Normal que l'alcool me donne des idées noires ?

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anonyme778979897787 homme
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Bonjour,
Comme tout jeune, je consomme de l'alcool récréativement, en soirée ou un verre de temps en temps, mais j'apprécie de moins en moins la substance.
Je lis partout que c'est censé être un euphorisant et un déshinibiteur, mais chez moi j'ai juste envie de faire le con, mais je ressens clairement une sorte de malaise intérieur, comme une sorte de nostalgie, ça me rend dépressif en fait, j'ai vraiment une sorte de mal être qui s'installe dès que je commence à être bourré... Ça m'a même fait faire des conneries, à Noël dernier j'etais avec ma famille (qui ne sait rien de mes consos de drogues) et l'apéro est de coutume, je prends donc un verre de gin tonic, qui ne me fait pas grand chose, à part me rendre soudainement très triste avec beaucoup d'idées noires, et l'impression insupportable de passer un Noël ou tout le monde joue à l'hypocrite enfin vraiment insupportable comme sentiment. Tellement insupportable que je décide de prendre 75 mg de tramadol alors que j'avais stoppé ce prod depuis mai (je sentais l'addiction psychologique arriver). Tout cela en connaissant les règles de rdr mais en agissant de manière deseperée, presque suicidaire, résultat j'ai fait une belle depression respiratoire toute la nuit et l'impression d'avoir frolé la mort...
Je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'alcool me fait cet effet, est ce que je suis le seul à ressentir ça, comment ça se fait ?

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Cusco homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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En connaissance de cause, l alcool est généralement un bon anti dépresseur et desinhibiteurs MAIS il m est souvent arrivé d'avoir l effet inverse jusqu'à des pulsions d'envies suicidaires, pleurer sur le passé, le présent et même en pensant au futur. Mais toujours quand je buvais seul.
On se dit qu'on a une vie de merde et sans avenir (surtout quand tu as un/des enfants) bref la grosse dépression.
Par contre festivement avec des potes ça a été le contraire pour moi.
Et tkt moi aussi j en ai gâché des réveillons, des repas de famille jusqu'à mettre une bonne branlée à mon grand frère... Il le méritait mais bon ça la fout mal.
Je suis resté des années alcoolique, fait plusieurs cures et post cure et.... replonger.
Jusqu'au jour où un déclic se passe, pour moi ça a été le baclofene à haute dose.
Des fois on se sent non dépendant et malheureusement la vérité est toute autre.
Prend soin de toi.

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Core a Corps
Canari jaune de 500 kilos
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut FrankTrevor,
Je n'ai pas grand chose à te dire pour t'aider malheureusement... Si ce n'est de faire gaffe au contexte ! Perso, après 7 ans de fumette (donc pas alcool, mais tu vas comprendre le lien) quotidienne (~8bédos/jour), d'un coup j'ai commencé à ressentir, en gros, les mêmes symptômes que toi. Tristesse, malaise, stress, sensation d'hypocrisie alentour, de devoir contrôler à outrance mon comportement (en + de la parano et de l'agitation liées au fait que tout à coup, j'ai commencé à beaucoup m'inquiéter de la tachycardie)
Bref, comme j'adore la beuh, mais alors vraiment beaucoup, j'ai fait une pause (trois semaines, pas beaucoup mais déjà bien pour voir la conso que j'avais) et puis j'ai recommencé en bon contexte. C'est à dire : quand je me sens vraiment, vraiment bien, et que je fume par plaisir, et non par manque. Bref, j'ai recommencé quelques temps, et rebolotte, symptômes de merde.
Tout ça pour dire que peut-être, si tu ne bois que dans les moments où tu te sens vraiment bien (pas forcément festif hein, parfois c'est la fête et on se sent stressé, et inversement) et apaisé, il est possible que ton ressenti soit tout autre !
Perso maintenant, même quand je fume et que tout va vraiment bien, j'ai tendance à ressentir une légère angoisse (moi qui fumait depuis mes 11 ans sans jamais de bad, ça la fout mal...) mais les effets positifs (fous rires notamment !) prennent le dessus si vraiment c'est un contexte favorable ! :)

Après, voilà, ta situation a l'air d'être bien différente de la mienne, j'étais trèès dépendante psychologiquement lors déjà ça change tout... Et je fumais beaucoup beaucoup, ce qui n'est peut-être pas ton cas avec l'alcool. Mais bon, c'est une piste :)

Être seule avec le livre non encore écrit, c'est être encore dans le premier sommeil de l'humanité.

