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mon histoire et mes questions
J'ai bien lu ton histoire mais je n'ai vu aucune question.
Souhaites-tu simplement parler ?
pourquoi je fais ça
Qu'entends tu par "ça" ?
amicalement,
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Lecoq a écrit
Bonjour à toi,
mon histoire et mes questions
J'ai bien lu ton histoire mais je n'ai vu aucune question.
Souhaites-tu simplement parler ?pourquoi je fais ça
Qu'entends tu par "ça" ?
amicalement,
Le titre a été créé par sufenta car notre nouvelle amie avait fait ce post dans le topic "présentation".
Et Suf a préféré lui ouvrir un topic pour qu'elle puisse avoir des réponses sans que ce soit noyé dans ledit topic.
Ne te focalise donc pas sur le titre.
Et oui je pense que notre amie a besoin d'échanger.
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Dernière modification par Sufenta (14 janvier 2019 à 10:07)
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Anonyme 145678 a écrit
Je veux arrêter car je vais divorcer, mon mari ne supporte plus ma maladie (Je suis borderline) et j'ai peur de perdre la garde de mes enfants. (2 enfants de bientôt 3 ans et 4 ans et demi) J'ai peur de perdre mon boulot aussi je suis en arrêt depuis fin septembre sachant que mon travail est à peu près la seule chose qui allait dans ma vie. J'ai flingué ma voiture début de semaine en conduisant bourrée et pas les moyens de la réparer. Mes dérapages me font tout perdre. Je ne sais pas être dans la mesure genre 1 joint le soir pour me détendre.
J'ai été hospitalisée 2 fois depuis octobre pour sevrage, et virée des 2 établissements pour consommation à l'intérieur des locaux.
Anonyme 145678 a écrit
J'ai atterri ici [...] car je culpabilise beaucoup par rapport à mes enfants.
Il n'y a pas de doute que dans cette situation il est dans l'intérêt de tes enfants que ton mari en ait la garde. Aussi je comprends que le désir de les garder avec toi engendre un vif sentiment de culpabilité.
Dernière modification par Anonyme 145678 (13 janvier 2019 à 22:12)
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Anonyme 145678 a écrit
Oui j'ai des symptômes tête qui tourne nausees et tremblements des mains.
Ce n'est peut-être pas grave, mais quand même ce serait mieux que tu en parles à un médecin (je n'ai pas compris si ce dernier servrage était de ta seule initiative ou si tu étais accompagnée par un médecin avec benzodiazépine et vitamine B1?) au cas où tu risquerais de faire une crise d'épilepsie ou un delirium tremens. Enfin si tu as déjà fait des sevrages hospitaliers tu dois être familiarisée avec le protocole.
J'ai eu ces symptômes à l'arrêt de l'alcool sauf la tête qui tourne (mais ça vient peut-être de l'arrêt du cannabis?).
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Tu as besoin de tes addictions car elles te protègent d'une souffrance insupportable.
Tant que la charge émotionnelle générée par la souffrance est trop importante, la seule chose raisonnable qui peut être envisagée est de remplacer une addiction par une autre où d'essayer de la guider vers des addictions moins néfastes pour ta santé, d'où l'intérêt de la RDR.
Sexe, achats, nourritures, alcool, drogues, sport, loisir etc. La plupart des activités humaines peuvent devenir addiction.
Ton effort doit consister à faire diminuer cette charge émotionnelle et non pas l'addiction elle-même.
Quand la charge émotionnelle baissera, tu ressentiras tout naturellement l'envie de diminuer l'intensité de tes addictions.
Traiter tes addictions avant ton corps de souffrance, c'est mettre la charrue avant les boeufs. Au mieux tu n'y arriveras pas (l'ego étant d'une puissance remarquable) Au pire tu souffriras de plus en plus.
Stratagème n°2 : la prise de risques
"Quand on risque sa vie, on se sent vivre" A.Delon dans deux hommes dans la ville.
Il existe des mécanismes physiologiques qui permettent à l'être humain de faire face à des situations dangereuses.
Par "Ça" j'entends des comportements à côté de la plaque du genre me défoncer la gueule devant mes enfants, conduire bourrée et/Ou défoncée chose
que je ne faisais jamais avant, dormir dans ma voiture par -2°c au lieu de rentrer chez moi.
Dormir chez un inconnu qui me récupère titubant dans la rue. Repartir dans un délire sexuel qui me fait faire n'importe quoi.
Pour la même raison.
Stratagème n°3 : les mécanismes d'auto destruction
Ces mécanismes ont les mêmes causes pour déboucher sur les mêmes conséquences que les stratagèmes précédents.
Ils expliquent tous les comportements "masochistes" qui pousse l'individu à faire sans plaisir quelque chose qu'il sait néfaste pour lui.
Pourquoi es tu attiré par l'alcool et le cannabis ?
Ces deux substances ont un effet sur la mémoire à court terme.
Or le souvenir à court terme d'une pensée peut déclencher tout un processus mental qui peut conduire au corps de souffrance.
Pour moi il existe une différence entre ces deux produits. L'alcool est souvent incontrôlable alors que le cannabis permet avec un peu d'habitude d'observer
ce mécanisme et d'auto-contrôler son mental.
