Bonjour à tous.
Ci-après, mon « expérience » avec ma consommation de 3 MMC / 3 MEC.
J’avais déjà publié un article qui ne m’a pas permis d’obtenir de « solutions », c’est la raison pour laquelle je cet article sous un angle différent.
D’une certaine façon, je « me sens en danger » vous le comprendrez les raisons à la fin de cette publication.
Si vous pouvez m’aider ou si vous connaissez une personne qui a des connaissances (un professeur en médecine par exemple) je suis preneur…
Merci à tous, vraiment…•
2016 Février - Premier Snif:J’avais 39 ans, et alors que j’avais réussi à refuser toute prise de drogue, quelle qu’elle soit, face à d’importants problèmes professionnels, je cède aux premiers snifs de 3 MMC / 3 MEC.
•
2016 Octobre - Début su SLAM :Je fais la connaissance d’un couple qui pratique le
SLAM, étant donné que l’on me l’avait fortement déconseillé, je les « regarde faire » dans les débuts.
Puis, rassuré par le fait qu’ils contrôlent bien, qu’ils me semble « équilibrés » (ils vont travailler chaque jour…) je suis « rassuré », je leurs demande de me faire mon premier
SLAM.
À partir de ce moment là, ça devient mon seul mode d’administration, et systématiquement c’est ce couple ou d’autres personnes qui « m’injectent ».
—En moyenne, 1 fois par semaine, en moyenne 4 à 7 injections de 0,25 gr / injection.
•
2017 Novembre - Je m’injecte seul :Ce couple s’éloigne de moi, et par « le manque » de cette pratique, je commence par essayer de m’injecter seul. Par manque de connaissance, je ne me rends pas compte que je me détruis les 2 bras.
Systématiquement « du produit passe à coté » j’essaye de « l’aspirer » avec la bouche, le produit remonte en surface, en créant des nécroses.
•
2018 Janvier - Des bras nécrosés :Inquiet de l’état de mes 2 bras, je contact le CARRUD, Alexandra et André viennent me voir dans l’urgence. Je vois la stupéfaction dans leurs yeux. Le lendemain Alex m’accompagne à la Clinique, je reçois les premier soins, puis une infirmière à domicile chaque jour pendant 4 mois (des soins qui nécessitaient plus d’une heure au départ).
•
2018 Juin - J’apprends à m’injecter seul et sans me blesser.C’est donc enfin une période « tranquille » sans stress, sans blessures.
•
2018 Septembre - Crises entrainant l’hospitalisation :> Sans rien avoir changé, et alors qu’avec le « même produit » d’autres n’ont rien :
> À la 2ème injection, j’ai ressenti un effet indésirable induisant la nécessité de faire venir les pompiers pour me conduire à l’hôpital
—Afin d’éviter que mes membres (bras, mains, jam-les, pieds) ne se « tétanisent / raidissent » je suis contraint de boire énormément d’eau quasiment ..
—Puis ayant « trop bu d’eau » je suis contraint de me faire vomir…
Et cela pendant plus de 6 heures, un véritable enfer…
—C’est un peu comme ci « j’étais perché à mort », avec une espèce « d’emprisonnement psychologique infernale et intense » duquel il n’était pas possible de ressortir… Je lutte et « supplie » pour en ressortir sans y parvenir, le temps ne passe pas…
—D’une façon générale, durant cette crise, j’ai beaucoup de mal à m’exprimer, notamment aux aides soignants, je ressens qu’ils « ne veulent rien faire pour moi » dans le style « ce qui t’arrive est normal, tu as pris du produit » certainement par manque de connaissance sur ce style de crises…
—Puis, environ 6/8 heures après (selon les cas), cet effet insoutenable commence à diminuer petit à petit, l’envie de boire s’atténue, ce qui permet de s’endormir enfin…
> Par volonté de comprendre, je renouvelle en faisant des tests (je change de bras, de produit…), je suis hospitalisé une 2ème fois, puis face à l’accueil glacial des agents hospitaliers, je gère chez moi 3 autres crises, seul, un enfer…
•
2018 Novembre - Changement du mode d’administration :—Snif
—Par voix oral
—Par voix anal
•
2019 - Le 11 Janvier - ORL / Contrôle neurologique :Ces examens démontrent que je n’ai aucun problème, c’est rassurant mais je reste sans réponse.
•
2019 - Le 17 Janvier - Quasiment plus d'effet :> Le 16 janvier vers 2 heures du matin, j’ai décidé de faire une « session », l’administration par « Snif / Voix oral / Voix anale » : quasiment aucun effet ressenti.
J’ai fait une prise en moyenne toutes les 80 minutes, « en espérant que enfin », et jusqu’à 18 heures le lendemain. J’ai eut le courage de ne pas m’injecter…
Une certitude, quelque soit la façon de son administration, je n’ai plus d’effet, mais j’ai les effets indésirables.
