Salut,
Sans vouloir paraître rabat-joie, l'idéal aurait été de mettre au courant ton médecin prescripteur lorsque tu as apprises que tu étais enceinte...
C'est compliqué d'affirmer une démarche à suivre qui serait positive pour le fœtus comme pour la future maman.
Des doses " excessives " peuvent entrainer
le décès du nourrisson ( dépression respiratoire ).
Dans l'idéal, il est donc à envisager de pouvoir supprimer cette molécule.
Mais qu'en est-il de la stabilité émotionnelle de la personne enceinte ?
Est ce que cet arrêt ne risque pas de perturber l'organisme au point de faire subir une souffrance fœtale ?
JE pense que c'est avec un professionnel des addictions, ayant le " grade " de sage femme à minima
et toi ( ce sont tes ressentis qui seront intéressant de savoir pour apporter " la meilleure solution possible ".
Comme t'a conseillé Fluche, patienter n'est pas la meilleure facon d'opérer... JE te conseille également de commencer des démarches dès demain ( le dimanche, c'est pour les urgences
).
Il ne s'agit pas que tu prennes à nouveau du
Zolpidem, hein !!!
Personne ne peut se permettre ce " diagnostic " !!!
Mais au vu de l'ancienneté du traitement et des causes pour lequel il était prescrit me font penser qu'il y a un risque important que tu sois totalement déstabilisé et... Qui dit organisme qui souffre, doit surement dire que le fœtus doit le ressentir.
Et comme les enfants sont centrés sur eux-mêmes ( sont égocentriques ces gosses, quand même
), il serait capable de culpabiliser en pensant que sa maman souffre à cause de lui... Ce qui ne donnerait pas non plus l'objectif de la future maman,
qui culpabilise souvent de ce qu'elle pourrait faire endurer à son enfant.
C'est dans ces moments que je ne regrette pas mon genre... Je ne fait que déposer la graine et je ne ferai jamais office " de four " ( sans vouloir être mesquin ou rabaissant, hein ).
C'est vachement plus facile d'avoir ma position, vu que mes consommations ne peuvent avoir d'influence sur le bébé ( directement en tout cas, je ne m'étendrai pas sur les conséquences possibles... ).
C'est au final beaucoup plus reposant et beaucoup moins culpabilisant !!!
Car c'est à mon sens un gros soucis d'aujourd'hui...
Quand un garçon et une fille font une boulette, c'est la fille qui garde la boulette
Et il faut reconnaître que " les mâles " imposent de nombreux dogmes qui entraînent une culpabilisation féminine impressionnante.
Pour info, ma femme a " tout bien fait " ( aucune consommation de produit
psychotrope ) et... Le résultat n'a pas donné des enfants en pleine santé physique et mentale, comme ça aurait dû être le cas d'après la pensée unique de ces dernières années.
Alors que pour moi, ma mère fumait et buvait plus qu'à son tour et... Je suis né avec moins de " soucis de santé ".
C'est pas une raison pour " s'en foutre " d'être deux dans le corps d'une seule, hein !!!
Mais c'est suffisant pour faire cesser de culpabiliser à outrance la femme quand elle attend un bébé ( surtout qu'il faut être deux dans l'affaire ) !!!
Pour en revenir au
Zolpidem, le risque principal est que ton organisme soit perturbée et que cet arrêt entraîne un bénéfice/risque qui penche en faveur du risque...
Seul un toubib qui maîtrise ces médicaments et qui maîtrisent les différents tenants et aboutissants de la grossesse ( sage-femme femme ou homme, gynécologue avec une spécialisation dans les addictions, voir en relation avec un addictologue,... ) pourra
en tenant compte de tes ressentis, pourra être apte à trouver le meilleur " rapport bénéfice/risque de la mise en place d'un eventuel traitement médical. Sans forcément parler de traitement médicamenteux !!!!
Pour conclure, JE ne prétend pas que tu aurais dû ou non stopper le
Stilnox ( nom du médicament contenant du
Zolpidem )... Mais que tout changement ou évolution d'un traitement doit se faire avec un accompagnement médical.
Ne patiente pas car si cet arrêt occasionne des bouleversements importants sur ta personne ( et le manque de sommeil peut être motif d'un bouleversement de l'organisme, spécialement quand il s'étend sur la durée ).
Je te souhaite de passer une grossesse heureuse... Ainsi que le bonheur pour la future famille en devenir ( soit-elle monoparentale ).
Prends soin de vous,
Reck.
PS : Hésite pas à nous faire un petit coucou de temps à autre... Même si tout va bien