Ecrire - Marguerite Duras

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anonyme778979897787 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Nan effectivement je ne me sens pas du tout accro psychologiquement à l'alcool, c'est pas vraiment la question... Après je suis de caractère très pessimsite et je trouve que l'alcool me déshinibe dans le "mauvais sens" en fait c'est comme je n'etais plus capable de raisonner mes idées noires, donc c'est très lourd psychologiquement. Je ne me retrouve pas du tout dans le ressenti que les gens ont habituellement avec l'alcool, qui en boivent pour s'amuser ou parfois pour oublier... Du coup je voulais essayer de comprendre pourquoi je le ressens comme ça... Mais bon on est pas tous egaux face aux prods de toute façon...
hmm

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vaskez22 homme
Nouveau Psycho
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anonyme778979897787 a écrit

Nan effectivement je ne me sens pas du tout accro psychologiquement à l'alcool, c'est pas vraiment la question... Après je suis de caractère très pessimsite et je trouve que l'alcool me déshinibe dans le "mauvais sens" en fait c'est comme je n'etais plus capable de raisonner mes idées noires, donc c'est très lourd psychologiquement.

Ce que tu dit ça me rappelle beaucoup ma conso, premièrement par ce que;

Il y a un quand j'ais commencé à m'enfoncer (très légèrement) dans l'alcool ça à commencer par un demi verre de cidre, le plus d'alcool que j'avais bu en une fois à l'époque, par ce quand j'était petit mes parents me laisser boire un fond de verre, ou quelque goûte d'alcool et de cidre surtout (et même quand c'était du cidre c'était que le doux à 2,5° d'alcool, j'ai du goûté le brut qu'une ou deux fois) quand mes parents, enfin, surtout mon père en buvait (assez rarement).

Du coup ça faisait quelque années que j'avais pas bu, donc j'ai bu un demi verre, et puis l'après lendemain aussi, et puis encore et encore, jusqu'a ce que deux semaines plus tard je me rend compte que au maximum j'avais pas bu de cidre pendant trois jour max, mais bon c'était la terminal, donc plein de stress, et puis je me sentait mal, donc je me suis dit OSEF, je continue à boire, il se passera bien ce qu'il se passera.

Bon au final quand ma soeur est rentré à la maison pendant quelque temps ça l'as surpris que je buvais du cidre deux jour d'affilé, du coup ma mère en as plus racheté, et pendant deux semaines j'étais un peu triste de plus pouvoir boire, donc il s'est pas passé grand chose même si j'ai quand même augmenter les doses vers un verre en moyenne vers la fin.

Je me souvient aussi que des fois je rentrer du lycée et j'avais juste envie de crever du coup je me consoler avec un verre (ça m'arrive toujours d'ailleurs, hier par ex, mais bon j'essaye de modérer un peu) et le problème avec ça c'est que plus tu repose sur l'alcool plus tu te sentira mal souvent -> donc plus tu boit, et c'est vicieux, moi je boit pas beaucoup (au quotidien je parle) mais n'empêche que je commençais un peu à m'enfermer dans l'alcool, il y a un début à tout, et des fois quand on s'en rend compte c'est trop tard.

Donc voilà tout ce pâté pour dire que l'addiction psychologique est vicieuse, et difficile à voir, par exemple moi la codéine je suis tombé un peu dans l'addiction psy alors même que j'étais totallement conscient du potentiel addictif (je me sens mal alors je me repose sur la codé-> moins d'éffet, déception, frustration-> augmentation des doses, potentialisation -> tjrs déçu -> augmente, etc... jusqu'a que tu te rend compte que ça commence à faire plus de mal que de bien) , parfois c'est quand tu prend du recul et que t'arrête une conso que tu vois mieux les choses.

