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ça me donne envie de gerber h24, je supporte plus.. ou le tremblement des mains (je vais pas m'étendre d'ailleurs j'arrive pas à taper c'est long), ou l'absence de sommeil? à côté j'ai de la chance, pas trop de sueurs et je suis debout, on s'échappe pas de 130 mg de métha comme ça, c'est sûr
merci pour tes conseils, et oui, je sais bien que le saut est immense mais là c'est comme ça et pas autrement...
Je t'ai mis ces deux citations pour bien expliquer mon absence de conseils. La psy qui a initié mon TSO il y a 20 ans, m'avait prévenu qu'en cas de blocage à l'étranger (en Afrique), je ne survivrais pas à un sevrage à partir de 120 mg. Ça m'a bien mis les boules, mais c'est resté gravé dans un coin de ma tête.
J'ai étudié le TSO méthadone par tous les bouts, y compris en lisant 10 ans de témoignages ici et en commençant en 1984 par la lecture de l'ouvrage de Jean Jacques Deglon (Le traitement au long cours des héroïnomanes par la méthadone).
Ce qui est très pénible dans le sevrage de la méthadone n'est pas l'intensité du manque, surtout dans la première semaine, mais son augmentation progressive au fil des jours qui passent à partir du 5°, suivie de passages par du mieux et du moins bien sous la forme montagnes russes et ce pendant xxx semaines/mois.
La différence entre une diminution douce et une fin par bouteille chinoise et ton pas autrement est que dans ton cas, quand le manque cessera, il te laissera dans un état général que je ne souhaite à personne alors qu'en douceur, tu garderai un peu d'énergie en réserve pour affronter le PAWS.
Je ne sais pas d'où tu tires une telle énergie, le simple oubli de mes 80 mg du matin engendrant chez moi un malaise déjà bien intense au bout de 30 heures. Mais je suis vieux et las, ce qui diffère d'avec ton cas.
Bonne chance à toi Cowgirl !
Dernière modification par filousky (30 décembre 2018 à 17:08)
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Dernière modification par loizeau-lyr (31 décembre 2018 à 14:55)
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loizeau-lyr a écrit
N’aurait il pas été plus simple de decendre de 20 mg par mois ? Du mois au début et ce jusqu’à 60mg.
Puis de 60mg à 30 mg par paliers de 10mg.
Arrivé à 30 mg si ça va encore 10mg pour être à 20 mg sinon passer à - 5mg.
Arrive à 10 mg là il faut composer avec la gélule ou une seringue graduée à coût de - 2mg jusqu’à 6 mg ou 4 mg puis - 1mg jusqu’à la fin et après rester à 1mg mais tte les 24h puis 48h, 72h, 96h et là stop.
Hello,
Oui pour ma part c'est de cette manière que j'ai agis via un centre. 8 années en somme. Maintenant cela fait 4 ans que je ne suis plus sous methadone et j'ai bien fait de ne pas aller trop vite surtout à la fin (l'effet marathon me convient donc bien )
loizeau-lyr a écrit
merci sarcas!! encore toi ici, tu as l'air de te faire chier autant que moi pour être debout ici à cette heure ci?
Salut ! pour répondre à ta question, je connaissais le fofo en mode ghost et depuis peut je m'y suis inscrit et franchement, via mon job et ma vie, j'ai l'impression de retrouver des personnes de qualités ici et des topics vraiment "nice" donc voilà
loizeau-lyr a écrit
Et aussi, parce que ça a son importance, parce que j'ai dû prendre bien 20 kg depuis que je suis sous cette dose là de métha depuis 3 ans et pour moi c'est insurmontable de pas arriver à prendre ce gras dégueulasse..
J'ai eu aussi mes pb de poids via la methadone... Un conseil qui à fonctionner pour moi (qui n'est pas un grand sportif) la marche à pied journalière ! Remplacer la voiture à la marche pour des petits déplacements et pour les sorties opté pour les transports en commun !
