Salut,
C'est noté sur la notice qu'il existe une interaction avec la
buprénorphine !!!
Et vu qu'apparemment, c'est de l'automédication avec les moyens du bords ( pas de suivi médical avant 3 semaines ), il est vraiment préférable de ne pas consommer d'
Oxazepam, ni d'autres
benzodiazépines d'ailleurs.
Le risque est principalement une dépression respiratoire, qui mène au décès de l'usager.
Il serait vraiment bien que tu réussisses à voir ton toubib avant ces 3 semaines. Dans le pire des cas, n'hésite pas à lui téléphoner.
Quand à te conseiller une autre benzo...
Nous ne sommes pas médecin !!!!
Et même si c'était le cas, je pense que cette personne ne se risquerait pas à te conseiller une molécule sans t'avoir au préalable examiné.
Si tu devais néanmoins consommer, essaie de ne prendre qu'une toute petite dose.
Par exemple en réduisant le comprimé en poudre ( après avoir enlevé la pellicule orange ), de faire une ligne
de même épaisseur de 10 cm et de ne consommer qu'un
para de 1 cm.
Ça représentera une dose de 5 mg de
Seresta ( la moitié d'un
seresta 10 mg
).
Si tu possèdes une balance au milligramme, tu peux en faire usage
en rajoutant un petit poids pour avoir une mesure la plus précise possible ( en dessous d'un certain poids à peser, la machine peut faire des erreurs de pesée ).
Il sera important également d'être patient car le
seresta est un médicament
qui s'installe doucement ( plus d'une heure ).
Cependant, le mieux serait que tu puisses être suivi par le toubib qui te prescrit la
buprénorphine.
Apparemment, cette molécule aurait un effet positif sur les
craving de
cocaïne.
Il serait peut-être plus intéressant de jouer sur la dose d'un médicament déjà en place et bien supporté plutôt que sur le rajout d'une molécule qui pourrait donner plus de risques que de bénéfices ?
Je te conseille de prendre rendez-vous dans un
CSAPA ou de consulter un addictologue dans le privé afin d'avoir un avis médical sur " le meilleur choix possible ".
Le risque de dépendance aux
benzodiazépine est réelle, tant sur le plan psychologique que sur le plan physique. L'automédication avec ce style de médicaments ne donne que rarement les effets espérés à long terme.
Un suivi médical me paraît nécessaire afin d'optimiser le bénéfice/risque du choix qui sera opéré ( benzo, ou pas, voir autre mode de prise en charge ? ).
Il existe également la possibilité des " médecines parallèles " comme l'ostéopathie ( prise quelquefois en charge par la mutuelle de santé ) ou la sophrologie, voir le yoga ou la
méditation ( néant au niveau remboursement ).
Ces méthodes peuvent donner également de bons résultats. Je t'engage à y réfléchir et à faire une demande de prise en charge exceptionnelle par la sécurité sociale ( en cas d'intérêt et de manque de finances ).
Merci de ne pas conseiller de molécule qui s'avèrent être sous prescription médicale,
si vous n'avez pas les diplômes pour .
Ça évitera bien des problèmes si un usager devait " mal supporter " un médicament " unique " et " conseillé " ( ou simplement proposé ).
Si la famille venait à porter plainte et toussa, par exemple...
Prends soin de toi,
Reck.