Et enfin pour le truc pessimite, c'est tout moi, y'a qu'a voir les conneries que j'ais écris sur le forum en étant bourré , c'est noir, stupide, et honteux (et oui alcool oblige: ça rend stupide), et j'y pensais pas vraiment mais en lisant ton message c'est exactement ça, alors que d'habitude j'essaye d'oublier et de me calmer (par ce que sinon déjà que j'irais pas loin et ben j'irais nulpart sans me forcer à oublier), avec l'alcool tout ce que j'essaye de renfermer sort par ce que j'en ai plus rien à foutre, mais même si j'ai plein d'idée noir en étant bourré je me sens quand même bien, comme une sorte de chaleur qui me fait oublier tout mes problèmes aussi paradoxale que ça puisse paraître, je pourrais être dans la merde jusqu'au cous, je me sentirais heureux si j'était bourré tout m'accablant sur mon sort et en ayant plein d'idées noir.

Après faut aussi garder à l'esprit que l'alcool ça permet de penser plus clairement où d'en avoir l'impression surtout, mais ça aussi te focus sur un truc, une idée, j'avais vidéo qui expliquait les effets de l'alcool et ils disaient ça à peu près, donc si t'es péssimiste c'est possible que tu t'enferme dedans en buvant (vu que ça te fait penser à la même chose).

Enfin avant de parler du dernier truc un peu de contexte:
-Il y a 6 mois premier trip à la codé, euphorie, etc... bref génial
-Deuxième trip deux jour plus tard, environ la moitié du premier trip niveau sensation et durée (à dose égal: 100mg)
-Puis j'enchaine les trips ils sont sympa mais rien avoir avec le premier, plus beaucoup d'euphorie
-Enfin fin 2018, j'augmente les doses à 150mg, je potentialise, mais rien n'y fait à part me détendre plus aucune euphorie, donc au lieu de mes trips toutes les deux semaines, je prend un pause de deux mois
-11 Fevrier 2019 Le grand moment après deux mois et un jour, je me refait un trip, 150mg, potentialisé, avec un antihistaminique pour les démangeaison, et de l'acetylcistéine pour ne pas me défoncer le foie, bref la total, mais rien n'y fait aucun euphorie.
-Puis mardi 12, je me sens bien, calme, mercredi 13 je commence à me sentir de plus en plus mal et à avoir envie de codéine pour remedier à ça, jeudi aussi, bon finalement le "craving" fini par ce terminer au bon de quelque jours.

Cette expérience (cette sorte de réactivation de "craving" ) m'est aussi arriver avec l'alcool je crois, je me souvient avoir bu quelques verre pendant un periode ou je me bourrais la gueule assez souvent, et je me suis senti mal, comme si j'était en descente d'alcool, comme si avoir bu avais "réactivé" l'accoutumance et la descente que j'avais après une cuite, comme si la dose d'alcool était pas assez pour me bourrer, mais que le cerveau ayant vu de l'alcool se dise "ah oui ! de l'alcool j'avais oublié que j'avais une accoutumance à ça !", enfin bon c'est théorique et puis ma mémoire est flou, mais c'est peu être une piste.

TL;DR:
-C'est pas par que tu pense pas avoir un addiction que tu n'en as pas une.
-Moi aussi j'ai plein d'idées noir avec l'alcool, mais paradoxalement je me sens heureux, comme sur un nuage, en étant bourré.

désolé du pâté (et des fautes), j'ai du mal à être concit.

Dernière modification par vaskez22 (22 février 2019 à  03:51)

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Finn Easter homme
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L'alcool peut être bénéfique et deshinibiteur mais dans des situations où tu es mal à l'aise de base, où tu né te sens pas à ta place, il peut avoir les effets contraire et t'entrainer dans un cercle vicieux où en boire plus semble être la solution mais ne fait qu'aggraver la situation.
Si des idées noires te viennent à l'esprit, on peut inconsciemment ou consciemment réagir par des conduites à risques qui n'expriment pas une volonté de mourir mais exprimeraient plutot l'idée  que si on échappe à cette conduite à risque, on auto légitime, on auto affirme sa propre existence. C'est ce qui semblait être le cas pour ta prise de tramadol à Noël. Surtout si l'on pense au fait que tu avais l'impression que tout le monde était hypocrite autour de toi comme si tu ressentais un manque de reconnaissance dans ton entourage que traduit cette prise de risque comme réaction d'auto validation de toi même face à cette hypocrisie ambiante.

Après, je sais pas si ce que j'explique tient debout et pourrait etre une bonne explication a ta reaction a l'alcool mais si ça peut t'aider tant mieux

Dernière modification par Finn Easter (23 février 2019 à  15:23)

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