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- Feusté
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 28 Feb 2017
- 96 messages
Bonsoir à tous..
Je ne fais vraiment pas beaucoup de post sur psychoactif et j'essaie d'aider un maximum de personne ici qui sont dans le besoin tant pour l'écoute que la compréhension.. Mais aujourd'hui je ressent le besoin de vous demander de l'aide.
Je suis un consommateur plus ou moins régulier (2-3 fois par semaine en sniff) et j'ai l'impression de perdre complètement les pédales par rapport au produit.
Il m'arrive d'avoir cette envie irrépressible de consommer en pleine semaine sans aucun but (appart boire un ou deux verres et rentré chez moi) et ça me paraît fort problématique. Etant étudiant, c'est un avantage pour se sociabiliser et faire de nouvelle rencontre, mais quand la soirée se termine pour certain à 1h du matin, je continue à teuffer jusque 5h même tout seul. Je suis sulvi par alprazolam donc niveau descente aucun soucis (ouai mon médecin me regarde un peu chelou quand je reviens 1 mois avant la fin de la prescription ...
).Ce problème de polyconsommation je le comprend bien mais c'est énormément compliqué de ne pas aller les deux pour être retapé le lendemain. Je pense prendre assez de précaution pour ne jamais abuser mais c'est un problème de temporalité.
J'ai l'impression que cette molécule est purement psychique, mon corps ne ressent pas le besoin mais quand j'ai cette idée en tête je fonce et ça ne s'arrête pas.
Je suis légèrement perdu et je voudrai m'en sortir de là... Si jamais vous avec des idées techniques explications je suis ouvert à tout ..
Merci
Je ne fais vraiment pas beaucoup de post sur psychoactif et j'essaie d'aider un maximum de personne ici qui sont dans le besoin tant pour l'écoute que la compréhension.. Mais aujourd'hui je ressent le besoin de vous demander de l'aide.
Je suis un consommateur plus ou moins régulier (2-3 fois par semaine en sniff) et j'ai l'impression de perdre complètement les pédales par rapport au produit.
Il m'arrive d'avoir cette envie irrépressible de consommer en pleine semaine sans aucun but (appart boire un ou deux verres et rentré chez moi) et ça me paraît fort problématique. Etant étudiant, c'est un avantage pour se sociabiliser et faire de nouvelle rencontre, mais quand la soirée se termine pour certain à 1h du matin, je continue à teuffer jusque 5h même tout seul. Je suis sulvi par alprazolam donc niveau descente aucun soucis (ouai mon médecin me regarde un peu chelou quand je reviens 1 mois avant la fin de la prescription ...
).Ce problème de polyconsommation je le comprend bien mais c'est énormément compliqué de ne pas aller les deux pour être retapé le lendemain. Je pense prendre assez de précaution pour ne jamais abuser mais c'est un problème de temporalité. J'ai l'impression que cette molécule est purement psychique, mon corps ne ressent pas le besoin mais quand j'ai cette idée en tête je fonce et ça ne s'arrête pas.
Je suis légèrement perdu et je voudrai m'en sortir de là... Si jamais vous avec des idées techniques explications je suis ouvert à tout ..
Merci
Dernière modification par Feusté (22 février 2019 à 19:20)
Hors ligne
- Recklinghausen
- Adhérent PsychoACTIF
- 100
- Inscrit le 09 Mar 2015
- 6185 messages
Salut,
Le craving de cocaine est réputée particulièrement oppressant.
Et il n'existe pas encore sur le marché de traitement de substitution officiel comme il en existe pour l'héroïne.
Le Mucomyst peut donner de bons résultats sur le craving de cocaine.
Apparemment, des études montrent que la buprénorphine pourrait donner de bons résultats. Mais dans ton cas, JE ne suis pas certain que ce traitement soit positif aux bénéfices/risques.
Tu pourrais essayer de consulter un(e) sophrologue, voir un hypnotiseur pour y apprendre des techniques pour repousser le craving.
Pourquoi pas tenter le yoga ou la méditation ?
Voir trouver une technique propre comme par exemple, faire une série de 10 pompes ( ou autres ) pour penser à autre chose pendant quelques secondes et vider de l'énergie.
Il existe également la possibilité de se trouver " un remplaçant " qui agirait en traitement de Subsitution.
Le Méthylphénidate donne de bons résultats sur certaines personnes ( si Cusco passe par là, il pourra confirmer ) pour atténuer, si ce n'est supprimé le désir de consommer de la cocaïne.