Big Up* et bonne année 2019 d'avance
Dernière modification par Sarcastrophe (31 décembre 2018 à 15:17)
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Dernière modification par blastfunk (31 décembre 2018 à 21:31)
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Dernière modification par loizeau-lyr (31 décembre 2018 à 17:40)
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Dernière modification par loizeau-lyr (10 janvier 2019 à 08:51)
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Dernière modification par Sufenta (10 janvier 2019 à 16:33)
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loizeau-lyr a écrit
on ne peut pas mourir du manque de métha!!! quel que soit le dosage.. elle t'a bourré le mou, désolée....
Je te reprends car mon mou n'est pas si facilement bourrable.
Le sens de sa phrase était que je me serai certainement foutu en l'air, chose qui me parle car j'avais déjà essayé pour un simple manque d'héroïne.
Il te faut replacer ça dans un contexte d'il y a 20 ans, à un époque ou les pays sub-sahariens n'avaient pas d'opiacés ni même de benzodiazépines dans leurs pharmacies centrales et où les coups d'états pouvaient laisser les aéroports internationaux fermés pour des mois.
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Dernière modification par loizeau-lyr (10 janvier 2019 à 19:07)
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loizeau-lyr a écrit
Le moral est au beau fixe malgré le temps de merde qu'on se tape en ce moment en Ariège, c'est tout ce qui compte!
Ça fait du bien de lire ça. Car c'est le point qui importe le plus à mes yeux dans ce que tu as entrepris.
Je te souhaite sincèrement que cela continue ainsi et que ça se passe sans plus de difficultés.
Amicalement
Fil
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Sufenta a écrit
’est la méthode la plus sûre pour réussir car la de 130 a 0 tu vas te faire mal physiquement ok mais à la limite souffrir 2 mois ça passe mais après ac le Paws bon courage pour les prochains 6 mois à 2 ans .
salut sufenta, je relisais tous vos messages et ça m'amène à me poser une question sur le fameux Paws (ou craving, si c'est bien la mm chose?), tu auras peut-être (toi ou quelqu'un d'autre?) une réponse pour moi..
Je me demandais en quoi la dose à laquelle on attaque un sevrage influe sur ce mal-être spécifique à l'arrêt d'un produit..
Puisque si j'ai bien compris c'est la résurgence des émotions souvent négatives, cachées par l'usage du produit, (donc on parle de problèmes occultés souvent pdt des années), qui viennent se remettre en jeu dans un contexte où on ne peut justement plus se servir de sa béquille.. ce que je veux dire c'est que logiquement le problème est avant tout psychologique et dépend du travail qu'on aura, ou pas, fait sur soi avant d'arrêter et de la résilience qu'on présente face à ce nouvel "équilibrage".. plus qu'à la dose à laquelle on a stoppé..
Si j'ai raison je ne comprends pas pourquoi tout le monde a eu l'air de s'affoler quand j'ai dit que j'arrêtais à 130mg. A moins que j'aie mal compris ce qu'est le Paws, ça m'interroge, pour l'instant mon moral est plutôt carrément bon et du coup j'essaie de ne pas trop m'angoisser sur ce qui risque de m'arriver par la suite, ça sert à rien de chercher la merde n'est ce pas?
merci d'avance
amitiés
Dernière modification par loizeau-lyr (16 janvier 2019 à 21:11)
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Dernière modification par Sufenta (16 janvier 2019 à 13:28)
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Merci de ta réponse Sufenta,
en résumé, si j'ai bien compris, le Paws se joue essentiellement au niveau de la chimie du cerveau ce qui affaibli l'organisme en plus de coller le waï dans la psyché... c'est donc le temps du rééquilibrage, comme dans l'arrêt des benzos (bien hardcore, pour l'avoir traversé, ça aussi au passage).
Sinon pour répondre à ta question on va dire que je fais aller.
Physiquement ça va plutôt bien, cette faiblesse générale qui me clouait au lit, mi éveillée mi endormie, m'a quittée il y a des jours, je ne tremble presque plus et les sueurs sont réduites à des sensations de chaud/froid légères et très largement supportables.
Par contre je suis super contente, au niveau de la perte de poids, ça a été quasi instantané! je n'ai pas de balance mais j'ai perdu deux tailles de pantalon! mm sur mon visage, mes mains, c'est clairement visible j'ai presque entièrement dégonflé déjà. Comme quoi la méthadone fait bel et bien grossir!
