J’ai décidé, comme il y a 3 ans de mettre un terme définitif à cette consommation quoique très modérée mais qui me dépasse totalement, et transforme mes jours d’après en clavaire alors que j’étais dans une bonne dynamique sanitaire avec du sport et une alimentation saine.
C’est le
craving qui domine maintenant, et le pire l’addiction quoique faible mais je la connais, bien trop insidieuse. Puis il suffit d’un peu d’alcool voire un état d’ivresse pour que ma raison soit dominée par le geste tellement simple de commander sur le darkweb, et ensuite c’est la pente savonneuse.
Je me dois de ne plus rien toucher, j’ai été trop naïf sur ma capacité à gérer mais plus encore sur cette fausse idée de l’expérience. L’expérience des drogues comme si on goutait des plats. En réalité l’expérience aura été au même titre que le festif, et derrière c’est toujours le même cirque, on morfle.
Seul point positif je suis extrêmement conscient que seule la radicalité soit suivre cette dernière séance. Je vais remettre en route mes séances de
méditation et lutter contre ce mental qui relativise tout et arrive à te faire croire que ça n’est pas si grave que ça.
Je dois fermer ce compte
bitcoins qui est la porte d’entrée. Ma compagne (séparés) le veut encore pour sa
weed mais elle ignore mon problème. C’est vital pour moi, ou alors je me sens suffisamment fort pour ne plus jamais commander. Au vue des différents témoignages la c est plus forte que toi su ce registre-là, elle possède un pouvoir relationnel fort et sais se manifester au bon moment, te dire, « allez vient c’est pas la mort non plus, regarde tu ne tapes pas tous les jours, ca fait une ou trois semaines d’arrêt, donc je ne suis pas si addictif que ça ! » Puis ça repart.
J’en suis arrivé au dégoût avec la
mdma que je trouve désormais très toxique. La
3-MMC est une drogue peu festive je trouve et très porté sur la libido, trop, avec le prix à payer soit une suppression de l’orgasme et de l’érection asssez frustrantes mais gérable, par contre le mélange
mdma et
3-MMC est une véritable coupure de l’orgasme, il tue la sensibilité sur deux à trois jours. Tu banderas mais tu ne pourras pas jouir, ce qui peut interroger ta belle car si tu bandes c’est agréable mais si tu ne jouis pas, ta douce va vraiment se poser des question, sur elle, soit tu ne jouis pas tout simplement ce qui est difficilement explicable, et le signe d’une absence de plaisir. Plus délicat que l’absence d’érection qui est plus moteur et compris.
La 3-mm manque d’effet porteur de plaisir, et elle est un anti sommeil terrible. Mais elle possède une qualité c’est d’être sans
descente, par contre elle joue sur le nervosité et rend un peu irascible ou peu emphatique comme la
coke les jours suivant. Elle rend assez con finalement.
Chez moi c’est une horreur, je dois lutter contre une forme de capacité à mal gérer des disputes et choisir le mode autodestruction ou destruction de l’autre si on se dispute, je n’arrive pas à dépasser ce stade immature. Les drogues n’arrangent rien. Elles m’entraînent dans le néant. Celui d’un môme qui ne sait pas ne pas faire mal à l’autre, c’est un système de défense pourri , merdique, improductif, une incapacité à dépasser les méchancetés de l’autre et ne pas les prendre pour des méchancetés, car la classe absolue est de se faire remarquer à l’autre qu’il est méchant, violent avec des mots et non d’être plus destructeur que lui. J’y arrive parfois, et je n’y arrive pas du tout. Quelle nullité, alors que je sais l’être. Je dois bosser sur ça.
Donc je pars aussi de ce forum qui active aussi chez moi des désirs, plus encore une prise de conscience qie j’aime les drogues mais je n’ai pas ou plus le mental pour y céder. J’aime dire aux autres « attention » et moi-même je céde. Je quitte ce forum car je dois aussi me préserver des pensées liées aux drogues, soit qu’elles ne soient plus un sujet d’intérêt, et non que ce forum me pousse à la conso. Je dois en gros me trouver une autre passion. Les
Rc ont réactivé ce domaine en créant un intérêt assez scientifique sur la chimie. Et un manque de discernement vis-à-vis de la puissance de cette chimie.
Aussi étant dans une situation de vulnérabilité (séparation, taf chiant), je n’ai pas le terrain pour me permettre de jouer avec une auto discipline. Le problème c’est moi. Et fuir ce forum signifie protéger ce moi vulnérable.
J’ai stoppé la c il y a 5 ans, facilement, donc je connais mes capacités, sauf que le DM et le
bitcoins ont changé la donne, je suis livré chez moi. J’ai fait entrer le dealer chez moi. Il n’y a plus de barrière physique. J’aurai espérer détruire l’accès au dealer mais je suis cette barrière. C’est plus compliqué qu’il y a 5 ans ou j’ai rompu avec mon pote radicalement, c’était lui le dealer. Mon espoir réside dans ma capacité de survie et dans une réelle envie de stopper. Mais tout stopper. Plus de
Rc ; Il reste l’acool. Si je sombre j’irai voir un médecin, peut-être qu’une petite dépression s’est installé. Je me sais un peu maniaque donc avec des phases up assez forte et c’est là que le resto arrive et que l’alcool coule. Les traitements furent inefficace, pour bipolaire. Je dois apprendre à modérer ces phases up et les calmer, pas simple car je suis aussi avec des amis prêts à se mettre plusieurs pichets de vin, et des ricards, et moi je suis ou je pousse. Puis ensuite je commande.