Peut-être qu'un jour le Modiodal pourra être expérimenté, mais ce n'est pas à l'ordre du jour ( l'avantage du Modafinil est qu'il n'occasionnerait aucune dépendance, mais pour le moment il reste un médicament d'exception que seul un neurologue peut initier ).
Puisque toutes la pharmacopée amphetaminique a disparu en France.
Désolé de ne pouvoir apporter mon expérience personnelle... J'ai pas d'affinités avec ce produit ( je le trouve... Trop cher si je venais à " déraper " et je préfère les qualités pharmaceutiques ).
Je lui ai toujours préféré les amphétamines ou dérivés ( même si aujourd'hui je n'en consomme plus pour motif médical ).
Tu trouveras de nombreux retours d'expériences d'usagers sur le craving ( le désir quasi incontrôlable de vouloir consommer ) de cocaine.
N'hésite pas à te documenter pour tenter de mettre en place des stratégies pour atteindre tes objectifs ( exemple : ne consommer qu'un week-end sur 2 ).
Gaffe à la polytoxicomanie...
L'Alprazolam est une benzodiazépine, famille dont la consommation peut entrainer une dépendance psychologique et physique ( à long voir moyen terme ).
Sans compter la tolérance qui arrive aussi vite qu'un cheval au galop, qui pousse à augmenter les dosages pour ressentir des effets constants.
En tout cas, tu as bien fait d'écrire... Lorsqu'on est plus seul, il est souvent plus facile de trouver des solutions quand un problème se pause.
Dans le cas où cette entreprise s'avérait trip difficile seul, n'hésite pas à pousser la porte d'un CSAPA afin de trouver écoute et assistance de la part d'un addictologue et d'autres professionnels de santé.
Tu as le droit de demander l'anonymat, sans avoir à te justifier sur cette demande.
Prends soin de toi,
Reck.
PS : Pourrais-tu être plus précis quand à tes consommations actuelles et l'évolution de ton histoire avec le produit depuis quelques mois, stp ?
Le craving de cocaine est réputée particulièrement oppressant.
Et il n'existe pas encore sur le marché de traitement de substitution officiel comme il en existe pour l'héroïne.
Le Mucomyst peut donner de bons résultats sur le craving de cocaine.
Apparemment, des études montrent que la buprénorphine pourrait donner de bons résultats. Mais dans ton cas, JE ne suis pas certain que ce traitement soit positif aux bénéfices/risques.
Tu pourrais essayer de consulter un(e) sophrologue, voir un hypnotiseur pour y apprendre des techniques pour repousser le craving.
Pourquoi pas tenter le yoga ou la méditation ?
Voir trouver une technique propre comme par exemple, faire une série de 10 pompes ( ou autres ) pour penser à autre chose pendant quelques secondes et vider de l'énergie.
Il existe également la possibilité de se trouver " un remplaçant " qui agirait en traitement de Subsitution.
Le Méthylphénidate donne de bons résultats sur certaines personnes ( si Cusco passe par là, il pourra confirmer ) pour atténuer, si ce n'est supprimé le désir de consommer de la cocaïne.
Peut-être qu'un jour le Modiodal pourra être expérimenté, mais ce n'est pas à l'ordre du jour ( l'avantage du Modafinil est qu'il n'occasionnerait aucune dépendance, mais pour le moment il reste un médicament d'exception que seul un neurologue peut initier ).
Puisque toutes la pharmacopée amphetaminique a disparu en France.
Désolé de ne pouvoir apporter mon expérience personnelle... J'ai pas d'affinités avec ce produit ( je le trouve... Trop cher si je venais à " déraper " et je préfère les qualités pharmaceutiques ).
Je lui ai toujours préféré les amphétamines ou dérivés ( même si aujourd'hui je n'en consomme plus pour motif médical ).
Tu trouveras de nombreux retours d'expériences d'usagers sur le craving ( le désir quasi incontrôlable de vouloir consommer ) de cocaine.
N'hésite pas à te documenter pour tenter de mettre en place des stratégies pour atteindre tes objectifs ( exemple : ne consommer qu'un week-end sur 2 ).
Gaffe à la polytoxicomanie...
L'Alprazolam est une benzodiazépine, famille dont la consommation peut entrainer une dépendance psychologique et physique ( à long voir moyen terme ).
Sans compter la tolérance qui arrive aussi vite qu'un cheval au galop, qui pousse à augmenter les dosages pour ressentir des effets constants.
