L'opiacé avec le plus faible pouvoir de dépendance ?

je suppose que c'est juste une question de demie-vie

ça dépend aussi et surtout de l’individu, de l'usage, du contexte etc...
un individu peut tester l"héro et ne pas tomber accro et d'autres tomber dans la marmite du katom ou de la codeine.
Il n'y a pas de vérité chimique, les drogues sont avant tout dans des "labos humain" et ils sont tous différents.

Dernière modification par Mister No (10 décembre 2018 à  13:10)

Sufenta a écrit

Salut

Pour moi l’opi avec le plus faible risque d’accroche est la codéine mais ça ne signifie pas qu’il n’y a pas de risque addictif ..

Amicalement

C'est vrai uniquement d'un point de vue pharmacologique, dans un cadre médical, où le patient prend ses doses à heures fixes et pas "à la demande".

Je m'explique :

A partir du moment où l'on choisi de prendre un produit plaisant aux moments où on le veut, apparaît automatiquement une relation avec le produit qui va faire qu'on jauge en permanence sans s'en rendre compte le rapport avantage / inconvénients de prendre le produit à chaque instant précis. Pleins d'éléments rentrent en ligne de compte : plaisir à retirer, coûts économique, effets indésirables, discrétion du geste de la prise, temps à consacrer, etc.
Dès que la balance avantage/inconvénient penche en faveur d'une nouvelle prise, on ressent le besoin d'en prendre, même sans aucune tolérance physiologique. Et l'accroche pharmacologique d'un produit n'est qu'un élément parmi d'autres qui fait qu'on continue à consommer ou pas.

Tout dépend de ce que l'usager tire dans l'expérience du produit en comparaison à son besoin de réassurance et son état de stress.

Disons que dans une situation très stressante, quelqu'un qui connaît déjà tous les opiacés sera + tenté par l'héro que la codéine.
Mais cette même personne, dans une situation de calme et non stressante pourrait très bien préfèrer un opiacé plus "progressif" (codéine ou opium). Car cela répondra + à une envie hédoniste qu'à un besoin anxiolytique. (Je parle en fait de mon propre cas...)

Donc la question est naïve mais me fait comprendre pourquoi j'ai accroché beaucoup plus vite à la codéine qu'à l'héroïne malgré le potentiel addictif théoriquement plus élevé de l'héroïne.