La routine d’une vie m’est agréable en plus. Sauf que je dois l’apprécier comme elle est et supprimer ces petits verres d’alcool que je bois peu d’ailleurs qui sont les pentes savonneuses du désir de défense. Mais ça n’est pas que ça. Mon goût pour la défonce s’est consolidé, il est bien fort finalement. Voilà en quoi la
3-MMC me saoule car j’aime la défonce, je dois travailler là-dessus.
C’est un peu pathétique ce post car j’ai de la marge mais je me sens à la fois pris dans une spirale certes pas dangereuse mais difficile à casser, et je n’ai plus 20 ans. Puis je n’ai plus un ami à virer de ma vie, chose dure mais solide pour s’excuser. Il n’y a que ma volonté et elle est tellement friable car elle cède aux moments ou je suis heureux et non si je suis triste, ce qui colore mes choix de solaire, de joie, c’est assez pervers, car c’est la domination de la fête et d’un esprit joyeux, mais qui m’entraîne dans une chute. Pervers car la joie pousse à jouir de la vie, quel concept insidieux.
Putain alors que j’arrive d’habitude facilement à avoir une vie simple et équilibrée, Je suis tellement fort pour briser ce rythme. C’est toujours le même cinéma : comment ruiner une vie qui fonctionne bien.
J’ai vu un psy mais il m’a cassé les couilles avec son freudisme et ma sexualité ou des recherches dans le passé. Puis cette façon de croire que la parôle soigne comme ça et révélant certes des histoires, des frustrations mais ça ne guéri rien sont trucs sinon se souvenir de trucs pénibles. Comme un chien qui gratte le sable. Le psy m’écoute et attends que je chiale ou que je me lâche, mais j’ai besoin d’un traitement, pas de souvenir qui auraient un effet cathartique. Et la question sur ma sexualité… surtout qu’elle est plutôt épanouie. Et puis cette façon de croire que si tu rejettes ces questions c’est qu’il y a quelque chose, bref, un rejet signifie un quelque chose. Il pensait qu’avec le temps j’arriverai à pleurer ou que sais-je me lâcher, pourquoi pas. Mais je n’y ai pas cru à son système, pleurer sur ma relation au père etc, est-il efficace et lié à mon problème ? C’est comme jouir avec une sodomie et croire que cette réaction aura un lien avec ton mal de tête ?
J’avais uene tcc plus efficace, sauf que la psychothérapeute n’en avait rien à foutre de mes histoires de couples, elles ne s’intéressait qu’aux émotions, aux pensées automatiques. Puis je lui dois la découverte de la
méditation mais qu’elle absence d’empathie, c’est tout le contraire des psy. Eux veulent que tu blablattes à fond, les TCC s’en moquent, tout est dans la gestion des émotions, trop scientifique et pas assez sensible.
Bon je vais avoir tout à l’heure une
descente de folie.
J’espère ne plus écrire ici sinon dans plusieurs mois.
J’ai failli jeter le paquet puis j’ai cédé me disant que c’était la dernière. Faible.
J’ai jeté toute la
mdma, tous les
RC. Je dois fermer mon compte
bitcoins. ET démarrer une véritable cure avec des points de repères. Calmer l’alcool au tafe (le plus difficile même si c’est une fois par semaine) et peut-être prendre des IRS mais apparemment peu compatible avec une bipolarité up.
Je n’ai que ma volonté et un travail qui consistera à bannir les drogues dans le sens où je ne suis pas apte à me modérer, et conscient que l’autodiscipline est quand même très compliquée. Puis je supporte très mal d’être mal ou fatigué, c’est là ma solution. Une haine féroce des
descentes, de l’absence de sommeil. Cela dit j’i trouvé aussi le relativisme de les adoucir, et de dire qu’elles sont courtes et gérables. C’est le piège.
Bref, vous l’avez compris je doute et il me faut une discipline personnelle, coupé le cycle de Phase up qui sont des pousseurs, et accepter les joies comme elles sont sans les animer ou le alimenter en défonces. Donc calmer ces joies et les voir comme un problème et non comme quelque chose qu’il ne faudrait pas vivre, être un rabat-joie, ces joies sont des pièges. Elles sont le signe d’une glissade.
Ca revient à dire qu’il faut les casser et respirer aussi en se disant que les pintes qui devraient suivre n’ont rien de productifs, elles vont être un catalyseur de belles choses parfois mais aussi de mauvaises choses.
J’admire aujourd’hui les gens qui maîtrisent leur consommation ou s’empêchent de boire car ils savent, et évitent la
descente. Ils se connaissent, et savent que l’alcool et sa chimie ont une force terrible sur leur être. Je dois arriver à ça, et au diable le désir si fort de jouir du moment présent.