En tout cas, tu as bien fait d'écrire... Lorsqu'on est plus seul, il est souvent plus facile de trouver des solutions quand un problème se pause.
Dans le cas où cette entreprise s'avérait trip difficile seul, n'hésite pas à pousser la porte d'un CSAPA afin de trouver écoute et assistance de la part d'un addictologue et d'autres professionnels de santé.
Tu as le droit de demander l'anonymat, sans avoir à te justifier sur cette demande.
Prends soin de toi,
Reck.
PS : Pourrais-tu être plus précis quand à tes consommations actuelles et l'évolution de ton histoire avec le produit depuis quelques mois, stp ?
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
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- Mecrupulent
- Metalized Benzohead
- 000
- Inscrit le 28 Oct 2017
- 316 messages
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Salut,
Comme le dit Recklinghausen le méthylphénidate pourrait aider et il a l'avantage de pouvoir être prescrit par un médecin donc de manière complètement légale et encadrée.
Cela dit ce serait hors AMM (je crois ?
) donc il te faut trouver un doc compréhensif mais bon s'il te fait des refills d'alprazolam tout le temps il sera peut-être content de savoir pourquoi et de t'aider, car les cravings et descentes sont quand même bien moindres avec le méthylphénidate qu'avec la CC (qui doit être le pire de toute façon).
Deux autres choses sur lesquelles je plussoie Reck, c'est le danger que représentent les benzodiazépines dès le moyen terme (on peut parler de quelques semaines seulement), et que ce n'est ptet pas la peine d'attaquer la buprénorphine qui accroche dur aussi si tu n'as pas de soucis avec les opiacés.
Ils doivent toujours faire de l'éthylphénidate et de l'isopropylphénidate en RC, dérivés du premier qui est prescrit (la fameuse Ritaline), si tu veux essayer je sais que pour mes études ça m'avait bien aidé ; mais c'est déjà plus facilement abusable que le méthylphénidate avec lequel tu serais encadré, en plus il existe des formes L.P. (en France je ne sais pas en fait
) qui cadreraient bien je pense avec ton souci.
Pourquoi pas la mise en place d'un traitement AD à visée "anxiété sociale" pour le regain d'énergie et la socialisation ? A réfléchir peut-être.
Et dernier truc pour lequel je suis derrière Recklinghausen : toutes les méthodes non-médicamenteuses telles qu'exercices physiques et de respiration, hypnose (qui pour le coup a un prix mais si ça peut te faire économiser un gramme par semaine c'est un bon calcul)... Seraient de bien meilleurs remèdes que tout ce que j'ai pu dire au-dessus.
Stay strong !
Mecru
Comme le dit Recklinghausen le méthylphénidate pourrait aider et il a l'avantage de pouvoir être prescrit par un médecin donc de manière complètement légale et encadrée.
Cela dit ce serait hors AMM (je crois ?
) donc il te faut trouver un doc compréhensif mais bon s'il te fait des refills d'alprazolam tout le temps il sera peut-être content de savoir pourquoi et de t'aider, car les cravings et descentes sont quand même bien moindres avec le méthylphénidate qu'avec la CC (qui doit être le pire de toute façon).Deux autres choses sur lesquelles je plussoie Reck, c'est le danger que représentent les benzodiazépines dès le moyen terme (on peut parler de quelques semaines seulement), et que ce n'est ptet pas la peine d'attaquer la buprénorphine qui accroche dur aussi si tu n'as pas de soucis avec les opiacés.
Ils doivent toujours faire de l'éthylphénidate et de l'isopropylphénidate en RC, dérivés du premier qui est prescrit (la fameuse Ritaline), si tu veux essayer je sais que pour mes études ça m'avait bien aidé ; mais c'est déjà plus facilement abusable que le méthylphénidate avec lequel tu serais encadré, en plus il existe des formes L.P. (en France je ne sais pas en fait
) qui cadreraient bien je pense avec ton souci.Pourquoi pas la mise en place d'un traitement AD à visée "anxiété sociale" pour le regain d'énergie et la socialisation ? A réfléchir peut-être.
Et dernier truc pour lequel je suis derrière Recklinghausen : toutes les méthodes non-médicamenteuses telles qu'exercices physiques et de respiration, hypnose (qui pour le coup a un prix mais si ça peut te faire économiser un gramme par semaine c'est un bon calcul)... Seraient de bien meilleurs remèdes que tout ce que j'ai pu dire au-dessus.
Stay strong !
Mecru
... mais ce n'est que mon avis, on peut en discuter ! :-)
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