L'essentiel, le moral, je fais aller. Ce serait vraiment tentant de m'apitoyer sur moi-même, de me laisser chuter, mais je fais aller... Je ne suis pas vraiment angoissée mais je tourne en rond, mon esprit cherche "sa perche"..
Je sais pas comment l'exprimer..
Je parle de cet automatisme (celui qu'Allen Carr appelle le petit monstre dans son livre En finir avec la cigarette, si tu l'as lu? moi je sens bien que ça résonne au même endroit en tous cas), cette attente automatique plutôt, d'une récompense, d'un petit plus qui manque à la vie..
Alors je cherche à m'occuper l'esprit au maximum, je relis Bergson (ça fait du bien en ce moment de réfléchir à ce qu'est la conscience, la réalité, l'élan vital), et surtout je refais un peu de peinture, (depuis que je tremble moins). Ca faisait longtemps que je n'en faisais plus.. Je m'en sers pour évacuer un peu de tout ce qui déborde de moi en ce moment..
Pour le reste j'ai à m'occuper de la maison et des enfants mais ça j'ai beaucoup de mal à m'y remettre même si ça "m'oblige" à faire un effort, ce qui est sans doute indispensable à mon équilibre en ce moment (de pas avoir d'autre choix que de m'activer)..
Le gros du travail pour moi en ce moment c'est d'apprendre à vivre juste avec la vie comme elle est. Et comme ma vie ne comble pas toutes mes attentes c'est compliqué. Mais c'est bien ce sentiment d'insatisfaction qui oblige à bouger.. La preuve c'est que j'ai commencé à régler des problèmes qui traînaient depuis lulure (genre dentiste , j'ai aussi repris rdv avec ma psychologue/hypnothérapeute qui m'avait fait un bien fou à une époque).. j'ai repris mon cv pour l'actualiser et je vais le déposer un peu partout pour trouver un job, je pense que c'est ce qui me sauvera finalement la vie..
Je me suis même inscrite à un MOOC en psycho dans l'optique de reprendre mes études (par correspondance) l'année prochaine!
En résumé j'ai l'impression d'avoir dormi pendant des années et de me réveiller à peine.. alors je me réveille avec la gueule de bois, soit, mais je me sens de nouveau en vie! pour le meilleur et pour le pire parce qu'en effet, il y a plein de choses négatives qui remontent à la surface avec le reste et parfois je suis submergée..
Alors quand ça arrive je pleure un bon coup puis je passe à autre chose.. J'ai suffisamment de maturité aujourd'hui pour faire face à certains problèmes qui me dépassaient complètement il y a encore quelques années. Et puis mon conjoint est génial, il m'apporte un soutien, une force qui me font beaucoup de bien, ce qui n'était pas le cas de mon ex.. En fait je crois que c'était juste le bon moment pour moi, le bon moment pour arrêter. Et je vais faire ce qu'il faudra pour tirer le meilleur parti de cette épreuve. Et j'espère que mon expérience pourra en encourager certains dans leur tentative pour se libérer de leurs chaînes.
Dernière modification par loizeau-lyr (16 janvier 2019 à 19:46)
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loizeau-lyr a écrit
te répondre ce qui m'a motivée c'est que je suis sous TSO depuis presque 18 ans (dont 15 ans de sub) et que j'ai été très prêt d'arrêter, de nombreuses fois.. mais quand les choses se remettent à déconner, et ça arrive TOUJOURS, tu te sers de ta béquille au lieu d'apprendre à marcher si t'en as une, c'est FATAL.
Comprends pas ???? Que veut dire les choses se mette à déconner ? Quand tu n'a pas de TSO et que les choses se mettent à deconner, tu va beaucoup plus facilement vers l"héro et consort...
Enfin, aprés des années de métha, ce ne sont certainement pas les premiere semaines qui sont les plus dures. Mais c'est les prochains mois : dépressions, angoises, anxieté pendant des mois.... C'est pour cela qu'ici nous déconseilllons fortement les sevrages brutaux. A chaque fois c'est la meme chose....
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pierre a écrit
Comprends pas ???? Que veut dire les choses se mette à déconner ? Quand tu n'a pas de TSO et que les choses se mettent à deconner, tu va beaucoup plus facilement vers l"héro et consort...
