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Dernière modification par AJasAndAHalf (24 février 2019 à 12:28)
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IsadoraD a écrit
"Bien", genre, "bien", dans la vie
Là c'est à certain moments quand je fait un peu le bilan, et que je me dis que je suis dans une bonne situation, qui me laisse assez libre de continuer vers où je veux.
C'est assez récent, depuis 3-4 ans je dirais, avant ça quand j'étais plus jeune j'avais aucune sécurité de vie et encore tout à faire et je ne me sentais pas bien.
IsadoraD a écrit
Et vous ?
A quel moment vous vous sentez bien ? Pourquoi ?
C'est quand vous avez consommé ? Quand vous avez consommé quoi ? et pourquoi ? dans quel contexte, de quelle facon ?
Quand vous avez pas consommé ? Et quand vous consommez pas, vous faites quoi, il se passe quoi ?
Perso j'exclue les drogues du bien être ou d'être bien. Je cherche à être bien sans drogues même s'il m'arrive d'en consommer. Parce que pour moi les drogues c'est du bien être à la demande et que c'est abandonner le bien être que j'ai galéré à construire à jeun et ça me rapproche de l'état psychique merdique dans lequel j'étais quand j'étais jeune. C'est un peu comme un code de triche dans un jeu vidéo mais qui plus on l'utilise moins il marche. Et de l'experience que j'en ai ça chamboule beaucoup trop mon équilibre pour que je ne perde pas la connexion avec moi même.
Je suis bien dans la nature en règle général.
Bien dans la ville quand c'est pas au milieu des magasins et du consumérisme.
Bien quand je suis pas en sevrage de cannabis ou en descente d'alcool, de MD ou de C.
Bien quand j'arrive à discuter avec quelqu'un. Sincèrement.
Bien devant le son.
Bien quand je suis tout seul.
Bien quand je m'oublie en me perdant dans une activité mentale, quelque elle soit, musique, programmation, lecture.
Quand j'oublie le monde en gros.
Et comme Haupayy je te retourne la question !
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Dernière modification par Morning Glory (28 février 2019 à 17:02)
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Morning Glory a écrit
et que je sais que la vie va me foutre la paix pendant un certain temps. C'est pas très positif comme attitude (yopski va me tirer les oreilles roll) mais c'est vraiment le cas, c'est dans ces moments que le stress reflue le plus naturellement et durablement.
MDR
Meuh non je ne vais pas te tirer les oreilles, il faut que tu apprennes à vivre tout simplement, c'est pas si facile surtout dans cette société de merde qui ne valorise que les salopards ... Tu es belle Morning (je parle de ton âme vu que je ne t'ai jamais vu mais je ne doute pas que tu es une personne charmante ), je te l'ai déjà dit et rappelle toi toujours de ma signature ci-dessous
Il ne te reste "juste" qu'à faire sauter certaines barrières psychologiques et je te le répète, t'as déjà compris pleins pleins de trucs, tu es 100x plus avancée que moi à age égal
Dernière modification par Yopski (28 février 2019 à 19:47)
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IsadoraD a écrit
A quel moment on se sent bien ?
"Bien", genre, "bien", dans la vie ?
Y a plein de façon de se sentir "bien" dans la vie ?
Dans le ventre de ma mère là c'est sur je devais bien y être mais c'est couillon, je ne m'en souviens pas. Le 0-6 ans a du bien se passer et après il y a eu un problème et j'ai été confronté pour la première fois à la mort et de 7 ans à maintenant c'est un mal-être constant.
J'ai ressenti l'amour une fois ou deux et j'ai pu être bien de nouveau et passer au delà de cette morbidité qui m'accompagne en silence. Mais à chaque fois cela s'est mal terminé et mes impressions premières sur la vie refont surface et j'ai vraiment fort à faire pour suivre la ligne que je me suis tracée globalement ça donne vivre et laisser vivre.
Et vous ?
A quel moment vous vous sentez bien ? Pourquoi ?
La toute première fois que me suis vraiment senti bien c'est quand l'océan m'avais tiré tellement loin que je ne voyais plus la côte et j'étais sur d'y rester,Un courant m'a rabattu sur la côte et je me suis échoué comme un dauphin déréglé à 40 bornes de mon point de départ à près avoir passé pas loin de 34 heures à l'eau,
Il y a eu aussi quand je me suis fracturé deux cervicales en faisant du surf, me ravageant dans un shore-break je me suis retrouvé en "voyage astral" et j'étais au dessus de l'eau à mirer ma viande qui était sous l'eau.
Il y a eu quand j'ai fait des sur-doses qui ont frôler l'overdose et là aussi "voyage astral" au dessus de ma viande entrain de pourrir.