Avec le cannabis, on peut prendre conscience que tel ou tel stimuli va déclencher telle ou telle pensée qui inexorablement va déboucher sur une souffrance et on peut tenter d'agir en amont pour arrêter ce processus. C'est ce que l'on appelle un travail de pleine conscience.
Il s'agit de rompre les liens automatisés qui conduisent un stimuli à une souffrance.
Une psychothérapie permet de trouver l'origine de la souffrance. Prendre conscience de la cause de la souffrance est libérateur.
Bien souvent, on connait la/les cause(s) principale(s) du corps de souffrance mais on subit l'automatisme des conditionnements qui conduisent les stimulis du quotidien à une souffrance importante.
Ton pire et seul ennemi, c'est toi même
ou plus précisément ce que l'on appelle "ton moi"
Dans ce cas il n'y a pas d'autres choix que de faire un important travail sur le moi.
Les techniques de pleine conscience comme la méditation sont extrêmement efficaces mais tu peux aussi essayer l'hypnose etc.
Dernière modification par Lecoq (14 janvier 2019 à 12:48)
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L'origine de mes troubles je les connais mais malheureusement même en errant de psy en psy
Un psychiatre est essentiellement fait pour découvrir ou faire découvrir à son patient les causes de ses problèmes. Si tu les connais, l'aide que tu peux en attendre est plus relative.
je reste sur des fonctionnements automatiques dont je n'arrive pas à me défaire
Ce sont des conditionnements qui ont certainement mis des années à se mettre en place. Ils sont ancrés en toi très profondément et cela ne va pas être facile de les détruire. Cela ne se ferra pas par quelques rendez vous par semaine avec ton médecin.
En fait seul mon mari avait réussi à me stabiliser un tant soi peu et à me tirer vers le haut.
Ton mari, ton amant et tes enfants te permettaient d'échapper à ton corps de souffrance au même titre que tes addictions et tes conduites à risques. C'est le sujet de mon post précédent. Si j'ai bien compris, ton mari ton amant et tes enfants ne vont plus pouvoir te servir de "bouclier".
Tes addictions ne sont certainement pas les causes de ton problème mais ils te servent en partie de "bouclier" eux aussi.
de réduire au maximum ma consommation.
Tout ce que tu décris comme problèmes ne sont en réalité que des symptômes.
Comment espères-tu passer ce cap délicat si tu te retrouves sans défense seule en face de ton corps de souffrance sans connaitre aucune technique permettant d'y échapper (le lâcher prise par exemple) ?
Réduire une addiction ne ferra que déplacer le problème. Tu le sens d'ailleurs très bien. Arrêter une addiction, même si tu y arrives ne changera rien au problème, il ne ferra que l'aggraver.
Pour ce qui est de la méditation, les rares fois où j'ai tenté de m'y mettre, c'est une catastrophe. Au mieux ça me fait piquer une crise de fou rire, au pire une boule d'angoisse et je ressors de la séance en larmes, ne parvenant pas à réguler ma respiration...
On ne se met pas à la méditation facilement. Ces crises de fou rire et cette boule d'angoisse sont les réactions de ton ego qui refuse de voir diminuer son importance.
Je ne connais certainement pas toutes les pratiques. Il paraît que l'Ayahuasca peut être utilisé, je n'y connais rien. D'autres pourraient t'en dire plus.
Mais je ne vois absolument pas comment tu pourrais éviter un travail sur ton mental. Je te conseille d'en parler à ton médecin.
voilà, de tout coeur avec toi, je te souhaite le meilleur pour la suite,
amicalement,
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Dernière modification par Anonyme 145678 (14 janvier 2019 à 16:18)
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pense tu qu une (longue) psychothérapie avec un psychologue puisse être utile?
Je ne suis pas un spécialiste. Je laisse donc le soin à d'autres de répondre à cette question.
Je me demande sincèrement si on peut inverser un processus qui a duré plus longtemps que la normalité?
J'ai été il y a quelques années confronté à une situation similaire.
Seul en face d'un corps de souffrance très important qui me poussait à faire un peu n'importe quoi et des conditionnements qui me conduisaient toujours dans les mêmes travers.
Il a d'abord fallu que j'en prenne conscience et j'ai du apprendre des techniques qui auparavant me paraissaient totalement farfelues. C'était pour moi une question de vie ou de mort.
Je m'en suis sorti grâce à méditation. Cela m'a demandé environ six mois de pratique intense pour pouvoir diriger à nouveau ma vie.
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Anonyme 145678 a écrit
J'ai encore fait n'importe quoi hier soir.
J'envoie un sms à mon mari pour lui dire "Je rentre pas"
Et lui même pas il me demande où ni avec qui je dors. Sachant que je lui fais le coup 1 à 4 fois par semaine....
C'est plutôt normal vu que apparemment vous divorcez suite a une infidélité.
(Je pense qu'à sa place je ferai de même)
Il faut que tu fasses le deuil de l'attention qu'il te portait.
Et que tu le sorte de l'équation. (Pas en tant que Père de tes enfants bien sur)
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