1
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Maddison (19 janvier 2019 à 22:19)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Maddison (22 janvier 2019 à 14:44)
Hors ligne
Maddison a écrit
J'ai stoppé avec mon addicto car à chaque fois que j'allais la voir c'était la même rengaine.. " comment allez-vous ? Me demandait - elle et si j'avais le malheur de lui raconter un petit souci rencontré dans le mois précédent et hop elle me remettait 2 mg en plus.
Eh ouais, y a des addictos qui poussent à arrêter le plus vite possible, d'autres qui respectent les désirs de baisse ou de hausse de leurs patients, et d'autres enfin qui augmentent les dosages ad neauseam de peur que l'usager replonge dans l'héro parce qu'il s'est fait rayé la portière avant de venir au rdv...
Après l'addicto peut te rajouter X milligrammes en plus, rien ne t'oblige à les prendre... Arriver au rdv suivant en montrant au toubib tous les cachetons qu'on n'a pas pris le mois précédent, ça fait son petit effet et ça montre qu'on n'est pas un gamin à qui on dit sur un ton paternel de terminer son assiette.
N'hésite pas à prendre le temps qu'il faut pour baisser. À vouloir baisser trop vite on risque de très mal le vivre et de remonter plus haut qu'auparavant. Si tu peux éviter le "deux pas en avant, trois pas en arrière" c'est pas plus mal.
Maddison a écrit
Waouh, t'as arrêté les clopes comme ça, du jour au lendemain ? T'as un mental d'acier sérieux.. en tout cas, t'as bien fait de ne rien prendre pour compenser.
On est tous différents, et il n'est pas rare que ce qui marche pour une personne ne fonctionne pas pour une autre. Aussi, compenser n'est pas mal ou bien, du moment qu'on accomplit notre objectif.
J'ai essayé un paquet de trucs pour stopper la clope, et ce qui semble marcher c'est de fumer quelques clopes à la mélisse manière de garder l'acte de fumer, la gestuelle... et de prendre quelques pulvérisations avec un spray à la nicotine.
Sur le papier ça change rien : je fume toujours (même si c'est pas du tabac) et je prends toujours de la nicotine. Mais je me rends compte que je n'ai plus le "shoot" de la nicotine fumée (avec le spray l'absorption est beaucoup plus lente) et que j'ai dissocié le fait de fumer et l'obtention de ma dose de nicotine, le tout sans ressentir la moindre frustration vis-à-vis de la cigarette.
Aujourd'hui je ne fume plus de mélisse, je reste juste sur mon spray à la nicotine tout en réduisant le nombre de pulvérisations.
Bref, tout ça pour dire que certains s’accommoderont d'un arrêt brutal façon méthode Allen Carr, d'autres auront besoin d'un substitut (voire de plusieurs), d'autres trouveront leur salut dans les TCC, l'hypnose ou l'acupuncture, y en a qui mélangeront différentes approches... l'important n'est pas de conformer à telle ou telle école, mais de tester et sélectionner ce qui fonctionne pour soi-même.
Maddison a écrit
Pour ma part, toujours à 8mg. J'attends un peu avant d'entamer un nouveau pallier. Et si je descend de 1 mg tous les 15 jours c'est en partie parce que le corps suit pour l'instant, même si ces jours ci c'était un peu tendu. Aujourd'hui ça va nickel. Mais j'attends un peu pour le passage au 7 mg..
Si tu décides de baisser d'un milligramme tous les 15 jours, tu peux essayer de faire une semaine à 8mg/jour (par exemple), et la suivante en alternant les jours, un coup 8mg, un coup 7mg... jusqu'à la fin de la semaine où tu passes à 7mg/jour. Bien sûr tu adaptes si tu comptes baisser tous les mois. Mais au moins tu habitues un peu ton corps au changement, et si vraiment le moindre changement ne passe pas, ton corps te le signale avant la "vraie" baisse qui risque de faire des dégâts.
Bon courage
Dernière modification par Chêne (22 janvier 2019 à 21:50)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Maddison (12 avril 2019 à 04:24)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Maddison (08 octobre 2019 à 23:17)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Ça fait déjà 1 mois que je suis à 2mg et j'ai l'impression en fait que toutes mes baisses me le font payer maintenant alors qu'elles me semblaient s'être bien passées.
C'est tout à fait normal. Baisser de 0,2mg quand t'es à 8mg ou même à 4mg, c'est assez facile souvent le corps le sent même pas passer. Mais en-dessous de 2mg, baisser de 0,2mg c'est "énorme" pour le corps et le mental.
J'ai pas encore pu constater par moi-même mais il est fréquent de s'entendre dire qu'avec la bupré les choses sérieuses commencent à 2mg.
Tu as des comprimés de 0,2mg ? Si oui tu peux les couper en deux afin de te faire un palier intermédiaire à 1,9mg et baisser ensuite de 0,1mg par 0,1mg. C'est en tout cas comme ça que je compte procéder quand je serai rendu à 2mg.
Si tu n'en as pas, tu peux tout à fait demander à ton prescripteur de te faire une ordonnance avec des cachets à 0,2mg ou 0,4mg. Je sais par exemple que quand je serai à 2mg je demanderai 1x1mg, 2x0,4mg et 1x0,2mg comme ça j'aurai toute latitude pour baisser à mon rythme.
Je sais que c'est idiot mais j'aimerais revivre juste une journée ou plus rien ne m'atteint.. La tête explosée et le bien être.. Ca me manque.. Cette force que j'avais et que j'ai perdu.. Enfin bon je vous embête pas plus avec mes états d'âme, vous avez besoin de peps alors je vous envoie plein de bisous et de bonnes vipes. Gardez le smile et tout se passera bien j'en suis sûre.
Tu nous embêtes pas avec tes états d'âmes
Quand tu parles d'une journée où rien ne t’atteins, la tête explosée etc etc tu parles d'être explosée aux opiacés ? Si oui c'est peut-être un craving d'opis qui se manifeste parce que ton dosage de bupré est trop juste. Ça me fait ça quand je baisse trop, grosse envie de drogue et d'être bien éclaté. D'ailleurs si j'avais pas eu quelques boîtes de Lexomil ces derniers temps je pense que j'aurais pas autant baissé. J'ai très certainement compensé l'envie d'opiacés avec les benzos...
Dernière modification par Chêne (09 octobre 2019 à 12:41)
Hors ligne
Hors ligne
1
[ PsychoWIKI ] PAWS, le syndrome prolongé de sevrage |