Ca veut dire ce que ça veut dire.. dans les périodes "moins moins" (moral, boulot, couple, tu vois quoi?) tu as cette béquille, forcément tu t'en sers.. enfin, pour moi c'est comme ça. La supprimer c'est m'obliger à faire sans, point barre. Et partir de si haut en baissant doucement (130mg en l'occurrence) c'est forcément s'exposer à une mauvaise passe sous métha, donc repartir à la hausse, comme je l'ai fait il y a quelques temps.. En 4 ou 5 mois j'étais passée de 130 à 80mg puis là une mauvaise période, ou simplement le fait que j'aie baissé trop vite m'a mis dedans et je suis repassée à 130mg en 2 ou 3 mois... c'est infini... Après ça dépend sûrement de ton suivi, c'est certain; en ce qui me concerne le cadrage n'était pas du tout strict. Et pour ce qui est de la consommation de stups ça fait longtemps que je ne suis plus du tout dans ce milieu et que j'ai perdu cette habitude, hormis de temps en temps un peu de MD ou de C, mais c'est vraiment rare et ça reste absolument récréatif.
Pour le reste là ça fait un mois, j'ai encore 5 gouttes de loxapac à la demande (mais je ne les prends quasi plus), 2 demi cp de catapressan (j'ai presque terminé, je pars de 4 cp), du séroplex 20mg, que je suis correctement, et du propanolol qui m'aide bien.
J'ai fait pareil pour les benzodiazépines (et ma consommation avait explosé, j'en prenais 4mg/ jour, de l'alprazolam) il y a presque un an et je m'y suis tenue.. et je m'en suis sortie (j'ai jamais dit que ça avait été facile). Enfin voilà, c'est ce qui me convient à moi, je préfère souffrir un bon coup en m'accrochant à la lumière au bout du tunnel plutôt que de compter sur ma pauvre volonté tant que j'ai le produit à disposition.
Voilà, cordialement!
Dernière modification par loizeau-lyr (16 janvier 2019 à 21:42)
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pierre a écrit
Enfin, aprés des années de métha, ce ne sont certainement pas les premiere semaines qui sont les plus dures. Mais c'est les prochains mois : dépressions, angoises, anxieté pendant des mois.... C'est pour cela qu'ici nous déconseilllons fortement les sevrages brutaux. A chaque fois c'est la meme chose....
A ce niveau-là il est bien évident que je ne force personne à suivre mon exemple! et aussi j'ai bien lu, et entendu, toutes les réserves des utilisateurs du fofo qui ont eu la gentillesse de me répondre. Et, si dans X jour, mois, je vrille complet je ne manquerais pas de venir le dire évidemment! Je me contente de partager ce que je traverse en ce moment, ce forum est là pour ça.. pour avoir du soutien mais aussi des conseils pratiques ou d'autres que j'ai pas forcément envie d'entendre pour le moment. Je sais à quoi m'attendre, j'en ai bien conscience, je le vis déjà, avec des jours plutôt avec et d'autres carrément sans. Pour la suite j'ai juste pas envie d'envisager sérieusement que les choses vont empirer, parce que c'est sûr que si je pars dans cette optique ça va devenir ingérable. Pour l'instant je vis au jour le jour, j'apprends, et d'ailleurs en partie grâce à vous, ce que je peux attendre de moi qui soit réalisable et le reste je le mets en sourdine en attendant des jours meilleurs. Et surtout j'essaie de mettre de la distance entre ce que je ressens et ma manière de réagir.. Je me place davantage dans le rôle de l'observatrice de mes humeurs, ça m'aide à moins les subir.. je ne sais pas si je me fais bien comprendre..
Mais je pense qu'il faut arrêter d'infantiliser les gens comme ça, je suis grande, je porte mes ovaires! et si je me casse la gueule, comme presque tout le monde me le prédit, ça ne fera qu'une flèche de plus à l'arc de la pensée dominante en ce qui concerne la gestion des tso.
Bien amicalement! (avec mes excuses pour le ton du message mais je suis un peu à cran là)
Dernière modification par loizeau-lyr (16 janvier 2019 à 22:07)
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