[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage de benzo plus difficile que la morphine ?

Nico0 a écrit

Dixit l’addictilogue : sevrage benzo beaucoup plus hard que les opiacés !
Incroyable quand même.

Déjà chaque personne réagit différemment face au sevrage d'une molécule.

L'addiction physique / physiologique dépend principalement de la durée de la conso et des doses, mais aussi de la sensibilité personnel au stress induit par un manque d'opiacés ou de benzos.

Quant à l'addiction psychologique, on ne peut pas faire de généralité. Certains peuvent se passer plus facilement de l'effet psychologique des benzos que de celui des opiacés. Dans mon cas c'est plutôt l'inverse : dès mon premier Valium j'ai jamais arrêté de chercher à m'en procurer pour retrouver cette anxiolyse subtile.
Par contre je me passe bien de l'effet de l'héroïne, sans aucun problème, pareil pour la coke basée, alors qu'elles sont censées être les plus addictives de toutes les drogues..
Tout dépend de ce que notre inconscient cherche à combler avec les substances!

Donc non on ne peut pas dire que tel sevrage est plus dur que tel autre. Mais ce qui est sûr c'est qu'un sevrage est toujours une épreuve! Même un buveur de café peut avoir du mal à arrêter sa consommation du jour au lendemain en restant dans le même environnement (pause café au travail par ex.)

Dernière modification par Dextro (04 décembre 2018 à  13:12)

hyrda a écrit

merci Dextro
Hyrda

C'est ironique..? Désolé si je n'ai pas répondu à ta question : ROA signifie "Route Of Administration". En Français,  "voie d'administration". La ROA peut être orale, intra veineuse, intra nasale, sublinguale, etc.

je suis quasiment gêné de parler de la quantité car suite à plusieurs forums ma consommation est dérisoire 50 mg par jours depuis 18 mois et   les objectifs et bien pour être très honnête j'ai peur

Si je comprends bien, t'as peur de discuter dosages parce que tu trouves ta conso de morphine dérisoire par rapport à ce que tu as pu lire sur le forum ?

Faut pas s'inquiéter pour ça, l'important à nos yeux (aux miens en tout cas) n'est pas que tu consommes 10mg ou 100kg de morphine par jour, mais que tu vives bien ou mal cette consommation.

Il y a quelques mois une membre demandait de l'aide parce qu'elle vivait mal sa conso de Valium, 10mg/j. C'est un dosage qui pourrait faire rire nombre d'entre nous mais on n'est pas là pour ça.

Pour revenir au sujet initial, je ne dirais pas que le sevrage de benzo soit plus difficile que celui d'opiacé, ou inversement. Tout dépend des dosages, de la durée de consommation, des antécédents de l'usager, et surtout de la méthode de sevrage...

Je me suis sevré plusieurs fois des benzos, mais à chaque fois en douceur donc ça a été relativement tranquille. Certes on se tape des effets rebonds mais avec un sevrage dégressif et en ayant l'information au préalable on y arrive.

j'ai peur car la dépendance elle est déjà installé ainsi que la tolérance donc je consomme de plus en plus de morphine mon médecin a commencé à me parler de méthadone pour être honnête je veux savoir est ce que c'est plus difficile sevrage de morphine que benzo car j'ai lu dans des le forum que sevrage benzo était vraiment l'enfer

Je suis pas sûr de bien comprendre ton problème et ta demande.

T'as des douleurs chroniques, on t'a prescrit un opiacé mais comme ça fait quelques temps déjà tu te sens dépendant et tu es obligé d'augmenter les dosages, c'est ça ?

Et le médecin, plutôt qu'augmenter les dosages ou faire une rotation d'opiacés il veut te mettre sous métha comme si à l'heure actuelle tu prenais la morphine en récréatif et qu'il était temps de te sevrer ?