Ouais là je peux dire que je me sentais bien. Pourquoi? et bien je suppose que je fais partie de ces gens à qui a vie ça fait chier tout simplement
C'est quand vous avez consommé ? Quand vous avez consommé quoi ? et pourquoi ? dans quel contexte, de quelle facon ?
J'ai commencé à 12 ans avec la codéine à maman, 14 ans pour les psilocybes, 20 ans pour les Amphètes le LSD, La mescaline,25 ans pour les délirants (délirogènes si vous préférez) 30 ans pour l'alcool, 34 ans pour les Noïds de synthèse, 38 ans pour les MethylMethcathinones et stimulant empathogène de tous poils.
Quel contexte? Seul, peinard à n'ennuyer personne
Pourquoi? pour oublier la vie telle que je la perçoit quand je ne consomme rien parce que moi, ça me fait mal de vivre.
Quand vous avez pas consommé ? Et quand vous consommez pas, vous faites quoi, il se passe quoi ?
Si je consomme pas alors je m'active à des trucs qui me permettent d'oublier que le commun du mortel sait se contenter de cette planète alors que moi non et de toute façon je finis toujours par m'attrister et souffrir et je re-consomme.
Bref, je pense que c'est une question qui mérite d'être posée !
A quel moment, dans notre vie, on se sent "bien", et a quel moment ca se passe, et pourquoi :)
Donc pour moi en tant qu'adulte je classe en premier du bien être, la mort. En deux je place l'Amour car il peut supplanter mon désir premier. En trois je place les drogues car elles me font oublier, grace à de savantes combinaisons et proportions, les impératifs physiques qui me relie au monde vivant.
Alors par contre je ne suis pas dépressif à vouloir me pendre non c'est pas ça. Je suppose simplement que je fais partie de ces nihilistes désespérants pour qui la vie ne représente qu'un zone d'attente, un purgatoire, un enfer....Un truc indéterminé, sans grande utilité si ce n'est celle d'élever sa conscience, qui se situe entre deux infinités de néant.
J'ai une ligne tracée comme je vous en ai parlé un peu plus haut et dans ce "programme" il y a des intitulés comme : insérer mon fils du mieux que je peux dans la vie. Je me dis qu'avec son discernement meilleur que le mien il saura percevoir ce que je ne sais pas. J'ai mis aussi: ne pas mourir avant mes parents; je croix que ça, ça se fait pas; sauf accident qui serait indépendant de ma volonté propre. Et j'ai mis sur ma liste de choses à faire: accepter l'amour s'il se présente parce qu'à la limite cela fait vraiment grand bien au delà de toute autre chose pour moi.
Donc voilà pour moi, être bien dans la vie, ce n'est pas un objectif et les modifications de mon état de conscience me servent à être bien pour attendre quand je serais vraiment bien.
Bien à vous,
Daane-El
Dernière modification par Daane-El (01 mars 2019 à 11:14)
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Morning Glory a écrit
Mais le plus souvent et ça va peut-être vous intriguer, c'est quand je suis seule et que je ne fais rien de spécial (du PC à la rigueur), et que je sais que la vie va me foutre la paix pendant un certain temps. C'est pas très positif comme attitude (yopski va me tirer les oreilles ) mais c'est vraiment le cas, c'est dans ces moments que le stress reflue le plus naturellement et durablement.
Coucou MG, c'est grosso modo ce que j'allais écrire...quand je suis seule, que je ne fais rien ou que je geek, du coup bye bye l'originalité. Plus sérieusement, dans ces moments là j'oublie ma dépendance au monde et l'importance des interactions avec ce dernier. Les angoisses s'éloignent un peu.
Sinon quand je suis sous psyché, même si le trip est un peu angoissant, je suis bien. Encore cette idée de la bulle où rien ne peut m'atteindre de l'extérieur.
Avec mes enfants quand on ne fait rien de particulier (je vais passer pour une plante verte^^).
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Dernière modification par Mrafton (01 mars 2019 à 15:02)
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Mrafton a écrit
Pour ma part.Le bonheur ce fait ressentir ,quand je suis seul ,souvent en foret ou autres .Ou avec mes amis pour rigoler (mais ce n'est pas un bonheur profond).Mais pour la prise de drogue je suis sur les psychédéliques.Mais c'est surtout pour apprendre de moi et de ce qui m’entoures.Oui je ressent une sensation de bien être ou de bonheur.Mais je ne comprend pas quelque chose pourquoi la vie serait une quête du bonheur ?Je vis au jour le jour ,je ne me soucis pas de ce qu'il se passera demain.La vie n'as pas de but ,il faut juste trouvé un moyen pour la comblé.
Alors, perso, JE cherche davantage l'absence d'angoisse que le bonheur…
Je cherche plutôt cette rare douceur où rien ne m'agresse ou ne me stresse.
Si JE devais définir le bonheur, ce serait cette absence de stress que je décrirai.
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