma vie! (il en va de ma santé et de mon équilibre), par contre, s'il ne s'agit que d'extras et de prises récréatives, je pourrais, éventuellement, cesser toute conso pour ne pas faire souffrir ma belle
, mais, comme pour tout couple, ça fait partie des concessions acceptables ou non pour l'un et l'autre. A chacun de voir à sa porte.
Amicalement
Dernière modification par Mascarpone (02 décembre 2018 à 13:40)