[ Addiction ]

Je me sent mal en stoppant le cannabis

Salut, je te répond pour te dire que y’a sûrement une part de normalité là dedans.. sa dépend de chacun bien sûr mais moi par exemple j’ai arrêter y’a une semaine et avant sa j’avais déjà bien diminué mais le jour où j’ai vraiment arrêter j’ai fumé un dernier joint chez un pote et laisse tombé à la moitié du pet j’étais fracassé ensuite un énorme stresse est monté en moi et là j’me suis dis merde après toute ces années à fumé comment  je peu faire limite un bad trip, toi apparement c’est le fais de ne pas fumé qui te fais ça mais c’est clairement lié puisque les 1er jour j’étais pas bien non plus j’me voyais pas vraiment arrêter surtout le ptit avant de dormir et tu verra que si tu refume tu risque de te posé des questions comme moi, un truc que tu peu faire pour pas que ce sois trop dur c’est de continué à roulé des 2 feuille ou slim mais sans shit ni rien juste du tabac, c’est ce que je fais et sa m’aide vachement preuve que l’effet de manque du canna c’est juste psychologique donc fume toi un collage au tabac et tu verra sa vas t’apaiser, tu seras pas fracassé mais détendu jte le garantit ^^

Bonjour Maxpain777,

15g sur 4/5jours j'ai diminuée avec le temps (5g sur 4/5 jour)

Tu as stoppé trop rapidement à partir d'une consommation trop importante donc tout ce que tu ressens est normal et cela finira pas revenir dans l'ordre.

Salut mimisiku merci du conseil,  est ce que la tachychardie c'est normal ? Et les idée noir? L'impression d'être toi sans l'être vraiment ? Je suis pas bien ça fait deux jour que j'ai couper totalement pcq je fesai bad sur bad à fumer même un peu

Sinon, tu peux essayer une herbe très fortement chargée en CBD avec un ratio THC de 1:1 par exemple ou à défaut du CBD seul.

Cela devrait atténuer voire éliminer les effets de sevrage que tu ressens sans pour autant te générer de bad.

amicalement,

Je pose juste une question qui permettrait de mieux se questionner sur les maux qui suivent un arrêt brutal du cannabis : manque du produit ou simplement retour de mal-être que le cannabis couvrait ? Et si c'était un peu des deux ?

Si je prends mon cas : je consomme environ 2 grammes par jour d'herbe assez forte en THC (Jack Herer et Og Kusch) et ai trouvé le dosage et le rythme qui me conviennent le mieux. Quand je dois voyager ou repasser à une activité plus intense que la retraite que je vis, je diminue beaucoup (0,5 g ces jours là en me limitant à trois vapos chargés à 0,2g).

Dans un premier temps, je suis toujours étonné de me sentir si bien les premiers jours et puis doucement certains désagréments que je connais bien refont surface dont une anxiété généralisée qui cède avec les benzodiazépines mais en me mettant dans un état de subir ma vie plutôt que d'en être l'auteur vivant avec un ressenti de liberté.

Alors, manque de cannabis ou bien constitution de ma personne qui réagit favorablement au cannabis ?  En tous cas, je rejoins aussi Lecoq sur la nécessité d'y aller doucement.

Ma propre interprétation est celle de la personne qui réagit favorablement au cannabis. C'est aussi celle des médecins qui me suivent et me connaissent souvent étonnés par mes besoins très faibles en médicaments "psys" (A.D. et Benzo) et la continuité de mon abstinence alcoolique alors que mon passé a connu une politoxicomanie sévère d'après les écrits de mon addictologue et de mes souvenirs.

Pour que l'ensemble de mon post soit complet, j'ajoute que je suis sous TSO méthadone depuis 18 ans à 100 mg/jour et que je le vis très bien.

Amicalement

Fil

Ps : c'est encore une histoire de poule et d'œuf.

Dernière modification par filousky (28 janvier 2019 à  10:12)

Mister No a écrit

Moi, un seul jour de sevrage de cannabis dans des conditions défavorables et je peux me retrouver fortement alcoolisé, je redeviens vulnérable.
Ya pas photo.

Je te crois sans retenue. Et si on piochait dans les conséquences du sevrage abrupt de cannabis et retour de la vulnérabilité !

Je suis exactement dans le même cas que Mister No à un détail près (le passage à l'acte), c'est à dire que ma crainte première est de consommer avec abus soit de l'alcool, soit des benzodiazépines, soit les deux, retrouvant rapidement mon état dépressif et l'insatisfaction que je cherche à combler en faisant ce que je sais faire, c'est à dire me défoncer assez pour oublier cet état.