•
Rappel des faits :> À noter que je suis l’une des rares personnes (dans mon entourage) à pouvoir résister à la tentation durant 7/10 jours alors que j'ai du produit chez moi (les personnes que je côtoie consomme tout ce qu'ils ont chez eux, donc ils achètent de petites quantités pour se protéger).
> Je n’ai quasiment plus d’effet donc avec la 3 MEC / 3 MMC.
> La N-Ethyl-Pentedrome (nouveau, certains de mes proches m’indiquent qu’il retrouvent l’effet initial du
SLAM en prenant seulement 1/4 de la quantité) ne me convient pas. D’ailleurs lorsque j’ai essayé, cela a fait l’objet de la 2ème hospitalisation.
> Le « G » me semblait une bonne alternative puisque cela fonctionnait bien encore en 2017. Maintenant, il me donne plutôt un endormissement (je prends entre 1 et 1,3 ml).
> Tous mes amis et contacts qui utilisent « mes produits, 3 MEC /
3MMC / G » ont bien l’effet désiré. Ce écartant l’hypothèse de « mauvais produits ».
•
Effets indésirables :> Plus le temps passe, moins je ressens les effets recherchés, et j’ai malgré tout les effets indésirables :
—Au lendemain des premiers
SLAM, j'avais des « difficultés à l'effort » j'avais du mal à reprendre mon souffle. Bizarrement, je n'ai plus ce problème. Je donne cette précision en me disant que cela peut « aider un spécialiste à comprendre ».
—Systématiquement, il y a rapidement la nécessité de boire sinon les muscles « se tétanisent »,
—À la fin de la session j’ai des tous petits tremblements (qui semblent incontrôlés) des mains et plus faibles sur les jambes (depuis quelques mois).
—Pour décrire ce qui se passe pour mes mains : en « fin de session » lorsque je souhaite déboucher une bouteille, j’ai du mal à garder durablement le bouchon dans mes doigts. Il semble qu’il m’est difficile d’avoir le plein contrôle de mes doigts.
—Un peu plus de difficultés à trouver le sommeil après utilisation qu’au début.
—Le lendemain j’ai seulement les mains « très légèrement lourdes » mais cet effet passe au bout de 2/3 jours complètement.
—Depuis quelques mois, j'ai des « légers ultras sons » dans les oreilles en permanence.
•
La problématique - Mes craintes :> J’ai quasiment réussi à ne plus m’injecter. Seulement, mon cerveau ayant enregistré l’association « sexe = utilisation de produit » je n’arrive pas à m’en passer.
J’y parviens durant 7/10 jours, notamment en utilisant un somnifère qui me propose un « choix » (prendre du produit ou dormir) mais je finis par craquer.
> Je suis inquiet car quand l’envie arrive, j’ai tendance à oublier tout ce qui s’est passé, et à être persuadé par cette idée :
« cette fois-ci il n’y a aucune raison que ça ne fonctionne pas ».
> Pour exemple, durant les 2 derniers mois, j’avais décidé de ne plus faire d’injections, mais le « snif » ne fonctionnant pas, j’ai finit par « craquer » pour l’injection, et à nouveau, j’ai du gérer des « crises » qui ont eut moins d’effet, puisque j’ai réussi à mieux les « contrôler ».
J’ai la « crainte » qu’un jour, je n’arrive plus à contrôler, à céder à l’injection et comme je refuse de me retrouver à l’hôpital (la 2ème fois, j’ai ressenti que le personnel hospitalier n’appréciait pas…) : du coup, je fais le chois de « vivre la crise chez moi » et que pourrait-il se passer finalement ?…
> Jusque là, j’ai réussi à repousser les propositions de
Tina,
Héroïne, et d’autres produits, durant combien de temps arriverai-je à le faire ?…
•
À vous tous - Et merci (…) :
> Déjà une certitude, je « sais » que j’arrive à contrôler beaucoup de choses, je ne me sens pas « en danger » vis à vis d’une « surconsommation » il me semble que c’est l’essentiel.
> Alors que je n’ai quasiment plus l’effet recherché, j’ai malgré tous les effets indésirables. Ce certifiant que le produit « va bien dans mon corps ».
> Ensuite j’informe que je vois un adictologue et un psychologue 1 à 2 fois par mois.
> Qui a eut ce genre d’expérience désagréables ?
> Est-ce que le fait que le G ne semble plus procurer d'effet ai un rapport avec le souci rencontré avec la 3 MMC / 3 MEC ?
> Qui connait les raisons pour lesquels l’utilisation de 3 MEC / 3 MMC (et même du G) ne produit quasiment plus aucun effet alors que :
—Ma consommation est modérée (certaines personnes en prennent tous les 2/3 jours et depuis plus de 6 ans).
—Parfois, 1 fois sur 20 il me semble, le snif fonctionne correctement.
> Existe-t’il un autre produit que la 3 MEC / 3 MMC qui pourrait me procurer l’effet recherché (donc augmenter les sensations sexuelles) ?
Merci à tous.
Lullaby