Vulnérabilité : le mot a fait "tilt" quand je l'ai lu. Pour la vulnérabilité opiacée, on a les TSO (pour ceux qui ne veulent plus consommer de produits de rue) et pas grand chose pour toutes les autres familles de produits. Quelques études ayant été faites sur le cannabis comme outil de substitution aux opiacés, alcool, stimulants et leurs résultats sont unanimes positifs.

C'est un peu la représentation que je me fais de ma consommation de cannabis. Quelque chose qui me protège de mes propres démons (identifiés et en cage).

Dès que j'ai fini mon premier vapo, mon état passe de celui d'une personne réveillée mais pas trop bien à réveillé avec besoin de passer à l'action, mu par une énergie plutôt positive, la journée commence et je viens lire et écrire ici avec plaisir. La seule vulnérabilité alors qui me reste est celle liée aux tests stupéfiants au volant de ma voiture quand je fais mes courses alimentaires (c'est d'ailleurs l'heure) .

Pour le reste, je me sens costaud et je me fous royalement de savoir que c'est une illusion pour certains (on ne pense pas au docteur Constantin s'il vous plait), c'est ce que je ressens et ce qui importe le plus.

Si je devais passer à zéro du jour au lendemain, je ne donnerai pas cher de mon état au bout d'une semaine.

Amicalement

Fil

Hey, salut

Pour résumer ton message Maxpain777, tu as fortement diminué pour des raisons financière et a partir de la les effets du bédos sont devenus problématique car la défonce n'est plus la même et t'angoisse et du coup tu veux arrêter ?

Avec les grosses consos et le fait d'être finalement déf H24 au final on a plus vraiment les effets du bédos, et après un arrêt les effets du début qu'on à oubliés peuvent être déstabilisant. Genre la grosse montée de 20mn.
Quand tu est en période de diminution ou d'arrêt faut se dire que les extra ça fait parti du processus d'arrêt, c'est aps grave. Et aussi faut bien avoir en tête que ton cerveau va se réorganiser sans substance et donc que ta défonce va évoluer. Ça peut être frustrant de perdre un effet ou un état auquel on est habitué. Ajoute a ça des crises d'angoisse effectivement ça doit pas être évident.
Le mieux serait que tu fasse un arrêt pendant un moment je pense, le temps que tu retombe sur tes pattes psychiquement.
Pour moi ça met un ou deux mois de retrouver un équilibre sans cannabis,

filousky a écrit

Je pose juste une question qui permettrait de mieux se questionner sur les maux qui suivent un arrêt brutal du cannabis : manque du produit ou simplement retour de mal-être que le cannabis couvrait ? Et si c'était un peu des deux ?

Ben pour ma part j'ai plus vraiment de mal être que le cannabis couvre.
Autant quand j'ai arrêté la première fois clairement en plus du rééquilibrage chimique de mon cerveau j'avais aussi toute ma névrose/psychose qui m'a fait partir en cahuette. Mais depuis ça va bien mieux.
Aujourd'hui quand j'arrête j'ai une déprime qui peut durer deux-trois semaines et qui dure le temps que mon cerveau passe sur un nouvel équilibre chimique. En gros chez moi le bédo du soir provoque clairement un état de récompense et forcément quand j'arrête cette récompense disparait et ça met quelques temps a ce que mon cerveau se réajuste et passe a autre chose.
J'ai déjà un peu tout tenté avec mes conso de cannabis, abstinence deux ans, conso H24 déraisonné, conso que le week end, et au final ce qui me convient le mieux et ce que j'arrive a assumer, c'est une conso journalière entre 0.1 et 1g de weed, et pour répondre a ta question fil :

Alors, manque de cannabis ou bien constitution de ma personne qui réagit favorablement au cannabis ?

Je ne sais pas pour toi mais moi clairement le cannabis fait parti de ma façon de fonctionner. Ça fait partie de moi limite, c'est a dire que le côté stone et détaché qui me permet de supporter ma vie de temps en temps, ben c'est le cannabis qui me l'apporte. Sinon je pense que ça ferais une paire d'année que j'aurais trouver autre chose pour supporter mon état, ou alors que j'aurais sombré encore plus dans une dépression.
Quand j'avais arrêté deux ans ça allait super bien mais il manquait une touche d'inattendue et de chaos dans ma vie. J'avais tout réglé dans ma vie et j'étais sur les rails du destin, j'avais l'impression d'avoir un pied dans la tombe.

filousky a écrit

Si je devais passer a zéro du jours au lendemain

Ça risque de m'arriver rapidement, en effet je vais devoir pisser dans le bocal pour récupérer mon permis fin février... Va falloir que j'oublie un temps mes sessions défonces du soir. Avec tout le matos que j'ai à la maison et les vapos que je commence a collectionner, ça va être sympa en terme de détermination.
Mais c'est un bon challenge je pense.